24.02.2016
Mines – Les mineurs de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest de la Roumanie poursuivent les protestations contre le plan de restructuration du Complexe énergétique Hunedoara. Plusieurs centaines de mineurs des exploitations de Lonea et Lupeni se sont retranchés dans le souterrain, et plusieurs d’entre eux font la grève de la faim. Ils affirment que l’administration ne leur a pas présenté des solutions concrètes pour éviter la fermeture des mines et leurs emplois ne sont pas garantis. Le Complexe Energétique Hunedoara compte plus de 6000 mineurs qui travaillent aux exploitations de Lonea, Lupeni, Livezeni et Vulcan et aux centrales thermiques de Mintia et de Paroseni. Après avoir accumulé des dettes d’environ 380 millions d’euros, la société a été déclarée en cessation de paiements. Aux dires du ministre de l’énergie, Victor Grigorescu, ce ne sont pas les mécanismes qui ont manqué pour redresser de telles sociétés, mais la volonté d’exclure du système les responsables qui avaient fait preuve d’incompétence. Le même ministre a ajouté qu’il comprenait les mécontentements des mineurs, mais il a exclu la possibilité d’une résolution politique de cette situation.
Newsroom, 24.02.2016, 14:36
Mines – Les mineurs de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest de la Roumanie poursuivent les protestations contre le plan de restructuration du Complexe énergétique Hunedoara. Plusieurs centaines de mineurs des exploitations de Lonea et Lupeni se sont retranchés dans le souterrain, et plusieurs d’entre eux font la grève de la faim. Ils affirment que l’administration ne leur a pas présenté des solutions concrètes pour éviter la fermeture des mines et leurs emplois ne sont pas garantis. Le Complexe Energétique Hunedoara compte plus de 6000 mineurs qui travaillent aux exploitations de Lonea, Lupeni, Livezeni et Vulcan et aux centrales thermiques de Mintia et de Paroseni. Après avoir accumulé des dettes d’environ 380 millions d’euros, la société a été déclarée en cessation de paiements. Aux dires du ministre de l’énergie, Victor Grigorescu, ce ne sont pas les mécanismes qui ont manqué pour redresser de telles sociétés, mais la volonté d’exclure du système les responsables qui avaient fait preuve d’incompétence. Le même ministre a ajouté qu’il comprenait les mécontentements des mineurs, mais il a exclu la possibilité d’une résolution politique de cette situation.
Justice – La Haute cour de cassation et de justice a condamné ce mardi l’ex-député européen social-démocrate roumain Adrian Severin à trois ans et trois mois de prison ferme pour prise de pots – de- vin et trafic d’influence. La décision n’est pourtant pas définitive. M. Severin a déclaré qu’il envisageait de contester cette décision afin de démontrer son innocence. Selon les procureurs, Adrian Severin a accepté la proposition de deux journalistes de la publication britannique « The Sunday Times » de lui payer 100 mille euros par an. En échange l’ex député européen devait déposer des amendements dans les Commissions spécialisées du Législatif européen. Deux autres eurodéputés, l’un slovène, l’autre autrichien avaient également accepté la proposition des journalistes britanniques. Suite à ce scandale, ils ont démissionné du Parlement européen, ce qu’Adrian Severin a refusé de faire.
Oprea – Le Sénat de Bucarest a approuvé la demande de la Direction nationale anticorruption de démarrer la poursuite pénale de l’ex vice-premier ministre et ministre de l’intérieur Gabriel Oprea, actuellement sénateur de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie. Aux côtés de plusieurs hauts responsables du ministère de l’intérieur, M Oprea fait l’objet d’une enquête du Parquet anti-corruption pour abus de fonctions. Rappelons-le, Oprea est désormais poursuivi pour deux délits d’abus de fonctions dans un dossier pénal visant l’utilisation illégale d’un convoi officiel. Aujourd’hui également, la Chambre des députés doit se prononcer au sujet de la demande de la DNA d’approuver le placement en détention provisoire du député Nicolae Paun, représentant de la communauté rom au Parlement roumain. Il est accusé d’avoir utilisé et présenté de faux documents et des déclarations fausses, inexactes et incomplètes afin d’obtenir des fonds européens. Selon les procureurs, Nicolae Paun et le député social-démocrate Madalin Voicu auraient mis au point un plan de détournement de 6 millions d’euros destinés initialement à la formation professionnelle des roms. Les députés roumains ont voté la semaine dernière contre l’arrestation de Madalin Voicu.
