28.062016
Bruxelles – Le premier sommet européen déroulé après le référendum britannique sur le Brexit se déroule aujourd’hui à Bruxelles. Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Europe analyseront les implications de la décision des Britanniques de quitter le bloc communautaire et évoqueront aussi la manière dont l’article 50 du Traité de Lisbonne sera mis en application dans le cas du Royaume-Uni. La chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le premier ministre italien Matteo Renzi ont annoncé lundi qu’ils souhaitaient donner une nouvelle impulsion au projet européen. Dans le meme temps, ces pays –les trois économies les plus importantes de la zone euro– ont exclu toute négociation avec Londres, tant que la demande de sortie de l’UE n’aurait pas été formalisée, fait savoir l’AFP. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le président Klaus Iohannis. Le leader de Bucarest transmettra un message visant le besoin d’unité et de solidarité au sein de l’UE. Le président Iohannis soulignera également le fait que la Roumanie défend le maintien de l’égalité entre tous les citoyens de l’Union, y compris des Roumains qui habitent et travaillent au Royaume-Uni.
Newsroom, 28.06.2016, 15:41
Bruxelles – Le premier sommet européen déroulé après le référendum britannique sur le Brexit se déroule aujourd’hui à Bruxelles. Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Europe analyseront les implications de la décision des Britanniques de quitter le bloc communautaire et évoqueront aussi la manière dont l’article 50 du Traité de Lisbonne sera mis en application dans le cas du Royaume-Uni. La chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le premier ministre italien Matteo Renzi ont annoncé lundi qu’ils souhaitaient donner une nouvelle impulsion au projet européen. Dans le meme temps, ces pays –les trois économies les plus importantes de la zone euro– ont exclu toute négociation avec Londres, tant que la demande de sortie de l’UE n’aurait pas été formalisée, fait savoir l’AFP. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le président Klaus Iohannis. Le leader de Bucarest transmettra un message visant le besoin d’unité et de solidarité au sein de l’UE. Le président Iohannis soulignera également le fait que la Roumanie défend le maintien de l’égalité entre tous les citoyens de l’Union, y compris des Roumains qui habitent et travaillent au Royaume-Uni.
Washington – La sortie de la Grande Bretagne de l’UE pourrait avoir un impact profond sur le climat sécuritaire européen et mondial. Le Brexit érodera probablement le consensus visant les sanctions contre la Russie et compliquera les efforts européens de lutter contre le terrorisme, note The Wall Street Journal. Selon ce journal économique américain, qui cite plusieurs actuels et anciens responsables européens et américains, à long terme suite à ce référendum, les forces armées britanniques auraient à souffrir soit en raison d’un démantèlement du Royaume-Uni, soit par la réduction des dépenses militaires suite à la récession économique. Le régime des sanctions de l’UE contre la Russie pourrait également avoir à souffrir suite à la sortie du Royaume-Uni de l’Union, vu que Londres a été le principal partisan des sanctions économiques dures imposées à Moscou.
Dette – Les agences de notation Standard and Poor’s et Fitch ont dégradé lundi la note de la dette du Royaume-Uni, prenant acte du choix des électeurs britanniques de voir leur pays quitter l’Union européenne. D’après un communiqué de S&P la note de la dette britannique passe de AAA, la meilleure possible, à AA, deux crans en-dessous. L’agence cite l’incertitude qu’a générée l’issue du référendum et anticipe un contexte politique moins prévisible, moins stable et moins efficace dans les mois a venir. La nouvelle note est assortie d’une perspective négative, c’est-à-dire qu’elle pourrait être abaissée à nouveau. La décision de S&P, l’une des trois grandes agences de notation mondiales aux côtés de Moody’s et Fitch, renvoie aussi aux risques de détérioration des conditions d’accès au marché financier du Royaume-Uni, et ainsi qu’aux problèmes constitutionnels.Les notes délivrées par les agences de notation, sortes de certificats de solvabilité, dictent les conditions auxquelles les entreprises ou les pays peuvent s’endetter sur les marchés financiers.
Londres – Deux joueuses roumaines de tennis, Monica Niculescu et Sorana Cârstea font leur début aujourd’hui à Wimbledon, troisième tournée du Grand Chelem de l’année. Niculescu affrontera la Serbe Aleksandra Krunic, alors que Sorana Cârstea rencontrera Petra Kvitova, de République Tchèque. A la veille, Simona Halep, 5e favorite du tournoi s’est qualifiée au deuxième round après avoir battu 6 – 4, 6 – 1, la Slovaque Anna Karolina Schmiedlova. Sa prochaine adversaire c’est l’italienne Francesca Schiavone. Egalement dans la compétition de simple, deux autres roumaines, Irina Begu et Patricia Tig ont perdu contre Carina Witthoef, d’Allemagne et respectivement contre Sarra Errani d’Italie. Au simple messieurs, l’unique représentant de la Roumanie Marius Copil affrontera aujourd’hui le Français Lucas Pouille.