27.01.2015 (mise à jour)
Consultations — Le président roumain Klaus Iohannis et les partis et formations politiques parlementaires doivent se pencher mercredi sur les priorités législatives de la prochaine session du Parlement. Selon l’Administration présidentielle, les pourparlers porteront entre autres sur une meilleure organisation des élections à l’étranger, sur le financement des campagnes électorales et des partis politiques ainsi que sur les manières d’accélérer les procédures visant la levée de l’immunité parlementaire. C’est la 2e session des consultations de Klaus Iohannis avec les partis et les formations parlementaires depuis le début de son mandat en décembre dernier. Les premières discussions ont eu lieu le 12 janvier et ont mené à la conclusion d’un accord sur le financement de la Défense.
Newsroom, 27.01.2015, 19:10
Consultations — Le président roumain Klaus Iohannis et les partis et formations politiques parlementaires doivent se pencher mercredi sur les priorités législatives de la prochaine session du Parlement. Selon l’Administration présidentielle, les pourparlers porteront entre autres sur une meilleure organisation des élections à l’étranger, sur le financement des campagnes électorales et des partis politiques ainsi que sur les manières d’accélérer les procédures visant la levée de l’immunité parlementaire. C’est la 2e session des consultations de Klaus Iohannis avec les partis et les formations parlementaires depuis le début de son mandat en décembre dernier. Les premières discussions ont eu lieu le 12 janvier et ont mené à la conclusion d’un accord sur le financement de la Défense.
MCV — Les rapports de la Commission européenne sur les progrès de la Roumanie et de la Bulgarie dans la lutte contre la corruption et dans la réforme du système judiciaire, rapports réalisés dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification, seront débattus mercredi par le Collège des commissaires et publiés le même jour. Récemment, dans une interview pour Radio Roumanie, le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, avait déclaré que la Roumanie était un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la justice. En témoignent l’efficacité de sa lutte contre la corruption et le fait que 3 nouveaux codes ont été introduits en une seule année. Notons aussi que le Mécanisme de Coopération et de Vérification a été mis en place en janvier 2007, lors de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’UE.
Démission – Le président roumain Klaus Iohannis a accepté mardi la démission du chef du Service roumain de renseignements, George Maior, a fait savoir l’administration présidentielle. Sa démission survient une semaine après que M. Maior ait durement critiqué la décision de la Cour Constitutionnelle de déclarer non constitutionnelle la loi de la cybersécurité, partie d’un paquet de lois portant sur la sécurité nationale. George Maior, 48 ans, est diplomate, ancien homme politique et professeur d’université. Il était le chef du Service roumain de renseignements depuis octobre 2006
Révolution — La Cour européenne des droits de l’homme a condamné mardi la Roumanie à payer plus de 800.000 euros pour les retards du Dossier de la Révolution”, qui mène une enquête sur les événements ayant conduit à la chute du régime communiste en Roumanie, en décembre 1989. Selon la Cour, l’importance de ce dossier pour la société roumaine aurait dû motiver les autorités à l’instrumenter avec célérité. De l’avis de la Cour, le passage du temps nuit à l’enquête et risque de compromettre définitivement les chances qu’elle soit menée à bien. Pour sa part, le gouvernement de Bucarest se défend affirmant qu’il s’agit d’un cas complexe, ayant à l’origine « un événement politique sensible », avec de nombreuses personnes impliquées et un enjeu politique et social majeur. Selon les statistiques officielles, plus d’un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3000 ont été blessées pendant la révolution anticommuniste de décembre 1989.
Crise ukrainienne — Jeudi, à Bruxelles, lors de la réunion extraordinaire des ministres des AE de l’UE, la Roumanie plaidera pour le renforcement du régime des sanctions contre la Russie, dans le contexte de la détérioration de la sécurité dans l’est de l’Ukraine, a déclaré le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu.