27.12.2017 (mise à jour)
Rencontre — Les discussions menées ce mercredi au sujet des lois de la Justice par le premier ministre roumain Mihai Tudose avec les représentants des organisations civiques n’ont pas abouti, raison pour laquelle ces dernières ont fait savoir leur intention de reprendre les manifestations de rue. De l’avis de ces organisations, la Roumanie est confrontée actuellement à un dérapage majeur par rapport aux normes de l’Etat de droit et de la démocratie. Les activistes civiques avaient demandé au premier ministre de saisir la Commission de Venise sur les modifications aux lois de la Justice et aux Codes pénaux, d’ajourner leur mise en place et de destituer le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Récemment, le Sénat, en tant que chambre décisionnelle, a adopté les projets de modification de la Loi d’organisation et de fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, celui portant organisation judiciaire et celui portant statut des magistrats. Les modifications, soutenues par la coalition PSD-ALDE au pouvoir, sont contestées de manière véhémente par l’opposition politique de droite, par une partie de l’opinion publique et par des centaines de magistrats, qui considèrent que le processus de réforme n’est pas transparent.
Newsroom, 27.12.2017, 18:41
Rencontre — Les discussions menées ce mercredi au sujet des lois de la Justice par le premier ministre roumain Mihai Tudose avec les représentants des organisations civiques n’ont pas abouti, raison pour laquelle ces dernières ont fait savoir leur intention de reprendre les manifestations de rue. De l’avis de ces organisations, la Roumanie est confrontée actuellement à un dérapage majeur par rapport aux normes de l’Etat de droit et de la démocratie. Les activistes civiques avaient demandé au premier ministre de saisir la Commission de Venise sur les modifications aux lois de la Justice et aux Codes pénaux, d’ajourner leur mise en place et de destituer le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Récemment, le Sénat, en tant que chambre décisionnelle, a adopté les projets de modification de la Loi d’organisation et de fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, celui portant organisation judiciaire et celui portant statut des magistrats. Les modifications, soutenues par la coalition PSD-ALDE au pouvoir, sont contestées de manière véhémente par l’opposition politique de droite, par une partie de l’opinion publique et par des centaines de magistrats, qui considèrent que le processus de réforme n’est pas transparent.
TVA — Le président roumain Klaus Iohannis a promulgué la loi portant paiement fractionné de la TVA. A partir du 1er janvier 2018, les compagnies en situation d’insolvabilité et celles qui ont des dettes TVA, seront tenues d’ouvrir un compte en banque distinct, destiné au remboursement de cette taxe. En cas de retard du paiement de la TVA, les compagnies respectives auront le droit de renoncer à la mise en place du paiement fractionné, six mois après le règlement des arriérés. Les sociétés qui optent volontairement pour ce système doivent y contribuer au moins un an, après quoi elles peuvent y renoncer. En plus, elle bénéficient de déductions fiscales au cours de l’année pendant laquelle elles choisissent le paiement fractionné de la TVA. En vertu de cette loi, les plafonds des dettes des compagnies ont augmenté dix fois, se situant à plus de 15 mille lei (soit environ 3,2 mille euros) pour les grands contribuables et respectivement à 10 mille lei pour les contribuables moyens.
Justice — Les procureurs anticorruption ont envoyé devant les juges l’ancienne cheffe de l’Autorité électorale permanente de Roumanie, Maria Pătru, accusée de trafic d’influence et de blanchiment d’argent. Aux termes du réquisitoire, en 2013, elle aurait demandé deux montres de luxe et un million d’euros, dont elle a déjà touché 600 mille euros, en échange d’une solution favorable à l’investigation visant une certaine compagnie de logiciels. Afin de masquer la provenance illégale de l’argent et le bénéficiaire, Maria Pătru a acheté, au nom d’un proche, un terrain près de la capitale et un appartement à Constanţa (ville — port à la mer Noire, dans le sud-est du pays). Elle a également fait des investissements de plus de 400 mille euros.
Tourisme — Plus de 78.000 touristes roumains ont dépensé 15 millions d’euros pendant les mini vacances de Noël, a fait savoir mercredi la Fédération patronale du tourisme national. Ceux qui ont opté pour les destinations internes ont déboursé en moyenne quelque 500 lei (soit environ 110 euros) par séjour, rien que pour l’hébergement et les repas inclus dans les paquets touristiques, ce qui représente une progression de 6% par rapport à l’année dernière. Les frais supplémentaires se sont montés en moyenne à 400 lei (90 euros) par séjour et par personne, précise encore la Fédération patronale du tourisme national. Les touristes ont surtout recherché les pensions rurales, dont le taux de remplissage a dépassé 90%, suivies par les stations de montagne. Enfin, les destinations touristiques étrangères les plus prisées ont été la Bulgarie, l’Autriche, la Suisse, l’Italie et la France.
Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures maximales continueront de se situer en dessus de la normale de saison, étant comprises entre 7 et 14°. On attend des pluies dans l’ouest du pays et des précipitations mixtes dans les régions de montagne.