26.02.2021 (mise à jour)
Réunion – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a participé, jeudi et vendredi, à la réunion extraordinaire du Conseil européen, organisée par visioconférence. Se référant aux certificats de vaccination, il sest prononcé en faveur dune approche coordonnée et unitaire au niveau européen, précisant que ceux-ci devraient être utilisés à des fins médicales. Les leaders européens se sont mis d’accord qu’une action coordonnée de lutte contre la pandémie était nécessaire, mais n’ont pas réussi à dépasser leurs désaccords quant à la mise en place d’un passeport vaccinal. Le chef de l’Etat roumain a apprécié les efforts de la Commission européenne pour gérer la pandémie tant sur le plan de lacquisition et de la distribution de vaccins que sur celui du fonctionnement du marché intérieur de l’Union. Par ailleurs, les participants à la réunion ont réaffirmé l’engagement de l’UE à coopérer étroitement avec l’OTAN, ainsi qu’à renforcer les partenariats avec lONU et les principaux partenaires régionaux. Klaus Iohannis a déclaré que la Roumanie soutenait la mise en œuvre des initiatives de l’Union dans le domaine de la défense et de la sécurité, tout en garantissant une pleine complémentarité avec l’OTAN, qui reste le fondement de la défense collective des Etats alliés. Il a fermement soutenu le renforcement du dialogue politique et le développement du partenariat stratégique UE-OTAN, soulignant que la relation transatlantique est essentielle pour la sécurité de l’Union.
Newsroom, 26.02.2021, 18:52
Réunion – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a participé, jeudi et vendredi, à la réunion extraordinaire du Conseil européen, organisée par visioconférence. Se référant aux certificats de vaccination, il sest prononcé en faveur dune approche coordonnée et unitaire au niveau européen, précisant que ceux-ci devraient être utilisés à des fins médicales. Les leaders européens se sont mis d’accord qu’une action coordonnée de lutte contre la pandémie était nécessaire, mais n’ont pas réussi à dépasser leurs désaccords quant à la mise en place d’un passeport vaccinal. Le chef de l’Etat roumain a apprécié les efforts de la Commission européenne pour gérer la pandémie tant sur le plan de lacquisition et de la distribution de vaccins que sur celui du fonctionnement du marché intérieur de l’Union. Par ailleurs, les participants à la réunion ont réaffirmé l’engagement de l’UE à coopérer étroitement avec l’OTAN, ainsi qu’à renforcer les partenariats avec lONU et les principaux partenaires régionaux. Klaus Iohannis a déclaré que la Roumanie soutenait la mise en œuvre des initiatives de l’Union dans le domaine de la défense et de la sécurité, tout en garantissant une pleine complémentarité avec l’OTAN, qui reste le fondement de la défense collective des Etats alliés. Il a fermement soutenu le renforcement du dialogue politique et le développement du partenariat stratégique UE-OTAN, soulignant que la relation transatlantique est essentielle pour la sécurité de l’Union.
Coronavirus – La Roumanie modifie son calcul du taux d’incidence du coronavirus – à partir de vendredi, les foyers de contaminations, dont les infections nétaient pas prises en compte dans les chiffres nationaux de la pandémie, sajouteront au bilan rendu public chaque jour. Les autorités de Bucarest affirment que la nouvelle règle respecte la pratique internationale en la matière et que d’autres pays appliquent déjà ce calcul. D’après Raed Arafat, le chef du Département pour les situations d’urgence, cela entraînera une légère hausse du taux d’incidence. Il s’agit, dans la plupart des cas, de rajouter aux bilans quotidiens les chiffres des foyers de contamination détectés dans les hôpitaux et dans les centres de soins. Ce vendredi 26 février, on a fait état de plus de 3.700 nouvelles contaminations en 24 heures, sur environ 36.000 tests de dépistage effectués à léchelle nationale. Depuis le début de la pandémie, plus de 795.000 personnes ont été testées positives en Roumanie et 20.200 sont décédées des suites de la maladie.
Budget – A Bucarest, les commissions spécialisées du Parlement ont poursuivi,
vendredi, les débats sur le projet de loi de finances pour l’année en cours.
Les budgets des principaux ministères ont été approuvés et plusieurs articles
ont été votés, tous sous la forme proposée par l’Exécutif. Aucun des nombreux
amendements déposés par l’opposition n’a été accepté. Selon le calendrier
établi par les Bureaux permanents réunis, la séance conjointe de la Chambre des
députés et du Sénat sur le budget est prévue pour lundi et le vote final aura
lieu mardi. Au niveau consolidé, le déficit de l’année en cours est estimé à
7,16% du PIB, tandis que le projet de budget repose sur une croissance
économique de 4,31%.
Auto – Les constructeurs automobiles implantés en Roumanie sont eux aussi affectés par la pénurie de semi-conducteurs qui touche l’industrie automobile mondiale. L’usine Ford de Craiova, dans le sud-ouest de la Roumanie, annonce la mise à l’arrêt sa production de véhicules et de moteurs pour une durée de huit jours, avec une reprise prévue le 10 mars. Pendant ce temps, les salariés seront payés conformément aux accords établis entre la compagnie et les syndicats, tout en respectant la législation en la matière, indiquent les représentants de Ford. Ce mois-ci, l’usine Dacia Renault de Mioveni, dans le sud du pays, avait elle aussi arrêté sa production pendant cinq jours. La crise des semi-conducteurs dans l’industrie automobile devrait s’étendre sur quelques mois encore et pourrait entrainer une baisse de la production mondiale de plus d’un million de voitures en 2021 – estiment les spécialistes.
Défense – Plus de 700 militaires, 13 navires, 9 aéronefs, un véhicule militaire d’intervention en zone pyrotechnique et un véhicule sous-marin téléguidé prennent part à l’exercice Poséidon 21 organisé par les Forces navales roumaines entre le 26 février et le 6 mars. C’est le premier exercice militaire international qui a lieu cette année dans le bassin de la mer Noire. Y prendront part des forces armées et des moyens militaires de Belgique, France, Grèce, Roumanie, Espagne, Etats-Unis et Turquie. Poséidon 21, caractérisé par un degré de complexité élevé, est compris dans le programme d’instruction de l’OTAN proposé par la Roumanie eu sommet de l’OTAN de Varsovie de 2016, qui vise à renforcer les mesures de sécurité du flanc européen de sud-est et à assurer une présence militaire continue dans la région de la mer Noire.