23.11.2017
Motion – Le Parlement de Bucarest soumet au vote ce jeudi la motion de censure déposée par l’opposition de droite contre le gouvernement de coalition formé par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates. Le texte a été signé par les députés et les sénateurs du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire, ainsi que par les élus nationaux indépendants et lu lundi dernier devant le Parlement. Les signataires de la motion réclament la démission du gouvernement dirigé par le social-démocrate Mihai Tudose, qu’ils accusent de bouleverser l’économie roumaine et le système judiciaire, ainsi que de la baisse du niveau de vie de la population. Pour sa part, le premier – ministre affirme que grâce à la réforme fiscale, les recettes au budget de l’Etat et celles de la Caisse de retraite augmenteront, tandis que les entreprises bénéficieront de procédures bureaucratiques simplifiées. De l’avis des analystes, la motion a peu de chances de réussite, d’autant que l’Union démocrate-magyare de Roumanie a choisi de d’abstenir du vote.
Newsroom, 23.11.2017, 13:03
Motion – Le Parlement de Bucarest soumet au vote ce jeudi la motion de censure déposée par l’opposition de droite contre le gouvernement de coalition formé par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates. Le texte a été signé par les députés et les sénateurs du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire, ainsi que par les élus nationaux indépendants et lu lundi dernier devant le Parlement. Les signataires de la motion réclament la démission du gouvernement dirigé par le social-démocrate Mihai Tudose, qu’ils accusent de bouleverser l’économie roumaine et le système judiciaire, ainsi que de la baisse du niveau de vie de la population. Pour sa part, le premier – ministre affirme que grâce à la réforme fiscale, les recettes au budget de l’Etat et celles de la Caisse de retraite augmenteront, tandis que les entreprises bénéficieront de procédures bureaucratiques simplifiées. De l’avis des analystes, la motion a peu de chances de réussite, d’autant que l’Union démocrate-magyare de Roumanie a choisi de d’abstenir du vote.
Infrastructure – La Roumanie dispose de plus de 5 milliards d’euros dans le cadre du programme « Grande infrastructure », mais pour une absorption efficace de ces fonds elle se doit d’élaborer un plan réaliste, de préparer en détail et de mettre en œuvre avec efficacité les projets du domaine. C’est ce qu’a déclaré Corina Cretu, commissaire européenne à la politique régionale, lors de son entretien à Bruxelles avec le ministre roumain des Transports, Felix Stroe. Les discussions ont porté sur les projets et les propositions de projets dans le cadre du Programme opérationnel « Grande infrastructure 2014-2020 », cofinancé par le Fonds européen de développement régional et par le Fonds de cohésion. Corina Cretu a souligné la nécessité que le ministre roumain de tutelle assume le rôle de manager, vu que les litiges contractuels impliquant entrepreneurs et bénéficiaires majeurs des transports ont mené à des retards dans la mise en pratique des projets. Les autorités de Bucarest collaborent actuellement avec des experts internationaux afin d’élaborer un nouveau contrat type, prévoyant des clauses d’arbitrage pour la résolution des conflits.
Loi – Selon la décision de la commission parlementaire en charge des lois de la justice, le président de la Roumanie ne pourra plus refuser la nomination des magistrats. On a donc abrogé l’article de la loi sur le statut des juges et des procureurs, aux termes duquel le chef de l’Etat peut refuser une seule fois leur nomination. Les représentants des libéraux ont critiqué cette proposition, précisant qu’en sa qualité de chef du Conseil suprême de défense du pays, le président doit avoir le droit de refuser la nomination d’un magistrat. Les travaux de la commission ont démarré mercredi et suscité des tensions entre le pouvoir en place et une partie de l’opposition. Les élus libéraux ont quitté les travaux, mécontents du rejet de leur proposition que le paquet de lois concernant la Justice soit débattu suivant la procédure parlementaire normale et non pas par une commission spéciale. Les lois de la Justice sont vivement contestées par la société civile. Le président Klaus Iohannis a lui aussi exprimé son inquiétude à ce sujet.
Livre – Poursuite à Bucarest de la 24e édition de la Foire internationale du livre d’apprentissage « Gaudeamus », organisée par la radio publique roumaine. L’évènement accueille jusqu’à dimanche 300 exposants et comporte plus de 800 événements éditoriaux et professionnels. Y participent maisons d’édition, universités, diffuseurs de livres et publications, associations professionnelles et ONGs. Le président d’honneur de la Foire est le célèbre dramaturge et journaliste roumain établi en France, Matei Vişniec, tandis que l’invité d’honneur est la Commission européenne.
Football – Le FCSB (ancien Steaua Bucarest), vice-champion de Roumanie de football, rencontre ce soir, en déplacement, l’équipe tchèque Viktoria Plzeň, dans un match comptant pour le pénultième round du Groupe G de la Ligue Europa. Le FCSB, qui a engrangé 10 points lors des 4 premiers matches, est leader de son groupe. Mathématiquement parlant, le club est qualifié pour les 16e de finale de la Coupe de la Ligue, qui se tiendront l’année prochaine. Les Tchèques arrivent en deuxième place, avec 6 points, suivis par les Israéliens de l’Hapoel Beer Sheva (4 points) et par les Suisses du FC Lugano (3 points).
Météo – Le temps s’adoucit sur la plupart des régions du pays. Le ciel est variable, plutôt couvert dans le nord, le centre et l’est du territoire. Les températures maximales de la journée iront de 4 à 16°. Il faisait 6° à midi dans la capitale, Bucarest.