27.01.2016 (mise à jour)
Rapport — Le rapport d’évaluation rendu public ce mercredi par la Commission européenne confirme une fois de plus les progrès constants enregistrés par la Roumanie dans les domaines visés — indique le gouvernement de Bucarest. Ce troisième rapport positif consécutif prouve le caractère durable et soutenable de la réforme de la Justice et de la lutte contre la corruption. Dans le même temps, le gouvernement roumain considère que ces progrès auraient été davantage mis en exergue si la Commission avait indiqué un délai de levée du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Le président Klaus Iohannis affirme, à son tour, que l’engagement de la Roumanie pour la consolidation de l’Etat de droit et l’indépendance de la justice est irréversible. Dans son rapport annuel, la Commission européenne constate les progrès enregistrés par la Roumanie dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption ; elle félicite des institutions telles la Direction nationale anti-corruption, mais critique le Parlement qui freine cette lutte, en donnant des avis négatifs sans motivation aux sollicitations des magistrats. Pour 2016, la Commission européenne attend des efforts renforcés de la part des autorités roumaines, pour prévenir la corruption et assurer les conditions nécessaires pour que les juges remplissent pleinement leurs attributions.
Newsroom, 27.01.2016, 18:46
Rapport — Le rapport d’évaluation rendu public ce mercredi par la Commission européenne confirme une fois de plus les progrès constants enregistrés par la Roumanie dans les domaines visés — indique le gouvernement de Bucarest. Ce troisième rapport positif consécutif prouve le caractère durable et soutenable de la réforme de la Justice et de la lutte contre la corruption. Dans le même temps, le gouvernement roumain considère que ces progrès auraient été davantage mis en exergue si la Commission avait indiqué un délai de levée du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Le président Klaus Iohannis affirme, à son tour, que l’engagement de la Roumanie pour la consolidation de l’Etat de droit et l’indépendance de la justice est irréversible. Dans son rapport annuel, la Commission européenne constate les progrès enregistrés par la Roumanie dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption ; elle félicite des institutions telles la Direction nationale anti-corruption, mais critique le Parlement qui freine cette lutte, en donnant des avis négatifs sans motivation aux sollicitations des magistrats. Pour 2016, la Commission européenne attend des efforts renforcés de la part des autorités roumaines, pour prévenir la corruption et assurer les conditions nécessaires pour que les juges remplissent pleinement leurs attributions.
Corruption — Le Bureau permanent du Sénat de la Roumanie a envoyé à la Commission juridique de la Chambre haute du Parlement la demande de la Direction nationale anti-corruption de lancer des poursuites pénales contre l’ex-vice-premier ministre et ministre de l’intérieur Gabriel Oprea. Il est accusé d’abus de fonctions dont une prise illégale d’intérêts et un autre fait remontant à la période lorsqu’il était ministre. Il est soupçonné d’avoir utilisé illégalement des ressources humaines et matérielles du ministère, et notamment abusé de son droit de recourir à des convois officiels. M. Oprea a demandé à ses collègues sénateurs de voter en faveur de la demande des procureurs anti-corruption, précisant qu’il ne souhaitait pas profiter de l’immunité parlementaire et qu’il était innocent de toutes les accusations.
Elections — Le premier ministre roumain Dacian Ciolos aura prochainement des discussions avec les leaders des partis politiques représentés au parlement sur la réintroduction, dans la loi électorale, d’un scrutin municipal à deux tours, a informé ce mercredi le porte-parole du gouvernement de Bucarest. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a récemment qualifié de bonne l’initiative des libéraux de proposer le retour à une élection des maires en deux tours de scrutin ; le président a toutefois précisé que c’était aux partis politiques et au gouvernement de trancher. Le PSD n’y est pas d’accord et a fait savoir qu’il envisageait même de boycotter les élections municipales de cette année si le gouvernement modifiait la procédure d’élire les édiles en chef. L’UDMR est, elle aussi, contre l’initiative des libéraux. Le parlement de Bucarest a adopté, l’année dernière, un paquet de lois portant sur les élections dans lequel il a maintenu la procédure actuellement en vigueur, celle d’un tour de scrutin unique pour élire les maires des villes et communes, procédure agréée à l’époque aussi bien par le PSD que par le PNL.
Holocauste — La Roumanie souhaite contribuer à la consolidation de l’éducation au sujet de l’Holocauste pour que les leçons du passé soient des pierres fondamentales pour la paix et la stabilité, a déclaré ce mercredi le ministre roumain des affaires étrangères, Lazar Comanescu, à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste. Il a aussi fait savoir que la Roumanie assumera, au mois de mars, la présidence de l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoa. Rappelons que la Roumanie a officellement reconnu l’Holocauste en 2004, un mémorial des victimes de l’Holocauste ayant été inauguré dans la capitale roumaine en 2009.
Météo — Les températures continuent de monter dans les prochaines 24h en Roumanie ; elles seront même au-dessus des normales de saison dans les régions collinaires et en montagne. Jeudi, le thermomètre affichera entre moins 3 et 4° au lever du jour et entre 2 et 17° en milieu de journée.