24.02.2014
Langue — Le ministre chargé de la relation avec les Roumains du monde, Cristian David, a affirmé que la décision du parlement de Kiev d’abroger la loi sur les langues régionales transgresse d’une manière flagrante les droits de la communauté roumaine d’Ukraine. Suite à cette décision, la minorité roumaine d’Ukraine, une des communautés historiques roumaines les plus importantes et les plus nombreuses, ne pourra plus utiliser sa langue maternelle dans un cadre officiel, a précisé le responsable de Bucarest. Cristian David a également affirmé qu’une décision de ce genre n’était pas conforme aux pratiques européennes, qu’affirment soutenir les forces politiques pro-européennes de Kiev.
România Internațional, 24.02.2014, 15:07
Langue — Le ministre chargé de la relation avec les Roumains du monde, Cristian David, a affirmé que la décision du parlement de Kiev d’abroger la loi sur les langues régionales transgresse d’une manière flagrante les droits de la communauté roumaine d’Ukraine. Suite à cette décision, la minorité roumaine d’Ukraine, une des communautés historiques roumaines les plus importantes et les plus nombreuses, ne pourra plus utiliser sa langue maternelle dans un cadre officiel, a précisé le responsable de Bucarest. Cristian David a également affirmé qu’une décision de ce genre n’était pas conforme aux pratiques européennes, qu’affirment soutenir les forces politiques pro-européennes de Kiev.
Coopération — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participe à Budapest à la réunion des ministres des affaires étrangères du Groupe de Visegrad, rejoint par Grèce, la Bulgarie et la Roumanie. Selon le ministère roumain des affaires étrangères, les pourparlers seront ciblées sur la sécurité énergétique, la migration, les évolutions du partenariat oriental et dans les Balkans, mais aussi sur la perspective des prochaines élections européennes. Le groupe de Visegred a été fondé en 1991, et il est formé de quatre pays : la République Tchèque, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie. Notons que c’est la Hongrie qui assume actuellement la présidence de cette organisation.
Vaccin — Une équipe d’experts de l’Organisation mondiale de la Santé est arrivée aujourd’hui à Bucarest pour vérifier jusqu’à vendredi les lignes de production de l’Institut Cantacuzino. Rappelons-le, 400 mille doses de vaccin anti-grippal n’ont pas pu être commercialisées, parce qu’elles contenaient d’importantes quantités d’allergènes. Après plusieurs vérifications, les spécialistes mettront au point des mesures d’élimination des risques. Jusqu’à la fin de l’enquête, les doses déjà produites seront gardées et ne seront utilisées qu’en cas de pandémie. Jusqu’ici les cas de grippe étaient plutôt isolées, en échange l’épidémie s’envole en Hongrie voisine.
Gouvernement — L’avenir de l’Union sociale-libérale, l’alliance au pouvoir à Bucarest, formée des partis social-démocrate et national-libéral, pourrait être tranchée mardi lorsque la délégation permanente du Parti national libéral doit décider si les libéraux quittent, oui ou non, le cabinet du premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Celui-ci a demandé au PNL de présenter aujourd’hui une liste des nominations pour les fonctions gouvernementales qui reviennent aux libéraux. Ces derniers ont souligné qu’ils maintenaient les vieilles propositions et qu’ils attendaient la décision du premier ministre. Victor Ponta a annoncé qu’il ne démissionnerait pas au cas où les libéraux décideraient de quitter le gouvernement. Les dissensions entre le PSD et le PNL au sujet de la restructuration du cabinet durent depuis plus de deux semaines. Elles ont été provoquées par la nomination de Klaus Johannis, le maire libéral de la ville de Sibiu, aux fonctions de ministre de l’intérieur et de vice-premier ministre. Le premier ministre Victor Ponta espère que l’USL pourra continuer à gouverner, alors que le leader libéral soupçonne le PSD de se préparer à éliminer son parti du cabinet de Bucarest et de former un nouveau cabinet avec les deux autres partenaires de l’alliance, le Parti conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie.
Motion — La chambre des députés de Bucarest doit débattre de la motion simple déposée par le Parti Démocrate-libéral et par le Parti du Peuple Dan Diaconescu sur la manière dont les autorités ont réalisé le déneigement cette année. Selon ses initiateurs, en décembre et janvier derniers, la Compagnie nationale des autoroutes et des routes nationales aurait conclu des contrats chiffrés à environ 22 millions d’euros au travers de procédures opaques qui auraient favorisé des sociétés proches de certains membres importants de l’USL, l’alliance politique au pouvoir. Les initiateurs de la motion demandent au gouvernement de vérifier la manière dont les contrats de déneigement ont été conclus.
Tennis — Simona Halep (22 ans) occupe à partir d’aujourd’hui, la 7e place au classement mondial des joueuses de tennis. Elle a égalé ainsi le meilleur classement d’une Roumaine dans la hiérarchie WTA, celui d’Irina Spârlea en 1997. Simona Halep qui a progressé de deux places depuis la semaine dernière, est l’auteur d’une des plus spectaculaires progressions au tennis mondial féminin. En moins d’une année elle a remporté 7 tournois WTA pour grimper de la 64e place à la 7e.