28.04.2017 (mise à jour)
Brexit — Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, représentera la Roumanie à la réunion spéciale du Conseil européen, prévue samedi, à Bruxelles. Selon l’Administration présidentielle, il se prononcera pour l’unité des 27 Etats membres dans le processus de négociation du Brexit. Le maintien de l’intégrité du marché unique et l’approche graduelle des négociations sont d’autres éléments que le chef de l’Etat abordera devant les leaders européens. Défendre les droits et les intérêts des citoyens roumains du Royaume Uni est une priorité pour la Roumanie dans ces négociations, affirme l’Administration présidentielle. A l’agenda de la réunion — trois thèmes majeurs : le sort des près de 3 millions de ressortissants de l’UE qui habitent en Grande Bretagne et celui d’un million de Britanniques résidant dans l’espace communautaire, la facture que le Royaume Uni doit payer pour sa sortie de l’UE, estimée à 60 milliards d’euros, et le problème de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, province britannique.
România Internațional, 28.04.2017, 18:52
Brexit — Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, représentera la Roumanie à la réunion spéciale du Conseil européen, prévue samedi, à Bruxelles. Selon l’Administration présidentielle, il se prononcera pour l’unité des 27 Etats membres dans le processus de négociation du Brexit. Le maintien de l’intégrité du marché unique et l’approche graduelle des négociations sont d’autres éléments que le chef de l’Etat abordera devant les leaders européens. Défendre les droits et les intérêts des citoyens roumains du Royaume Uni est une priorité pour la Roumanie dans ces négociations, affirme l’Administration présidentielle. A l’agenda de la réunion — trois thèmes majeurs : le sort des près de 3 millions de ressortissants de l’UE qui habitent en Grande Bretagne et celui d’un million de Britanniques résidant dans l’espace communautaire, la facture que le Royaume Uni doit payer pour sa sortie de l’UE, estimée à 60 milliards d’euros, et le problème de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, province britannique.
Rencontre — Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Leş, a rencontré, vendredi, à Bucarest, son homologue polonais, Antoni Macierewicz. A l’occasion, le ministre Leş a déclaré que le Partenariat stratégique avec la Pologne est puissant et viable. Il a ajouté que l’intensification des relations bilatérales doit se fonder sur la coopération dans le cadre de l’UE et de l’OTAN. A son tour, l’officiel de Varsovie a estimé que la Roumanie est un point fort de défense de la zone sud de l’Europe, comme la Pologne est un bastion puissant de défense de la région balte. L’agenda du ministre polonais a également comporté une visite au Centre d’excellence de l’OTAN d’Oradea (ouest).
Avion — Un avion de passagers de la compagnie roumaine TAROM a été intercepté vendredi dans l’espace aérien de la Hongrie, par des avions militaires. L’aéronef, qui assurait un vol entre Munich et Sibiu (centre), a maintenu son couloir de vol, mais n’a pas réussi à établir la communication avec les contrôleurs de trafic aérien de Hongrie. L’avion TAROM a été escorté jusqu’à la frontière roumano-hongroise.
Vaccins — La Roumanie bloquera les exportations de vaccins vu l’épidémie de rougeole qui a touché environ 5000 personnes jusqu’ici, Bucarest informera la Commission européenne en ce sens, a fait savoir le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog. Les autorités roumaines ont l’intention de demander que d’autres exportations de médicaments soient bloquées, notamment ceux figurant aux programmes nationaux de santé, les médicaments nécessaires pour les programmes oncologiques et ceux destinés aux enfants atteints de leucémie. Le ministre souhaite que les patients roumains ne soient pas défavorisés par rapport à ceux d’autres pays où ces médicaments coûtent plus cher.
Partenariat — Ces 20 dernières années de partenariat stratégique roumano-américain ont confirmé le fait que les Etats-Unis n’ont pas d’autre meilleur et plus proche partenaire que la Roumanie en Europe du Sud — Est. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de Roumanie à Washington, George Maior, qui a organisé un dîner spécial avec plusieurs membres républicains de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, afin de marquer le 20e anniversaire du partenariat stratégique roumano-américain. Ce fut l’occasion de mettre en lumière la coopération très étroite entre les deux pays en matière de sécurité ainsi que les évolutions récentes dans le domaine économique, notamment côté commerce et investissements. Les responsables américains ont exprimé l’appréciation du Congrès et de l’administration américaine pour les progrès enregistrés au niveau de la coopération bilatérale, des évolutions qui ont consacré la Roumanie en tant que partenaire solide des Etats-Unis.
Sécurité — Plus de 26.000 salariés du ministère roumain de l’Intérieur seront au travail chaque jour des mini-vacances du 1er mai, a annoncé la chef de l’institution, Carmen Dan. Selon la ministre, il s’agit de 10.000 policiers, 5.000 sapeurs-pompiers, plus de 4.300 policiers aux frontières et près de 7.000 gendarmes. 180.000 personnes participeront à des événements pendant cette période, a précisé la ministre de l’Intérieur.
Numérique — Le marché unique numérique est un objectif de l’UE et les coûts pour sa création s’élèvent à 415 milliards d’euros par an, a déclaré ce vendredi le vice-président de la Commission européenne, en charge du marché unique numérique, Andrus Ansip. Il s’exprimait à Bucarest, dans le cadre de la conférence Euro–conseil 2017. A son avis, un des avantages du marché unique numérique est l’entrée en vigueur, à compter du 15 juin prochain, des nouvelles réglementations en matière d’itinérance au sein de l’UE. Par ailleurs, M Ansip a déclaré que la Commission européenne était en train de travailler sur la libéralisation de l’accès des citoyens au contenu numérique et sur l’acquisition de biens et de services en ligne.