27.12.2017
Rencontre — A Bucarest, le premier ministre Mihai Tudose rencontre aujourd’hui les représentants de 43 organisations civiques, actives dans les mouvements de protestation contre la législation pénale, qui lui ont demandé d’avoir avec lui une discussion en matière de lois de la justice et des modifications des Codes pénaux. Ces organisations ont exprimé leur disponibilité à contribuer à des solutions, dans le sens de l’observation de l’Etat de droit, des principes démocratiques et des droits fondamentaux. Récemment, le Sénat, en tant que chambre décisionnelle, a adopté les projets de modification de la Loi d’organisation et de fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, celui portant organisation judiciaire et celui portant statut des magistrats. Les modifications, soutenues par la coalition PSD-ALDE au pouvoir, sont contestées de manière véhémente par l’opposition politique de droite, par une partie de l’opinion publique et par des centaines de magistrats, qui considèrent que le processus de réforme n’est pas transparent. Entre autres, une proposition de loi déposée le 18 décembre à la Chambre des députés par plusieurs parlementaires du PSD prévoit l’exécution à domicile des peines de prison de moins de 3 ans ainsi qu’un plancher de 200.000 euros pour l’abus de fonctions. Une réduction des limites est également prévue pour les peines de corruption passive et active ainsi que pour le trafic d’influence. Vendredi, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, a envoyé une lettre au président de la Roumanie, Klaus Iohannis, l’exhortant à demander à la Commission de Venise un point de vue sur les réformes législatives déjà adoptées par le parlement. Antérieurement, les ambassades de Belgique, du Danemark, de France, de Finlande, d’Allemagne, des Pays Bas et de Suède à Bucarest ont fait appel, dans une lettre commune, à toutes les parties prenantes à la réforme de la justice d’éviter toute action pouvant affaiblir l’indépendance du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. En réplique, le ministère des Affaires étrangères a précisé que le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption faisaient partie des priorités assumées par le gouvernement de Bucarest.
Newsroom, 27.12.2017, 14:14
Rencontre — A Bucarest, le premier ministre Mihai Tudose rencontre aujourd’hui les représentants de 43 organisations civiques, actives dans les mouvements de protestation contre la législation pénale, qui lui ont demandé d’avoir avec lui une discussion en matière de lois de la justice et des modifications des Codes pénaux. Ces organisations ont exprimé leur disponibilité à contribuer à des solutions, dans le sens de l’observation de l’Etat de droit, des principes démocratiques et des droits fondamentaux. Récemment, le Sénat, en tant que chambre décisionnelle, a adopté les projets de modification de la Loi d’organisation et de fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, celui portant organisation judiciaire et celui portant statut des magistrats. Les modifications, soutenues par la coalition PSD-ALDE au pouvoir, sont contestées de manière véhémente par l’opposition politique de droite, par une partie de l’opinion publique et par des centaines de magistrats, qui considèrent que le processus de réforme n’est pas transparent. Entre autres, une proposition de loi déposée le 18 décembre à la Chambre des députés par plusieurs parlementaires du PSD prévoit l’exécution à domicile des peines de prison de moins de 3 ans ainsi qu’un plancher de 200.000 euros pour l’abus de fonctions. Une réduction des limites est également prévue pour les peines de corruption passive et active ainsi que pour le trafic d’influence. Vendredi, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, a envoyé une lettre au président de la Roumanie, Klaus Iohannis, l’exhortant à demander à la Commission de Venise un point de vue sur les réformes législatives déjà adoptées par le parlement. Antérieurement, les ambassades de Belgique, du Danemark, de France, de Finlande, d’Allemagne, des Pays Bas et de Suède à Bucarest ont fait appel, dans une lettre commune, à toutes les parties prenantes à la réforme de la justice d’éviter toute action pouvant affaiblir l’indépendance du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. En réplique, le ministère des Affaires étrangères a précisé que le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption faisaient partie des priorités assumées par le gouvernement de Bucarest.
Crédit — En 2017, la Roumanie a remboursé 1,263 milliards d’euros du crédit stand-by contracté en 2009, à l’UE et à la Banque Mondiale. La somme représente des mensualités du capital, respectivement des intérêts et des commissions, selon les données transmises par le ministère des Finances. La plus grande partie de ce montant a été payée à l’UE, soit 1,254 milliards d’euros. Le pic de paiement de cette année était au mois de septembre, lorsque plus de 1,179 milliards d’euros ont été remboursés, tant à l’UE qu’à la Banque Mondiale. La Roumanie doit encore payer, jusqu’en 2023, plus de 3,5 milliards d’euros à la Banque Mondiale et à l’UE.
Statistique — Environ deux sur cinq personnes qui avaient un emploi l’année dernière vivaient en dessous du seuil de pauvreté, lit-on dans une publication de l’Institut national de la statistique de Roumanie (INS). En 2016, sur l’ensemble des personnes occupées, celles qui se situaient en dessous du seuil de pauvreté ont représenté 18,9%, soit 7,3% de moins que les personnes qui n’ont exercé aucune activité économique et sociale. Parmi les personnes ayant exercé une activité économique et sociale de type salarial ou à leur propre compte, des différences entre les sexes sont constatées : un homme sur 5 et respectivement une femme sur 7 ont été en dessous du seuil de pauvreté. En revanche, parmi les personnes non occupées ou inactives en 2016, l’écart entre les femmes et les hommes a été de 6,3 points de pourcentage. Quant à la situation des chômeurs, un sur deux est pauvre, les chômeurs hommes ayant la situation la plus difficile, par rapport aux femmes au chômage (deux fois plus d’hommes que de femmes).