25.02.2022

Newsroom, 25.02.2022, 13:31

Conflit – Des troupes russes
approchaient vendredi de Kiev depuis le nord-est et l’est, une avancée qui
s’ajoute à l’offensive depuis le nord annoncée plus tôt dans la matinée, selon
la page Facebook de l’état-major de l’armée ukrainienne, citée par l’AFP. Dans la nuit de jeudi à vendredi, après une brève pause, la
Russie a repris ses tirs de missiles
sur l’Ukraine, mais l’avancée des troupes russes a été empêchée sur presque
tous ses front, a fait savoir le président ukrainien, Volodymir Zelenski. Il a
précisé que les tirs de missiles russes ont visé tant des objectifs civils que
militaires. De même, il affirme que des saboteurs russes se trouvaient déjà
dans la capitale, Kiev, ayant pour principales cibles lui-même et sa famille.
Durant la nuit, des milliers d’habitants de Kiev ont cherché abri dans le
métro, pour se protéger contre les attaques russes. Selon l’ONU, rien que jeudi
100 000 personnes auraient quitté leurs foyers à cause du conflit armé. Au
premier jour de l’intervention, les forces russes ont capturé la centrale
nucléaire de Tchernobyl, se trouvant sur la route entre la frontière avec le
Bélarus et Kiev à environ 90 km de la capitale ukrainienne. D’autres opérations
ont été lancées par Moscou depuis la péninsule de Crimée et en mer Noire. Un
grand nombre de troupes russes ont franchi la frontière entre la Russie et
l’Ukraine et menacent la ville de Kharkov, la 2e en termes de
dimension, elle aussi cible des bombardements. Entre temps, des manifs de
protestations contre cette guerre ont eu lieu jeudi dans de dizaines de villes
de Russie, y compris à Moscou et à Saint Petersburg, durant lesquelles plus de
1 600 personnes ont été arrêtées. Selon l’agence de presse Reuters, ces
protestations ont eu lieu malgré le fait que les autorités aient menacé les
manifestants par des peines de prison. De son côté, le ministère russe de la
Défense a déclaré que les attaques aériennes et les tirs de missiles avaient
détruit plus de 80 objectifs militaires ukrainiens

Réactions – Le président roumain, Klaus
Iohannis, participe ce vendredi, en visio-conférence, à la réunion
extraordinaire du format B9 (Bucarest 9) et à celle des chefs d’Etat et de
gouvernement des pays membres de l’OTAN. Klaus Iohannis et son homologue
polonais Andzej Duda ont pris la décision de convoquer cette réunion des pays
membres du B9 afin de mieux coordonner la réponse des alliés du flanc est de
l’OTAN en ce qui concerne le conflit en Ukraine. Jeudi, le secrétaire
général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé que l’Alliance avait activé ses
plans de défense afin de déployer des forces supplémentaires dans les Etats
membres d’Europe de l’Est dans le contexte de l’agression russe contre
l’Ukraine. Jeudi encore, le Conseil Européen a critiqué dans les plus durs
termes possibles cette agression qu’il considère comme injustifiée. Les leaders
de l’UE ont donc convenu d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie, visant
notamment les secteurs financier, énergétique et du transport, d’imposer des
contrôles pour les exportations et de placer sur une liste noire plusieurs
dignitaires russes. Ce vendredi, les ministres des AE de l’UE se réunissent à
leur tour dans une session extraordinaire du Conseil Affaires Etrangères
consacrée à l’invasion russe en Ukraine. Par ailleurs, Une session extraordinaire
du conseil des ministres de l’Intérieur des vingt-sept pays de l’Union
Européenne se tiendra ce weekend pour évoquer les réponses concrètes a
apporter a la situation en Ukraine, a annoncé vendredi le ministre de
l’Intérieur français Gérald Darmanin dans un tweet. Plusieurs sujets
seront a l’ordre du jour, parmi lesquels la réponse européenne a l’impact
humanitaire et sécuritaire, ainsi que les mesures de rétorsion, a précisé
à l’AFP un conseiller de l’exécutif.

Conseil Défense
– Le président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué une nouvelle réunion du
Conseil suprême de défense de la Roumanie le mardi 1er mars. A l’ordre
du jour : la sécurité euro-atlantique dans le contexte de l’agression de
la Russie contre l’Ukraine et ses implications pour la Roumanie et la gestion
d’un éventuel flux massif de réfugiés depuis l’Ukraine. S’y ajoutent des sujets
liés à la sécurité nationale, précise l’Administration présidentielle de
Bucarest. Notons aussi que le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a
convoqué un groupe gouvernemental de travail afin de mieux gérer la situation
engendrée par le conflit en Ukraine voisine.

Covid – Sur
toile de fond de la baisse du nombre des infections au coronavirus à travers le
pays, les autorités roumaines examinent la possibilité de lever certaines
restrictions, au moment où le nombre des patients hospitalisés en soins
intensifs baissera à 900 personnes, a fait savoir le ministre de la Santé,
Alexandru Rafila. Le port du masque de protection à l’extérieur pourrait être
une des premières mesures annulées, a-t-il mentionné. De même, on envisage de
permettre aux restaurants et salles de spectacle d’accueillir un plus grand
nombre de personnes dans leurs locaux et de ne plus limiter l’accès dans les
grandes galeries marchandes. Vendredi,
la Roumanie a rapporté près de 9 000 cas de coronavirus confirmés en 24h. A
Bucarest, le taux d’incidence des infections est à la baisse, mais reste toujours
élevé : 26 cas pour 1000 habitants.

Handball -
L’équipe du club champion de handball masculin de la Roumanie, Dinamo Bucarest,
a vaincu jeudi soir les Portugais de FC Porto, sur le score de 32 buts à 31,
dans un match du Groupe B de la Ligue des Champions. Les Bucarstois occupent
ainsi l’avant dernière place de ce groupe réunissant 8 équipes. Les deux
premières seront qualifiées directement dans les quarts de finale. Le prochain
match de Dinamo Bucarest est prévu le 3 mars prochain, contre Paris Saint-Germain.

Météo – Ce vendredi, les températures
connaîtront une légère hausse en Roumanie, avec des maxima qui iront de 5 à 14
degrés. 11 degrés et du soleil à midi à Bucarest.