27.02.2014 (mise à jour)
Gouvernement – Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta négocie avec l’Union démocratique des Magyars de Roumanie la formation d’une nouvelle majorité aux côtés du Parti social démocrate, du Parti conservateur et de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, mais aussi l’entrée du parti de la minorité magyare dans le nouveau cabinet de Bucarest. Les négociations ont débuté après le retrait du Parti national libéral du gouvernement et le démantèlement de facto de l’Union sociale-libérale, l’alliance politique qui avait remporté les élections de 2012. Victor Ponta a annoncé qu’il présenterait un nouveau cabinet au Parlement de Bucarest le 4 mars. Jeudi, Calin Popescu Tariceanu, ex-premier ministre libéral qui a démissionné mercredi du Parti National Libéral, a annoncé la création officielle d’une nouvelle formation politique – le Parti Réformateur Libéral. Il s’est également dit intéressé à se porter candidat aux présidentielles, prévues pour la fin de l’année.
România Internațional, 27.02.2014, 19:09
Gouvernement – Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta négocie avec l’Union démocratique des Magyars de Roumanie la formation d’une nouvelle majorité aux côtés du Parti social démocrate, du Parti conservateur et de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, mais aussi l’entrée du parti de la minorité magyare dans le nouveau cabinet de Bucarest. Les négociations ont débuté après le retrait du Parti national libéral du gouvernement et le démantèlement de facto de l’Union sociale-libérale, l’alliance politique qui avait remporté les élections de 2012. Victor Ponta a annoncé qu’il présenterait un nouveau cabinet au Parlement de Bucarest le 4 mars. Jeudi, Calin Popescu Tariceanu, ex-premier ministre libéral qui a démissionné mercredi du Parti National Libéral, a annoncé la création officielle d’une nouvelle formation politique – le Parti Réformateur Libéral. Il s’est également dit intéressé à se porter candidat aux présidentielles, prévues pour la fin de l’année.
Visas – Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué le feu vert donné jeudi par le Parlement européen à une levée de lobligation de visa de courte durée pour les ressortissants moldaves désirant se rendre dans les pays de lUE. La République de Moldova devient le premier pays du Partenariat Oriental à bénéficier de la libéralisation du régime des visas. Les citoyens moldaves titulaires dun passeport biométrique pourront circuler librement dans les pays européens de lespace Schengen durant 90 jours par période de 180 jours. La libéralisation du régime des visas a compté parmi les priorités des coalitions pro-européennes après la soi-disant « Révolution Twitter » de Chisinau, en 2009, et la défaite électorale des communistes. La République de Moldova a conclu l’année dernière un accord d’association à l’UE.
Ukraine — Le gouvernement roumain a annoncé que 12 personnes blessées dans les affrontements de Kiev seraient soignées à Bucarest. Les blessés arriveront en Roumanie à bord d’un avion du ministère roumain de la Défense accompagnés d’une équipe du Smur roumain. L’Ukraine a demandé l’aide de plusieurs pays européens et l’Allemagne et la Pologne ont été les premiers Etats à offrir leur appui.
Economie — Le cabinet de Bucarest a approuvé la lettre d’intention, relative à l’accord de précaution conclue avec le FMI en automne dernier. Le document a été renvoyé au chef de l’Etat, Traian Basescu, qui doit la signer. Rappelons-le, le président avait menacé de ne pas signer le document si le gouvernement n’abandonne pas la majoration de l’accise sur les carburants.
Corruption — Les procureurs roumains ont dû traiter en 2013 plus de 7900 dossiers et mis en examen plus de mille personnes, un tiers de plus que l’année précédente, a déclaré aujourd’hui la présidente de la Direction nationale anti-corruption, Laura Kövesi, lors de la présentation du rapport d’activité de l’institution qu’elle dirige. Elle a précisé que le Parquet anti-corruption avait traduit en justice 6 ministres et membres du Parlement, 5 présidents et vice-présidents de conseils départementaux, des dizaines de maires, maires adjoints, magistrats, avocats, directeurs de compagnies nationales et d’autres institutions publiques. Laura Kövesi a souligné que la Direction nationale anti-corruption était une formule à succès inscrite dans le cadre de la réforme du système judiciaire de Roumanie et qu’elle constituait un exemple à suivre pour les institutions similaires des pays voisins.