28.08.2014 (mise à jour)
Sécurité – La situation de la sécurité dans lest de lUkraine est « extrêmement inquiétante », ont conclu jeudi, à Bucarest, le président roumain, Traian Basescu et Catherine Asthon, Haut Représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a fait savoir un communiqué de lAdministration Présidentielle. Lors de pourparlers avec la vice-présidente de la Commission européenne, à loccasion de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine, Traian Basescu a ajouté que lUE devait soutenir fermement la résolution de la crise de sécurité en aidant les autorités légitimes ukrainiennes à rétablir le contrôle dans les régions occupées par les groupes armés illégaux.
Newsroom, 28.08.2014, 18:47
Sécurité – La situation de la sécurité dans lest de lUkraine est « extrêmement inquiétante », ont conclu jeudi, à Bucarest, le président roumain, Traian Basescu et Catherine Asthon, Haut Représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a fait savoir un communiqué de lAdministration Présidentielle. Lors de pourparlers avec la vice-présidente de la Commission européenne, à loccasion de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine, Traian Basescu a ajouté que lUE devait soutenir fermement la résolution de la crise de sécurité en aidant les autorités légitimes ukrainiennes à rétablir le contrôle dans les régions occupées par les groupes armés illégaux.
Partis politiques — Le cabinet de Bucarest a adopté le projet d’un très controversé décret d’urgence qui permettrait aux élus locaux de changer de parti politique sans perdre leur mandat. Conformément au projet de loi, les maires, les présidents de conseils départementaux, les conseillers locaux et départementaux, ainsi que les membres suppléants disposeront de 10 jours pour exprimer par écrit l’option relative au parti politique auquel ils souhaitent adhérer. L’opposition, la société civile et le président Traian Basescu ont critiqué le document et affirmé que celui-ci encourageait la migration politique constituant également une attaque à la démocratie. Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de ne pas émettre le décret, car non conforme à la Constitution. Traian Basescu a également saisi l’Avocat du peuple, pour que cette institution saisisse la Cour Constitutionnelle au cas ou l’exécutif adopte cette mesure. Pour sa part, l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest s’est déclaré inquiète au sujet du moment choisi par les autorités roumaines pour adopter ce projet. A son avis, une telle initiative devrait faire l’objet d’un débat législatif ouvert et transparent.