28.09.2016 (mise à jour)
Avions — La Roumanie a repris officiellement, mercredi, sur la base aérienne portugaise de Monte Real, les six premiers avions F-16 sur un total de 12, achetés pour 628 millions d’euros. Les aéronefs ont subi un processus de modernisation appelé Mid-Life Upgrade et sont en mesure d’interagir avec tous les autres appareils multirôle détenus par les Etats membres de l’OTAN. A présent, l’espace aérien roumain est défendu par des avions supersoniques de type Mig-21 LancerR, de fabrication soviétique, modernisés en coopération avec une compagnie israélienne à compter de 1995. Les Forces aériennes roumaines détiennent aussi des avions d’entraînement subsoniques de fabrication roumaine, ainsi que des avions de transport italiens et américains. L’Armée roumaine dispose aussi d’hélicoptères Puma et Alouette, produits en Roumanie sous licence française. Enfin, on retrouve dans l’équipement de l’armée de l’air des appareils de type AN-30, de fabrication soviétique, utilisés pour la photographie aérienne et la cartographie.
România Internațional, 28.09.2016, 18:58
Avions — La Roumanie a repris officiellement, mercredi, sur la base aérienne portugaise de Monte Real, les six premiers avions F-16 sur un total de 12, achetés pour 628 millions d’euros. Les aéronefs ont subi un processus de modernisation appelé Mid-Life Upgrade et sont en mesure d’interagir avec tous les autres appareils multirôle détenus par les Etats membres de l’OTAN. A présent, l’espace aérien roumain est défendu par des avions supersoniques de type Mig-21 LancerR, de fabrication soviétique, modernisés en coopération avec une compagnie israélienne à compter de 1995. Les Forces aériennes roumaines détiennent aussi des avions d’entraînement subsoniques de fabrication roumaine, ainsi que des avions de transport italiens et américains. L’Armée roumaine dispose aussi d’hélicoptères Puma et Alouette, produits en Roumanie sous licence française. Enfin, on retrouve dans l’équipement de l’armée de l’air des appareils de type AN-30, de fabrication soviétique, utilisés pour la photographie aérienne et la cartographie.
Corruption — Vasile Blaga, le coprésident du Parti national libéral, deuxième formation politique selon le poids au Parlement de Bucarest, a annoncé mercredi sa démission de ces fonctions. Et aussi qu’il ne coordonnerait plus la campagne du parti pour les élections parlementaires prévues en décembre prochain. Il ne se portera pas candidat à ce scrutin non plus. La décision a été prise après l’annonce par les procureurs du Parquet national anticorruption qu’il était poursuivi sous contrôle judiciaire, dans une affaire de corruption. Les faits remonteraient à la période 2009-2012, lorsque Vasile Blaga a rempli les fonctions de ministre de l’Intérieur et ensuite de président du Sénat de Bucarest. Il serait intervenu pour l’attribution préférentielle de marchés publics. Vasile Blaga aurait reçu en échange des commissions de 10% de la valeur de ces contrats, soit au total 700 mille euros offerts par Gheorghe Stefan, ancien maire de la ville de Piatra Neamt (est) et par un homme d’affaires.
CSAT — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a décidé de la mise au point d’une stratégie à long et moyen terme, censée améliorer les relations avec la République de Moldova voisine. « Notre relation doit devenir meilleure, plus performante, plus pragmatique et plus prévisible », a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohhanis, qui a présidé la réunion du Conseil. Il a aussi souligné que les partis politiques pro-européens de Chisinau sont en difficulté et a plaidé pour une approche très responsable de la relation bilatérale, sans attitudes populistes à enjeu électoral avant les élections parlementaires de Roumanie et présidentielles de la République de Moldova. Le chef de l’Etat roumain a fait ces déclarations alors qu’au Parlement de Chisinau l’opposition pro-russe a initié une motion de censure à l’encontre du gouvernement moldave de coalition, ouvertement pro-occidental. Le leader socialiste Igor Dodon, roumanophobe et anti-européen virulent, est donné favori par les sondages sur les intentions de vote au premier tour de scrutin présidentiel, qui aura lieu le 30 octobre.
Commission — Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué, mercredi, la publication des résultats des travaux de la commission internationale destinés à éclaircir les circonstances du crash du vol MH17. Selon ces résultats, l’avion civil malaisien abattu, en 2014, dans l’est séparatiste de l’Ukraine a été touché par un missile lancé d’une zone de conflit contrôlée apr les rebelles prorusses. La démarche de la commission est un acte riogoureux et indépendant censé aussi produire des conclusions pouvant conduire à ce que justice soit faite — écrit le ministère des AE de Bucarest dans un communiqué. Il demande à tous les Etats qui sont en mesure de soutenir l’enquête de coopérer pleinement en vue d’identifier, d’établir et de porter les responsables devant la justice. Rappelons qu’en juillet 2014, l’avion de Malaysia Airlines s’est écrasé dans l’est de l’Ukraine, alors qu’il effectuait le vol Amsterdam – Kuala Lumpur. Aucune des 298 personnes à bord n’a survécu.
Décès – Lancien président israélien Shimon Peres, décédé dans la nuit à 93 ans, est le dernier des trois lauréats du prix Nobel de la paix décerné pour les accords dOslo à séteindre. Ces accords, signés en 1993 à Washington puis en 1995 à Taba en Egypte, ambitionnaient de favoriser « un règlement global et durable » entre Israéliens et Palestiniens et suscitaient un immense espoir à travers le monde. Lhôte, Bill Clinton, reçoit Shimon Peres, alors ministre des Affaires étrangères, ainsi que le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le leader palestinien Yasser Arafat qui se serrent la main sous lœil des photographes. Lannée suivante, les trois hommes reçoivent le Nobel de la Paix ensemble récompensant « leurs efforts pour créer la paix au Moyen-Orient ». Shimon Peres est le dernier représentant d’une génération qui a édifié l’Etat d’Israël. Il a été le chef du département de la Marine du ministère de la Défense pendant la guerre d’indépendance et il a joué un rôle important dans le développement des industries militaire et aérospatiale israéliennes. Shimon Peres s’est rendu en Roumanie à plusieurs reprises. Selon le correspondent de la radio publique roumaine en Israël, il admirait beaucoup les Juifs originaires de Roumanie, disant qu’ils étaient venus en Israël en silence pour s’intégrer parfaitement. Le président roumain Klaus Iohannis et le président du Sénat Calin Popescu Tariceanu ont annoncé leur participation aux funérailles de Shimon Peres.
RadiRo — L’événement musical le plus important de l’automne, le Festival RadiRo, continue à Bucarest. Au programme ce mercredi : Richard Strauss, Gershwin et Tchaïkovski, avec l’Orchestre symphonique de la Radio de Leipzig — soit l’orchestre de radio le plus ancien d’Allemagne et un des plus innovants d’Europe. Organisé par Radio Roumanie, le Festival international des orchestres de Radio, RadiRo, a lieu jusqu’au 1er octobre.
Football — Le club champion de football de Roumanie, Astra Giurgiu, se trouve déjà en Italie, où il affrontera, jeudi, le AS Rome, dans son deuxième match de poule de la Ligue Europa. Jeudi également, le vice-champion Steaua Bucarest recevra, à domicile, les Espagnols de Villareal.