Réfugiés – Un premier groupe de réfugiés provenant de camps de Grèce et d’Italie arrivera en Roumanie début mars, suite à une répartition par le biais du mécanisme de l’UE des quotas obligatoires de répartition. Ils seront logés à Galati, dans l’est du pays. En 2016 et 2017, la Roumanie devrait recevoir au moins 4180 réfugiés. A l’heure actuelle, six centres d’hébergement pour les réfugiés et les demandeurs d’asile ont été aménagés en Roumanie, mais leur capacité et largement inférieure au nombre total de 6200 immigrants que la Roumanie devrait accueillir dans les années à suivre. Selon les chiffres du service d’immigrations, la capacité des centres d’accueil est de seulement 1500 personnes.
Revenus – L’Etat roumain a enregistré au mois de janvier des recettes de plus de 16,5 millions d’euros suite à la commercialisation sur la plate-forme commune de l’Ue de certificats d’émission de gaz à effet de serre, fait savoir le Ministère des finances. La Roumanie participe au schéma de l’UE de vente des émissions de gaz à effet de serre dès son adhésion le 1er janvier 2007.
Médias – L’avenir de la télévision publique roumaine TVR qui a accumulé des dettes immenses a fait l’objet d’un débat au Parlement de Bucarest. Entre autres, deux solutions envisageables pour sortir de cette impasse, à court terme, ont été évoquées. D’une part, il s’agit de la modification visant la loi de l’insolvabilité afin qu’elle puisse être applicable aussi à la TVR. D’autre part, la compagnie pourrait déposer le bilan, de sorte qu’une nouvelle société puisse être créée après sa fermeture. Les leaders politiques participants aux débats ont critiqué la proposition de faire fusionner la télévision et la radio publiques roumaines, vu que la Société Roumaine de Radiodiffusion fonctionne bien et elle n’est pas confrontée aux problèmes financiers de la TVR. Présent au débat, le premier ministre, Dacian Coloş, a précisé que l’exécutif était prêt à s’impliquer pou trouver une solution à cette question.
Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu (37e au classement WTA) rencontre aujourd’hui Agnieszka Radwanska, no 3 mondiale et 3e favorite du tournoi, dans les 8emes de finale du tournoi de Doha au Quatar. Au deuxième tour, Niculescu a éliminé Jelena Jankovic, 20e mondiale. Dans la même phase de la compétition, la Roumaine Simona Halep a perdu contre la Russe Elena Vesnina. Depuis le début de l’année la joueuse roumaine de tennis, a enregistré trois victoires et cinq défaites dans le circuit WTA et probablement elle perdra la 4e place qu’elle occupe actuellement.
Chisinau – Une délégation du FMI est actuellement à Chisinau pour évaluer la situation macroéconomique de la République de Moldova. La visite se déroule alors que cette ex-république soviétique a besoin d’un financement extérieur afin d’éviter la faillite. Les analystes de Chisinau estiment que si un accord avec les bailleurs de fonds est finalement scellé, l’argent ne devrait pas arriver avant le mois d’octobre. A leur avis, depuis une année, la République de Moldova a accumulé davantage d’échecs que de réalisations, ce qui ne fait qu’accentuer le niveau de scepticisme déjà élevé des représentants du FMI sur l’intention de Chisinau de dépasser certaines carences législatives et financières.
Ukraine – En visite à Kiev, les chefs des diplomaties française et allemande, Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier, ont exhorté les Ukrainiens à poursuivre les réformes, malgré la crise politique et économique ou encore le conflit armé dans l’Est du pays. Lors d’une conférence de presse conjointe avec leur homologue ukrainien Pavlo Klimkine, ils ont dénoncé les violations du cessez-le-feu et ont appelé le parlement ukrainien à adopter d’urgence une loi permettant l’organisation d’élections dans les zones séparatistes, d’une part, et à faire preuve de la «tolérance zéro» face à la corruption, d’autre part. Pour sa part, Kiev pose des conditions préalables au scrutin, exigeant la cessation totale des hostilités et l’envoi d’une mission policière européenne dans la zone du conflit, afin que les troupes pro-russes ne déstabilisent pas d’autres régions aussi. Peu convaincus par ces arguments, les ministres allemand et français des Affaires étrangères ont précisé que «la situation sécuritaire n’était pas une excuse pour ne pas travailler sur la loi électorale» et qu’il fallait avant tout proposer un cadre politique permettant de régler ce conflit. Ils ont réaffirmé la volonté de leurs pays respectifs de soutenir l’Ukraine dans ses efforts d’intégrer l’UE et ont annoncé «des actions décisives» pour la prochaine rencontre «du format de Normandie», les négociations réunissant l’Ukraine, la France, l’Allemagne et la Russie, prévue pour le 3 mars, à Paris.