25.11.2014 (mise Ă jour)
DĂ©fense — Le Conseil suprĂȘme de dĂ©fense de la Roumanie sâest rĂ©uni mardi Ă Bucarest pour la derniĂšre fois sous la direction de Traian BÄsescu, avant la fin de son deuxiĂšme mandat en tant que prĂ©sident de la Roumanie, le 21 dĂ©cembre. Les membres du CSAT ont dĂ©cidĂ© de se prononcer sur les propositions de budget pour 2015 des institutions ayant des attributions dans le domaine de la sĂ©curitĂ© nationale et les orientations stratĂ©giques de la Roumanie lorsque le gouvernement aura une image claire des ressources Ă sa disposition. Le Conseil a approuvĂ© les orientations stratĂ©giques de la Roumanie de dĂ©veloppement de lâinfrastructure Ă©nergĂ©tique, dans le contexte des Ă©volutions europĂ©ennes en la matiĂšre. Le chef de lâEtat a demandĂ© au gouvernement dâĂ©laborer une stratĂ©gie concernant le transit du gaz qui sera exploitĂ© en mer Noire, censĂ© assurer notamment le nĂ©cessaire de consommation de la Roumanie et de la RĂ©publique de Moldova, tandis que le surplus serait destinĂ© Ă lâexportation. En ce qui concerne la participation de lâarmĂ©e roumaine Ă la mission de lâOTAN Resolute Support dâAfghanistan en 2015, le CSAT a approuvĂ© un renfort de forces jusquâĂ 450 militaires, et un seuil maximum de 650 militaires a Ă©tĂ© fixĂ©. Sur la crise ukrainienne, les membres du Conseil ont conclu quâelle affectait des domaines dâintĂ©rĂȘt stratĂ©gique de la Roumanie, tels que la sĂ©curitĂ© maritime et aĂ©rienne, Ă©conomique, prĂ©sentait des menaces asymĂ©triques, mais quâelle affectait aussi la dimension politique des relations de la Roumanie avec les Etats de la rĂ©gion, et avec la Russie.
RomĂąnia InternaÈional, 25.11.2014, 20:28
DĂ©fense — Le Conseil suprĂȘme de dĂ©fense de la Roumanie sâest rĂ©uni mardi Ă Bucarest pour la derniĂšre fois sous la direction de Traian BÄsescu, avant la fin de son deuxiĂšme mandat en tant que prĂ©sident de la Roumanie, le 21 dĂ©cembre. Les membres du CSAT ont dĂ©cidĂ© de se prononcer sur les propositions de budget pour 2015 des institutions ayant des attributions dans le domaine de la sĂ©curitĂ© nationale et les orientations stratĂ©giques de la Roumanie lorsque le gouvernement aura une image claire des ressources Ă sa disposition. Le Conseil a approuvĂ© les orientations stratĂ©giques de la Roumanie de dĂ©veloppement de lâinfrastructure Ă©nergĂ©tique, dans le contexte des Ă©volutions europĂ©ennes en la matiĂšre. Le chef de lâEtat a demandĂ© au gouvernement dâĂ©laborer une stratĂ©gie concernant le transit du gaz qui sera exploitĂ© en mer Noire, censĂ© assurer notamment le nĂ©cessaire de consommation de la Roumanie et de la RĂ©publique de Moldova, tandis que le surplus serait destinĂ© Ă lâexportation. En ce qui concerne la participation de lâarmĂ©e roumaine Ă la mission de lâOTAN Resolute Support dâAfghanistan en 2015, le CSAT a approuvĂ© un renfort de forces jusquâĂ 450 militaires, et un seuil maximum de 650 militaires a Ă©tĂ© fixĂ©. Sur la crise ukrainienne, les membres du Conseil ont conclu quâelle affectait des domaines dâintĂ©rĂȘt stratĂ©gique de la Roumanie, tels que la sĂ©curitĂ© maritime et aĂ©rienne, Ă©conomique, prĂ©sentait des menaces asymĂ©triques, mais quâelle affectait aussi la dimension politique des relations de la Roumanie avec les Etats de la rĂ©gion, et avec la Russie.
