25.06.2016
Brexit – Les représentants des 6 Etats membres fondateurs de l’UE se sont réunis ce samedi à Berlin, dans le contexte de la décision des Britanniques de quitter le bloc communautaire. Les ministres des AE d’Allemagne, de France, d’Italie, de Belgique, de Luxembourg et des Pays Bas se sont penchés sur le processus et la vitesse de la mise en œuvre du Brexit. Avant d’entrer en réunion, le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a déclaré qu’il était important de garder le calme. «Suite à la décision de la Grande Bretagne de quitter l’UE, nous ne pouvons pas entrer en récession ou dans une période d’inactivité», a-t-il encore ajouté. Selon l’AFP, les six ministres ont en particulier relevé la nécessité d’une action commune contre la crise économique, le chômage, sur la crise migratoire ou encore en matière de sécurité intérieure ou extérieures après les récentes attaques djihadistes à Paris ou Bruxelles. Les Britanniques ont fait leur choix, mais « l’Europe que nous voulons, même s’il faut l’améliorer, même s’il faut la transformer, même s’il faut aussi être encore plus efficace, nous voulons la faire vivre », a affirmé le ministre français des AE, Jean Marc Ayrault, cité par Reuters.
Newsroom, 25.06.2016, 13:23
Brexit – Les représentants des 6 Etats membres fondateurs de l’UE se sont réunis ce samedi à Berlin, dans le contexte de la décision des Britanniques de quitter le bloc communautaire. Les ministres des AE d’Allemagne, de France, d’Italie, de Belgique, de Luxembourg et des Pays Bas se sont penchés sur le processus et la vitesse de la mise en œuvre du Brexit. Avant d’entrer en réunion, le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a déclaré qu’il était important de garder le calme. «Suite à la décision de la Grande Bretagne de quitter l’UE, nous ne pouvons pas entrer en récession ou dans une période d’inactivité», a-t-il encore ajouté. Selon l’AFP, les six ministres ont en particulier relevé la nécessité d’une action commune contre la crise économique, le chômage, sur la crise migratoire ou encore en matière de sécurité intérieure ou extérieures après les récentes attaques djihadistes à Paris ou Bruxelles. Les Britanniques ont fait leur choix, mais « l’Europe que nous voulons, même s’il faut l’améliorer, même s’il faut la transformer, même s’il faut aussi être encore plus efficace, nous voulons la faire vivre », a affirmé le ministre français des AE, Jean Marc Ayrault, cité par Reuters.
Bruxelles – A Bruxelles, le président de la Commission Européenne, Jean Claude Junker a accepté la démission du commissaire britannique à la stabilité financière, Jonathan Hill, dont le portefeuille sera offert au vice – président de la Commission, Valdis Dombrovskis. Selon les Traités de l’UE, un pays peut nommer un seul commissaire pour un portefeuille au sein de l’Exécutif communautaire. Jean Claude Junker se déclare donc ouvert à discuter avec le premier ministre britannique sur une nouvelle nomination et sur l’attribution d’un nouveau portefeuille de la Commission Européenne. Par ailleurs, la première ministre de l’Ecosse, Nicola Sturgeon, a déclaré qu’elle souhaitait avoir des « discussions immédiates » avec Bruxelles pour « protéger la place de l’Ecosse au sein de l’UE ».
Finances – Les possibles coûts pour les finances de la Grande Bretagne générés par sa décision de quitter l’UE ont été soulignés par plusieurs avertissements de la part des agences de notation internationales. Selon Moody’s, la Grande Bretagne est confrontée à une longue période d’incertitude caractérisée par une confiance diminuée et par la baisse des dépenses dans le secteur des investissements, ce qui pourrait engendrer un ralentissement de sa croissance économique. Selon l’AFP, l’agence Moody’s a abaissé vendredi de stable à négative la perspective de la note du Royaume-Uni après la victoire du Brexit, signifiant qu’elle pourrait dégrader cette note dans un avenir proche. Elle craint aussi que les finances publiques du pays s’affaiblissent davantage que prévu. L’agence rappelle que l’UE est le premier partenaire commercial du Royaume-Uni, absorbant 44% de ses exportations tandis que 48% des investissements étrangers directs vers le Royaume-Uni viennent aussi de l’UE. Pour sa part le président de l’Eurogroupe a fait savoir que l’accès limité à l’UE était le prix à payer par la Grande Bretagne, et que le Brexit pourrait déterminer certaines compagnies à quitter Londres, affirment les correspondants de la BBC.
