23.07.2015 (mise à jour)
Condamnation — L’ancien commandant d’un des établissements pénitentiaires les plus terribles de la Roumanie communiste, Alexandru Vişinescu, a été condamné, vendredi, à 20 années de prison, au bout du premier procès de ce type du pays, 25 années après la chute du régime totalitaire. Jugé depuis septembre dernier pour des crimes contre l’humanité, Alexandru Vişinescu (90 ans), a été accusé d’avoir soumis à un régime d’extermination les détenus politiques de la prison de Râmnicu Sărat, dans l’est de la Roumanie. Vişinescu sera soumis à la dégradation militaire et devra verser, en solidaire avec l’Etat roumain, des dommages et intérêts de 300.000 euros aux héritiers de trois anciens détenus. La décision de la cour n’est pas définitive. Des procès sont en cours contre d’autres tortionnaires suite aux saisines formulées contre eux par l’Institut pour l’investigation des crimes du communisme et la mémoire de l’exil roumain. Plus de 600.000 opposants politiques, intellectuels, officiers ou prêtres ont été emprisonnés en Roumanie pendant le régime communiste, entre 1947 et 1989.
Newsroom, 24.07.2015, 19:18
Condamnation — L’ancien commandant d’un des établissements pénitentiaires les plus terribles de la Roumanie communiste, Alexandru Vişinescu, a été condamné, vendredi, à 20 années de prison, au bout du premier procès de ce type du pays, 25 années après la chute du régime totalitaire. Jugé depuis septembre dernier pour des crimes contre l’humanité, Alexandru Vişinescu (90 ans), a été accusé d’avoir soumis à un régime d’extermination les détenus politiques de la prison de Râmnicu Sărat, dans l’est de la Roumanie. Vişinescu sera soumis à la dégradation militaire et devra verser, en solidaire avec l’Etat roumain, des dommages et intérêts de 300.000 euros aux héritiers de trois anciens détenus. La décision de la cour n’est pas définitive. Des procès sont en cours contre d’autres tortionnaires suite aux saisines formulées contre eux par l’Institut pour l’investigation des crimes du communisme et la mémoire de l’exil roumain. Plus de 600.000 opposants politiques, intellectuels, officiers ou prêtres ont été emprisonnés en Roumanie pendant le régime communiste, entre 1947 et 1989.
Corruption – Gabriel Berca (UNPR), ancien conseiller présidentiel dans le mandat de Traian Băsescu et ministre de l’Intérieur en 2012, a été arrêté et placé en détention provisoire pour 30 jours. Il avait été retenu par les procureurs du Parquet national anticorruption, qui l’accusent de trafic d’influence entre 2010 et 2012. Selon des sources judiciaires, à cette époque, il avait prétendu et perçu d’un homme d’affaires plus de 180.000 euros en tranches pour user de son influence personnelle auprès de membres du gouvernement, afin d’allouer des fonds à une municipalité de Bacău (est).
Code fiscal — Le nouveau Code fiscal est inapplicable à cause de l’impact qu’auraient les réductions de taxes et d’impôts sur le PIB — a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu. Il a considéré comme sage la décision du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, de renvoyer le document au Parlement pour réexamen. Selon Mugur Isărescu, s’il était appliqué dans sa forme actuelle, l’impact du nouveau Code fiscal sur le PIB serait de 2,3%, sans prendre en compte la majoration salariale du secteur public, qui ajouterait encore 1,3% au déficit. Le premier ministre Victor Ponta a critiqué le rejet par le président du nouveau Code fiscal. Le gouvernement a déclaré qu’il souhaitait que le document entre en vigueur au début de l’année prochaine au plus tard et a annoncé qu’il userait de toutes les voies légales pour atteindre cet objectif.
Constitution — La Cour constitutionnelle de la République de Moldova a donné son aval à l’initiative de réviser l’article de la Constitution portant sur la modalité d’élection du président du pays. Selon le projet de loi, le chef de l’Etat sera élu au vote de la majorité des députés et non pas avec trois cinquièmes, comme prévu à présent. L’initiative appartient à un groupe de députés du Parti libéral démocrate, du Parti démocrate et du Parti libéral — les trois partis pro européens qui ont signé, jeudi, l’Accord de constitution de l’Alliance pour l’intégration européenne. Selon les hommes politiques, par la modification de la procédure d’élection du président, au printemps prochain, au moment de l’expiration du mandat du président en exercice, Nicolae Timofti, une nouvelle crise politique pourrait être prévenue. Entre temps, les négociations entre les trois partis se poursuivent en vue de former un gouvernement. e municipalité de Bacău (est).