Diplomatie — Le nouveau ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Bogdan Aurescu, a annoncĂ© mardi que sa premiĂšre visite en tant que chef de la diplomatie serait Ă ChiĆinÄu, le 1er dĂ©cembre, fĂȘte nationale de la Roumanie, un jour aprĂšs les Ă©lections parlementaires en RĂ©publique de Moldova. Bogdan Aurescu a soulignĂ© que le scrutin Ă©tait un moment historique pour ce pays qui doit marquer la consolidation du parcours irrĂ©versible vers lâEurope et la continuation des rĂ©formes dĂ©mocratiques. Le cas Ă©chĂ©ant, tous les efforts du gouvernement pro europĂ©en de Chisinau, de lâUE, Roumanie comprise, dans cette voie seront nuls, a encore ajoutĂ© le chef de la diplomatie de Bucarest. Il a encore annoncĂ© que sa deuxiĂšme visite officielle serait Ă Bruxelles, Ă la rĂ©union des ministres des Affaires Ă©trangĂšres de lâOTAN, le 2 dĂ©cembre. Les 4 et 5 dĂ©cembre, il se trouvera Ă BĂąle, en Suisse, Ă la rĂ©union des chefs des diplomaties des Etats de lâOSCE.
Justice — La Cour suprĂȘme de Bucarest a dĂ©clarĂ© recevable le recours dans le dossier dâincompatibilitĂ© du prĂ©sident Ă©lu, Klaus Iohannis, et a fixĂ© la premiĂšre audience de jugement le 14 janvier. En 2013, Klaus Iohannis a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© en Ă©tat dâincompatibilitĂ© par lâAgence nationale dâintĂ©gritĂ© ANI, parce quâil Ă©tait en mĂȘme temps maire de la ville de Sibiu (centre) et reprĂ©sentant de la municipalitĂ© dans lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de deux sociĂ©tĂ©s commerciales. UltĂ©rieurement, une juridiction locale a infirmĂ© le rapport de lâANI, mais lâagence a saisi la cour dâun recours. Klaus Iohannis deviendra chef de lâEtat aprĂšs le 21 dĂ©cembre, date oĂč le mandat de lâactuel chef de lâEtat sâachĂšve.
Vote — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a assumĂ© ce mardi devant le Parlement de Bucarest lâĂ©chec de lâorganisation du deuxiĂšme tour de la prĂ©sidentielle scrutin dans la diaspora, en soulignant quâil en avait dĂ©jĂ payĂ© le prix politique. Victor Ponta, qui vient de perdre le scrutin face Ă Klaus Iohannis, a dĂ©clarĂ© quâun changement de la loi Ă©lectorale sâimposait et a proposĂ© au Parlement dâintroduire le vote Ă©lectronique ou par correspondance. Il a Ă©galement plaidĂ© en faveur de lâidĂ©e que tous les leviers relevant de lâorganisation des Ă©lections soient concentrĂ©s entre les mains dâun seul organisme comme lâAutoritĂ© Ă©lectorale permanente. Le Parti national libĂ©ral, (dopposition, de centre-droit) affirmait que Victor Ponta et son cabinet Ă©taient responsables pour la mauvaise gestion du scrutin dans la diaspora, lorsque de longues files dâattente se sont formĂ©es devant les bureaux de vote et que de nombreux Roumains nâont pas pu voter. Le dĂ©bat au Parlement Ă ce sujet a eu lieu Ă lâinitiative des libĂ©raux. Deux ministres des Affaires Ă©trangĂšres ont dĂ©missionnĂ© sur la toile de fond du scandale autour du vote des Roumains de lâĂ©tranger, alors que le Parquet gĂ©nĂ©ral a ouvert une enquĂȘte dans cette affaire.