Diaspora – Le ministre chargé des relations avec les Roumains de l’étranger, Dan Stoenescu, a assuré ses compatriotes se trouvant en Grande Bretagne qu’il n’y aurait pas de changements imminents en ce qui concerne leur situation et que rien ne changerait dans l’interaction entre les deux pays, dans les semaines à suivre. Il a également précisé que, dans le cadre des prochaines négociations, la Roumanie visera plusieurs éléments, dont la dimension sociale et l’impact de ce référendum sur les droits et les libertés des ressortissants roumains, sans oublier les aspects de nature économique et commerciale, les conséquences sur les exportations roumaines, ainsi que les effets indirects sur l’économie européenne. La Roumanie assurera la présidence tournante de l’UE en 2019 et elle aura un mot important à dire dans le processus du Brexit, a encore affirmé le ministre Dan Stoenescu. Il a aussi demandé aux Roumains qui se proposent de partir travailler à l’étranger de bien analyser chaque offre et de se faire embaucher sur la base d’un contrat ferme, avec des clauses claires.
Taux de change – En Roumanie, l’euro a augmenté à 4, 53 lei, soit 2 bani de plus par rapport à la session précédente, a fait savoir la Banque nationale de Roumanie. De l’avis des analystes, c’est un impact moindre par rapport aux attentes aux turbulences sur les marchés financiers engendrées par le vote des Britanniques en faveur du Brexit. Par ailleurs, le leu s’est déprécié beaucoup plus par rapport au dollar, arrivant à un taux de change de 4,7 lei pour un dollar. Les résultat du référendum britannique a également entraîné la croissancen en Roumanie, de l’indicateur selon lequel sont calculés les taux d’intérêts trimestriles pour les crédits en lei, soit à 0,80% par rapport à 0,75%, sa valeur des 3 derniers mois.
Justice – Un ancien ministre des Transports, Relu Fenechiu, et un ancien directeur au sein du ministère de la Justice, Ion Krech, ont été placés vendredi soir en détention provisoire pour 30 jours. La décision n’est pourtant pas définitive. Relu Fenechiu est accusé de trafic d’influence et de blanchiment d’argent, après avoir reçu entre 2012 et 201, 620.000 euros d’une société de logiciels, soit 15% de la valeur totale de deux contrats avec le Ministère de la Justice de Bucarest.
Traductions – Le traducteur roumain Constantin Geambașu a été récompensé du plus important prix polonais destiné aux auteurs qui font la promotion de la littérature polonaise à travers le monde – Transatlantyk. Le jury a apprécié l’activité de 45 ans de Constantin Geambașu, professeur à l’Université de Bucarest. Slaviste et poloniste, celui-ci a traduit plus de 50 livres polonais en roumain. Grâce à lui, les Roumains peuvent lire aujourd’hui, dans leur propre langue, les créations de 3 lauréats polonais du Nobel de Littérature.
Météo – Les températures élevées persistent en Roumanie ce week-end, la météo s’annonce caniculaire par endroits dans l’ouest et le sud du pays. L’indice température – humidité dépassera le seuil critique des 80 unités, par conséquent il y aura toujours un inconfort thermique accentué dans le sud-ouest. On attend des pluies à verse et des orages dans l’après-midi notamment sur le relief et par endroits sur le centre, l’ouest et le nord-ouest. Les températures maximales de ce samedi iront de jusqu’à 29 degrés sur le littoral de la Mer Noire et jusqu’à 35 degrés dans l’ouest du pays et dans le sud le long de la vallée du Danube.