28.11.2017
Justice – Le Département d’Etat des Etats Unis a publié, lundi, sur le site de l’institution une déclaration officielle par laquelle il exprime son inquiétude à l’égard du fait que le parlement de Bucarest préconise une législation qui affecterait, selon les officiels américains, la lutte contre la corruption et pourrait affaiblir l’indépendance judiciaire en Roumanie. Le Département d’Etat estime que cette législation, proposée initialement par le ministère de la Justice, menace les progrès entrepris par la Roumanie ces dernières années, de construire des institutions judiciaires puissantes, protégées contre l’intervention du politique. « Nous demandons au parlement de la Roumanie de rejeter les propositions qui affaiblissent l’Etat de droit et mettent en danger la lutte contre la corruption », est-il indiqué à la fin de la déclaration. En réplique au communiqué du Département d’Etat des Etats Unis, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé que le parlement ne peut pas se voir interdire de légiférer. Dans le dernier rapport MCV rendu public le 15 novembre dernier, la Commission européenne affirme que le rythme global des réformes a stagné en 2017, et que les défis à l’adresse de l’indépendance du système judiciaire roumain constituent une source sérieuse d’inquiétude. Dimanche, de nouvelles protestations de rue ont eu lieu contre les modifications apportées aux lois de la Justice, mais aussi au Code fiscal, à Bucarest et dans d’autres villes du pays, et aussi à l’étranger. Les manifestants ont demandé, entre autres, le retrait des lois de la Justice, mais aussi des lois de modification des Codes pénaux.
Newsroom, 28.11.2017, 13:17
Justice – Le Département d’Etat des Etats Unis a publié, lundi, sur le site de l’institution une déclaration officielle par laquelle il exprime son inquiétude à l’égard du fait que le parlement de Bucarest préconise une législation qui affecterait, selon les officiels américains, la lutte contre la corruption et pourrait affaiblir l’indépendance judiciaire en Roumanie. Le Département d’Etat estime que cette législation, proposée initialement par le ministère de la Justice, menace les progrès entrepris par la Roumanie ces dernières années, de construire des institutions judiciaires puissantes, protégées contre l’intervention du politique. « Nous demandons au parlement de la Roumanie de rejeter les propositions qui affaiblissent l’Etat de droit et mettent en danger la lutte contre la corruption », est-il indiqué à la fin de la déclaration. En réplique au communiqué du Département d’Etat des Etats Unis, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé que le parlement ne peut pas se voir interdire de légiférer. Dans le dernier rapport MCV rendu public le 15 novembre dernier, la Commission européenne affirme que le rythme global des réformes a stagné en 2017, et que les défis à l’adresse de l’indépendance du système judiciaire roumain constituent une source sérieuse d’inquiétude. Dimanche, de nouvelles protestations de rue ont eu lieu contre les modifications apportées aux lois de la Justice, mais aussi au Code fiscal, à Bucarest et dans d’autres villes du pays, et aussi à l’étranger. Les manifestants ont demandé, entre autres, le retrait des lois de la Justice, mais aussi des lois de modification des Codes pénaux.
Défense – Réunion, ce mardi à Bucarest, du Conseil suprême de défense du pays, sous la présidence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Elle est consacrée à la participation des militaires roumains à des opérations extérieures en 2018 et à l’état de mise en œuvre des décisions du sommet de l’OTAN de Varsovie. Une d’entre elles a été de créer une brigade multinationale en Roumanie, sous la direction du Commandement multinational de division sud-est de Bucarest. L’Alliance a également assumé, à Varsovie, une décision claire concernant un paquet de mesures navales et aériennes en mer Noire, qui ont été approuvées à la réunion ministérielle de défense de février dernier. Et c’est toujours suite à une décision de l’OTAN que la facilité antimissile de Deveselu, du sud de la Roumanie, est passée sous commande de l’Alliance. Egalement à l’agenda – le rapport sur les mesures adoptées par la Roumanie pour appliquer les sanctions instituées au plan international entre octobre 2016 et septembre 2017.
Gazoduc – Le premier ministre roumain, Mihai Tudose, participe, aujourd’hui, à la cérémonie de signature des contrats pour des travaux d’exécution d’un nouveau gazoduc, réalisé dans le cadre du projet BRUA, d’interconnexion de réseaux gaziers de Bulgarie, de Roumanie, de Hongrie et d’Autriche. Sur le territoire de la Roumanie, le gazoduc comptera 529 km et aura une capacité de livraison de 1,5 milliards de mcubes par an vers la Bulgarie et de 4,4 milliards de mcubes par an vers la Hongrie. Le coût du projet est de 547,4 millions de dollars, dont 179 millions ont été alloués par l’UE en tant que financement accordé à la Roumanie.
Crédit – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, signe, aujourd’hui, un accord avec le Fonds européen d’investissements (FEI), qui prévoit la mise en œuvre d’un instrument financier de crédit, mené par le biais du Programme national de développement rural 2014-2020. Il permettra un accès plus facile des fermiers et des entrepreneurs du milieu rural au financement. L’allocation du Programme mentionné est de près de 94 millions d’euros. Le FEI est une institution financière internationale qui fait partie du Groupe de la Banque européenne d’investissements, spécialisée dans le financement du risque pour les PMEs. Le FEI soutient les objectifs de l’UE en favorisant l’innovation, la recherche et le développement, l’entrepreneuriat et la création de nouveaux emplois.
Energie – La capitale du Turkménistan, Ashgabat, accueille ces mardi et mercredi la 28e réunion de la Conférence de la Charte énergétique européenne. Y participent des leaders et représentants des ministères de ressort des Etats membres et observateurs, aux côtés de plusieurs organisations régionales et internationales. En 2018, la Roumanie reprendra du Turkménistan la présidence la Conférence de la Charte énergétique européenne. La fonction de président sera remplie par l’ambassadeur spécial du ministère roumain des AE, Mihnea Constantinescu. Lancé dans les années 1990 en tant qu’initiative politique européenne, sous la forme d’une plate-forme de coopération dans le domaine énergétique, la Charte énergétique européenne a été acceptée tant par les Etats eurasiatiques que par les pays industrialisés. En 1991, la Charte énergétique européenne a été signée à La Haye, et le Traité et le Protocole de la Charte énergétique européenne afférent à l’efficience énergétique et aux aspects relevant de l’environnement ont été signés à Lisbonne en 1994. Les deux documents ont été ratifiés par la Roumanie en 1997.
Clandestins – Un navire turc avec 60 migrants clandestins à bord, dépisté la nuit dernière dans les eaux territoriales de la Roumanie est arrivé à Constanţa. L’embarcation a été remorquée par un navire du Service de sauvetage en mer et escortée vers le port de Constanţa par deux navires de la Garde côtière. Antérieurement, le navire aux migrants était resté plusieurs heures à l’abri d’un cargo qui a d’ailleurs donné l’alerte.
Météo – Les météorologues roumains ont placé le sud et une partie du centre du pays en vigilance orange aux chutes de neige. Le vent a des intensifications temporaires avec des rafales de 55-70 km/h, ce qui engendre une baisse de la visibilité. Une alerte jaune est en vigueur jusqu’à cet après-midi sur le centre et dans les Carpates Méridionales et Orientales. D’autre part, une vigilance jaune aux pluies et au vent est valable dans le sud et le sud-est de la Roumanie. Les quantités d’eau dépassent les 25 l/m² et même les 40-50 l/m² par endroits. Les maximales du jour vont de 0 à 11°, avec 4° sous la pluie à Bucarest.