28.01.2015
Justice — La Commission européenne doit publier aujourd’hui ses traditionnels rapports sur la Justice réalisés dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification par lequel l’exécutif communautaire suit l’évolution dans le domaine en Roumanie et Bulgarie. Selon l’agence de presse Mediafax, qui cite des passages du rapport consacré à la Roumanie, la Commission loue la Direction nationale anti-corruption pour son rôle essentiel dans la multiplication des enquêtes et des condamnations, notamment dans les cas de grande corruption. D’ailleurs, le documents note aussi que les systèmes judiciaire, éducationnel et de santé sont toujours touchés par la corruption. La Cour constitutionnelle, l’Agence nationale d’intégrité, la Haute cour de cassation et de justice et le Conseil supérieur de la magistrature sont d’autres institutions judiciaires dont l’activité a été remarquée par la Commission. Les menaces à l’adresse de l’indépendance de la justice et les attaques provenant aussi de la part des hommes politiques à l’adresse des juges et procureurs demeurent un problème, même si leur nombre a diminué. Le rapport rappelle aussi le refus du Parlement de lever l’immunité de certains élus confrontés à des problèmes avec la Justice. Les progrès remarqués dans le précédent rapport en janvier 2014 ont continué, alors que l’activité des institutions judiciaires a renforcé la confiance de la population en la Justice, conclut la Commission européenne dans son rapport.
Newsroom, 28.01.2015, 13:59
Justice — La Commission européenne doit publier aujourd’hui ses traditionnels rapports sur la Justice réalisés dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification par lequel l’exécutif communautaire suit l’évolution dans le domaine en Roumanie et Bulgarie. Selon l’agence de presse Mediafax, qui cite des passages du rapport consacré à la Roumanie, la Commission loue la Direction nationale anti-corruption pour son rôle essentiel dans la multiplication des enquêtes et des condamnations, notamment dans les cas de grande corruption. D’ailleurs, le documents note aussi que les systèmes judiciaire, éducationnel et de santé sont toujours touchés par la corruption. La Cour constitutionnelle, l’Agence nationale d’intégrité, la Haute cour de cassation et de justice et le Conseil supérieur de la magistrature sont d’autres institutions judiciaires dont l’activité a été remarquée par la Commission. Les menaces à l’adresse de l’indépendance de la justice et les attaques provenant aussi de la part des hommes politiques à l’adresse des juges et procureurs demeurent un problème, même si leur nombre a diminué. Le rapport rappelle aussi le refus du Parlement de lever l’immunité de certains élus confrontés à des problèmes avec la Justice. Les progrès remarqués dans le précédent rapport en janvier 2014 ont continué, alors que l’activité des institutions judiciaires a renforcé la confiance de la population en la Justice, conclut la Commission européenne dans son rapport.
Consultations — Le président roumain Klaus Iohannis et les partis et formations politiques parlementaires doivent se pencher sur les priorités du législatif de Bucarest. Selon l’Administration présidentielle, les pourparlers porteront entre autres sur une meilleure organisation des élections à l’étranger, sur le financement des campagnes électorales et des partis politiques ainsi que sur les manières d’accélérer les procédures de levée de l’immunité parlementaire. Le Parti social démocrate, propose, entre autres, que l’Autorité électorale permanente soit chargée de l’organisation de tous les types de scrutin, y compris à l’étranger. Le Parti national libéral, de l’opposition de centre-droit, souhaite introduire le vote par correspondance et soutient l’idée d’un retour à l’élection des maires et des présidents de conseils départementaux en deux tours de scrutin. C’est la 2e session de consultations de Klaus Iohannis avec les partis et les formations parlementaires depuis le début de son mandat en décembre dernier. Les premières discussions, du 12 janvier, ont mené à la conclusion d’un accord sur le financement de la Défense.
FMI — Les représentants du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne, qui se trouvent à partir d’hier en Roumanie pour la troisième évaluation de l’accord stand-by en vigueur, poursuivent les consultations avec les autorités de Bucarest. Deux semaines durant, les pourparlers viseront l’évolution de l’économie, l’état des privatisations et le code fiscal. La loi de la faillite personnelle occupera une place à part dans ces réunions, sur la toile de fond de l’envolée du taux de change du franc suisse par rapport au leu, ce qui a semé la panique parmi les Roumains avec des crédits en monnaie helvétique. Leur situation sera également analysée par la Chambre des députés de Bucarest. Hier, la délégation des bailleurs de fonds a discuté de la loi de la faillite personnelle et d’une éventuelle conversion des crédits avec le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu.
Ukraine — Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel se sont déclarés inquiets de l’intensification rapide des violences dans l’est de l’Ukraine, fait savoir un communiqué émis par la Maison Blanche. Les deux leaders s’étaient entretenus pas téléphone mercredi, à la veille de la réunion de demain du Conseil de l’UE pour les Affaires Etrangères, durant laquelle l’application de nouvelles sanctions à l’adresse de la Russie sera discutée. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a déclaré que la Roumanie soutiendrait un renforcement des sanctions, vu la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est ukrainien. A Kiev, le Parlement ukrainien a adopté mardi une résolution qualifiant la Russie d »Etat agresseur » et d »organisations terroristes » les républiques séparatistes pro-russes de lest du pays. Kiev et lOccident accusent la Russie daider militairement les séparatistes et davoir déployé ses troupes régulières dans lEst de lUkraine. Moscou nie toute implication directe dans ce conflit, qui a fait plus de 5.000 morts en neuf mois.
Melbourne — Le double roumano – néerlandais Horia Tecau / Jean-Julien Rojer s’est qualifié aujourd’hui en demi-finale de l’Open d’Australie, après une victoire contre le double roumano — britannique Florin Mergea / Dominic Inglot. Tecau et Rojer devront affronter ensuite les Italiens Simone Bolelli et Fabio Fognini.