25.09.2014
Exécution – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a condamné sévèrement la décapitation, en Algérie, du Français Hervé Gourdel, par un groupe lié à lorganisation Etat islamique. Le responsable roumain s’est dit choqué et révolté par cet acte d’une cruauté inimaginable. Par ailleurs, Corlatean a réaffirmé l’engagement ferme assumé par la Roumanie concernant son implication dans tous les efforts visant la lutte contre la violence extrémiste. Rappelons que les militants membres d’un groupe terroriste proche de l’EI ont tué par décapitation le touriste français Hervé Gourdel, 55 ans, après l’expiration d’un ultimatum donné à la France pour stopper ses frappes aériennes contre l’Etat islamique. C’est la quatrième exécution par décapitation opérée par les islamistes après celles perpétrées contre deux journalistes américains et un britannique. Entre temps, les attaques militaires perpétrées par les Etats-Unis et leurs alliés se sont poursuivies en Syrie, visant principalement les raffineries contrôlées par le groupe islamique.
Newsroom, 25.09.2014, 19:17
Incompatibilité — La Haute Cour de Cassation et de Justice a reporté au 30 septembre le dossier dans lequel le maire de Sibiu, Klaus Johannis avait été déclaré incompatible par l’Agence nationale d’intégrité. L’institution accuse M Johannis de détenir simultanément les fonctions de maire et de représentant de la municipalité dans l’assemblée générale d’une société. Une autre instance avait déjà infirmé le rapport de l’Agence, mais celle–ci s’est pourvue en appel. Aux termes de la législation roumaines, les personnes déclarées incompatibles ne peuvent pas occuper des fonctions publiques pendant trois ans. Klaus Johannis est le candidat de l’Alliance Chrétienne-libérale qui réunit les partis national libéral et démocrate libéral, d’opposition, au scrutin présidentiel de ce novembre.
Selon les sondages d’opinion, Klaus Johannis devrait arriver au 2e tour de scrutin, où il affrontera le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. 14 candidats briguent le mandat de président, a fait savoir le Bureau électoral central. Parmi eux, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, l’eurodéputée indépendante Monica Macovei et Elena Udrea, leader du Parti du mouvement populaire, proche du président sortant Traian Basescu.
Corruption — Une ancienne directrice de lycée a été condamnée jeudi à trois ans de prison avec sursis dans un dossier de corruption. Elle est accusée d’avoir prétendu de l’argent auprès des élèves de la Terminale en échange de la promission de les aider à passer leur baccalauréat. Le Tribunal l’a également condamnée à une centaine de jours de travail pour le bénéfice de la communauté. La sentence n’est pas définitive. Par ailleurs, jeudi encore, les procureurs anti-corruption ont décidé d’engager la poursuite pénale contre l’ancien député social-démocrate, Adrian Simionescu, soupçonné d’évasion fiscale. Il est accusé d’implication dans une ingénierie financière aux outillages agricoles visant à éluder le paiement de la TVA. Le préjudice créé au budget de l’Etat s’élève à quelque 1,2 millions d’euros.
Contrebande — La Direction générale des douanes de Roumanie a signé un protocole de collaboration avec trois grandes compagnies de tabac pour lutter ensemble contre la contrebande. Selon un rapport de la Direction sur les 8 premiers mois de l’années, le prix total des cigarettes de contrebande saisies dépasse les six millions d’euros. Les fabricants de cigarettes affirment, à leur tour, que le marché noir représente 17% du marché total du domaine. Par ailleurs, des policiers roumains ont participé à la plus ample opération menée ces jours-ci par Europol dans tous les 28 Etats membres de l’UE. Ils ont effectué des perquisitions à l’aéroport de Bucarest et aux points de passage de la frontière où ils ont arrêté plusieurs personnes. L’opération appelée Archimède a visé plusieurs structures criminelles du continent européen.
Satellite — La Roumanie souhaite construire d’ici quelques années son propre satellite, afin de diminuer les tarifs des communications, a déclaré jeudi le ministre chargé de la société informationnelle, Razvan Cotovelea. A son avis, une telle démarche permettrait à l’Etat et aux compagnies privées de débourser dans ce domaine deux fois et demi de moins qu’elles le font à présent. Le satellite devrait couvrir tous les types de communications, y compris celles spéciales propres aux ministère de la Défense et des Affaires étrangères. Le coût minimal d’un tel satellite est de 70, 80 millions d’euros, a précisé encore le responsable roumain.