27.03.2018 (mise à jour)
Réunion — Le Parlement de Bucarest s’est réuni ce mardi en séance solennelle à l’occasion du centenaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. A cette occasion, une déclaration censée rendre hommage aux auteurs de l’union historique d’il y a un siècle a été adoptée en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, de la première ministre, Viorica Dancila, de Sa Majesté Margarita, la dépositaire de la Couronne roumaine, du Patriarche de l’Eglise Orthodoxe roumaine, Daniel, et du vice-premier ministre moldave, Iurie Leanca et du chef du gouvernement de Chisinau, Andrian Candu. Province habitée par une population majoritaire roumaine et annexée par l’Empire des tsars, la Bessarabie a réintégré la Roumanie à la fin de la Première Guerre mondiale, le 27 mars 1918. L’URSS l’a annexée à nouveau, en juin 1940. Une partie de son territoire constitue l’actuelle République de Moldova. Dimanche, des dizaines de milliers de citoyens des deux Etats roumains sont sortis dans la rue pour réclamer l’union de la République de Moldova avec la Roumanie.
Newsroom, 27.03.2018, 18:44
Réunion — Le Parlement de Bucarest s’est réuni ce mardi en séance solennelle à l’occasion du centenaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. A cette occasion, une déclaration censée rendre hommage aux auteurs de l’union historique d’il y a un siècle a été adoptée en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, de la première ministre, Viorica Dancila, de Sa Majesté Margarita, la dépositaire de la Couronne roumaine, du Patriarche de l’Eglise Orthodoxe roumaine, Daniel, et du vice-premier ministre moldave, Iurie Leanca et du chef du gouvernement de Chisinau, Andrian Candu. Province habitée par une population majoritaire roumaine et annexée par l’Empire des tsars, la Bessarabie a réintégré la Roumanie à la fin de la Première Guerre mondiale, le 27 mars 1918. L’URSS l’a annexée à nouveau, en juin 1940. Une partie de son territoire constitue l’actuelle République de Moldova. Dimanche, des dizaines de milliers de citoyens des deux Etats roumains sont sortis dans la rue pour réclamer l’union de la République de Moldova avec la Roumanie.
Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a rencontré, mardi, à Zagreb, son homologue croate, Damir Krsticevic. Principal sujet à l’agenda — le renforcement de la coopération bilatérale en la matière. L’officiel roumain a affirmé que les parties commenceraient des discussions relatives à un transfert de technologie et à une coopération industrielle. Le ministre Fifor a été accompagné par des représentants de l’industrie roumaine de défense.
Corruption — Le Conseil supérieur de la magistrature de Bucarest avait décidé, mardi, d’adresser à la Commission européenne une lettre pour demander des éclaircissements relatifs aux demandes d’informations adressées par l’organisme européen aux autorités roumaines concernant certaines affaires de corruption. La semaine dernière, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, avait envoyé une lettre similaire au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Les deux lettres ont été rédigées après qu’un document de la Commission, datant d’octobre 2012, avait été publié par la presse nationale. Le ministère de la Justice se voyait demander des détails des dossiers en cours contre des politiciens et des hommes d’affaires connus. La première ministre a précisé que le ministère de la Justice lui avait confirmé qu’entre 2012 et 2018, la Commission avait fait de telles demandes. De telles informations ne sont pas en concordance avec le Mécanisme de coopération et de vérification, a ajouté Mme Dăncilă. Rappelons que par le MCV, la Commission suit les évolutions en matière de justice en Roumanie, dès son adhésion à l’UE, en 2007.
Intégrité — La Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a rejeté, mardi, la demande de réexamen envoyée par le président Klaus Iohannis pour le projet de loi par lequel les interdictions appliquées aux parlementaires par l’Agence nationale d’intégrité (ANI) jusqu’en 2013 cessent. Dans sa demande, le chef de l’Etat avait estimé qu’il s’agissait d’une mesure de clémence accordée aux parlementaires, qui affecte les normes d’intégrité et met en doute l’observation des engagements assumés par la Roumanie en tant que membre de l’UE. Selon le projet, adopté en décembre de l’année dernière, les interdictions appliquées aux députés et sénateurs suite aux rapports d’évaluation élaborés par l’ANI et qui avaient constaté le non-respect des dispositions légales relatives au conflit d’intérêts cessent de plein droit. La Chambre des députés est la première chambre saisie, et la demande de réexamen sera analysée par le plénum, puis par le Sénat, qui est l’assemblée décisionnelle dans cette affaire.
Expulsion — L’OTAN a décidé d’expulser sept diplomates de la Mission de la Russie auprès de l’Alliance, après l’attaque au gaz neurotoxique au Royaume Uni, a annoncé mardi son secrétaire général, Jens Stoltenberg. Il a déclaré que c’est un message très clair à l’adresse de la Russie qu’il existe des conséquences à son comportement. Au moins 23 pays, dont la Roumanie et les Etats Unis, ont décidé, à compter de lundi, d’expulser environ 120 diplomates russes — soit une mesure coordonnée de l’Occident. Le ministère roumain des Affaires étrangères a notifié l’ambassade de la Fédération de Russie à Bucarest qu’un de ses diplomates serait déclaré indésirable et qu’il serait tenu de quitter le territoire roumain. La décision de la Roumanie est, probablement, la « manifestation de la folie politique collective », a estimé l’ambassade de Russie à Bucarest.
Santé — Des centaines de syndicalistes du secteur de la santé ont organisé un piquet, ce mardi, devant le ministère de tutelle de Bucarest, et ils protesteront, jeudi, devant le Ministère du Travail. Ils réclament, entre autres, des majorations salariales à compter du 1er mars pour tout le personnel médical et de la Sécurité sociale, le renoncement au plafonnement des bonus à 30% et le remboursement des manques à gagner sur les revenus suite à la mise en place, le 1er janvier, des nouvelles réglementations salariales. Cela fait des années déjà que la Roumanie se confronte à un véritable exode des médecins et des infirmières vers l’Occident. Malgré des majorations salariales en vigueur depuis l’année dernière, le personnel médical continue d’être mécontent et menace d’entrer en grève générale. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, affirme que les syndicats n’ont pas de quoi se plaindre.
Grippe — En Roumanie, le nombre des personnes qui sont décédées des suites de la grippe saisonnière a grimpé à 119, selon le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Presque toutes les victimes souffraient de maladies chroniques et n’avaient pas été vaccinées. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, déclare qu’il n’existe pas d’épidémie de grippe en Roumanie pour le moment.