26.01.2017 (mise à jour)
Budget — Le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a fait savoir que le projet de budget 2017 de la Roumanie serait parachevé vendredi en réunion gouvernementale et soumis au Parlement de Bucarest le même jour. Il a assuré que toutes les mesures prévues dans le programme de gouvernance de la majorité de gauche formée du PSD et de l’ALDE avaient été prises en compte. La majeure partie des fonds ira aux ministères des Transports, de l’Agriculture, de la Santé et aux PMEs. Par contre, les ministères de l’Education, du Développement régional, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, ainsi que l’Administration présidentielle, le Service roumain de renseignement extérieur et les deux Chambres du Parlement se verront réduire leurs budgets, a encore précisé le premier ministre Grindeanu. Le projet de budget table sur une croissance économique de 5,2% et un déficit public estimé à 2,96% du PIB. Le président Klaus Iohannis critique la diminution des budgets pour les institutions dans le domaine de la sécurité nationale. Le chef de l’Etat a envoyé jeudi une lettre au premier ministre dans laquelle il qualifie la réduction de ces budgets non seulement d’injustifiée, mais aussi d’absolument inopportune.
România Internațional, 26.01.2017, 18:59
Budget — Le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a fait savoir que le projet de budget 2017 de la Roumanie serait parachevé vendredi en réunion gouvernementale et soumis au Parlement de Bucarest le même jour. Il a assuré que toutes les mesures prévues dans le programme de gouvernance de la majorité de gauche formée du PSD et de l’ALDE avaient été prises en compte. La majeure partie des fonds ira aux ministères des Transports, de l’Agriculture, de la Santé et aux PMEs. Par contre, les ministères de l’Education, du Développement régional, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, ainsi que l’Administration présidentielle, le Service roumain de renseignement extérieur et les deux Chambres du Parlement se verront réduire leurs budgets, a encore précisé le premier ministre Grindeanu. Le projet de budget table sur une croissance économique de 5,2% et un déficit public estimé à 2,96% du PIB. Le président Klaus Iohannis critique la diminution des budgets pour les institutions dans le domaine de la sécurité nationale. Le chef de l’Etat a envoyé jeudi une lettre au premier ministre dans laquelle il qualifie la réduction de ces budgets non seulement d’injustifiée, mais aussi d’absolument inopportune.
Justice — Le ministère roumain de la Justice a annoncé, jeudi, qu’il organiserait, le 30 janvier, un débat public en marge des projets gouvernementaux de décrets d’urgence portant grâce de certaines peines et modification des Codes pénal et de procédure pénale. Mercredi, le Conseil supérieur de la magistrature de Bucarest a donné des avis négatifs aux deux projets. Les avis, demandés par le ministère de la Justice, a un caractère consultatif. Les projets prévoient, entre autres, de gracier entièrement les peines de prison ferme allant jusqu’à 5 ans compris, ainsi que celles soumises à une amende judiciaire. Les récidivistes et ceux qui ont commis une série d’infractions prévues par le Code pénal ou par des lois spéciales ne bénéficieraient pas de la grâce. Quant au projet de modification du Code pénal, il prévoit que l’abus de fonctions sera considéré infraction uniquement si le préjudice causé est supérieur à 200.000 lei, l’équivalent de 44.000 euros, et la limite maximum de la peine devrait passer de 7 années de prison à 3. Les deux projets ont été contestés de manière véhémente par l’opposition parlementaire de Roumanie, ainsi que par des dizaines de milliers de gens qui sont descendus dans les rues à la fin de la semaine dernière, et auxquels le président Klaus Iohannis s’est joint aussi. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, allègue que les modifications sont nécessaires pour résoudre le surpeuplement carcéral et pour harmoniser la législation sur les décisions de la Cour constitutionnelle.
Renseignement — Le Service roumain de renseignement adoptera un code d’éthique professionnelle à l’intention de ses employés et qui devrait bientôt paraître au Journal officiel, a annoncé le patron de l’institution, Eduard Hellvig. Selon ce dernier, le document clarifiera sans équivoque les éventuelles situations d’incompatibilité dans lesquelles pourrait se retrouver un agent de renseignement. Cette annonce survient après que la direction du Service roumain de renseignement eut été entendue mercredi par la Commission parlementaire chargée du contrôle de cette institution. A l’issue de ces auditions qui ont duré plus de sept heures, le patron des renseignements roumains a déclaré que l’institution qu’il dirige est, ces jours-ci, la cible d’attaques sans précédent. Il a toutefois assuré que le Service roumain de renseignement ne s’était impliqué et ne s’impliquerait pas dans les jeux de pouvoir.
Perquisitions — Sous la houlette des procureurs de la Direction dInvestigation des Infractions liées au Crime Organisé et au Terrorisme –DIICOT-, les policiers roumains ont effectué des perquisitions aux domiciles des personnes soupçonnées de trafic de migrants, apprend-on dans un communiqué de la Police roumaine. L’action se déroule dans plusieurs comptés à travers le pays et dans la capitale. Selon les résultats des enquêtes, dans l’intervalle août-décembre 2016, un groupe criminel organisé, spécialisé dans le trafic de migrants sur la route Turquie-Roumanie-Hongrie, aurait introduit en Roumanie de façon clandestine et répétée une centaine de ressortissants siréniens, irakiens, turcs, afghans et marocains, qui devaient par la suite franchir la frontière roumano-hongroise, pour gagner l’Allemagne. Cinq transports de migrants ont été interceptés, dont un camion citerne où se cachaient 42 personnes, dont 18 mineurs. Rappelons que ces derniers mois la police roumaine aux frontières a été confrontée à de nombreuses tentatives de passage illégal des frontières du sud et de l’ouest du pays.
APCE — Le sénateur social-démocrate roumain Titus Corlăţean, ancien chef de la diplomatie de Bucarest, a été reconduit à la tête de la sous commission sur le Proche Orient et le monde arabe de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope (APCE). L’événement, auquel ont participé les délégués des Législatifs d’Israël et de Palestine, a eu lieu à Strasbourg, dans le cadre de la session ordinaire de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope. Selon un communiqué du Sénat de Bucarest, les intervenants ont mis en exergue la nécessité de poursuivre le processus de paix israélo-palestinien et ont débattu de sujets tels la solution à deux Etats cohabitant en paix et en sécurité, le Daesh et le terrorisme international. La sous – commission se penchera aussi sur d’autres thèmes d’intérêt pour la région du Proche Orient.