23.03.2016
Attentats — Le gouvernement de la Belgique a décrété trois jours de deuil national, tandis que la communauté internationale condamne les attentats qui ont touché Bruxelles, ce mardi, et déplore le grand nombre de victimes : une trentaine de morts et plus de 200 blessés. Les attaques, revendiquées par Daech, ont visé l’aéroport international Bruxelles-Zaventen et le métro de la capitale belge. Experts et représentants des autorités considèrent que les attaques de mardi montrent que les réseaux djihadistes de Belgique et du reste de l’Europe restent capables de mettre au point des opérations sanglantes d’une grande ampleur, en dépit de la pression des forces de l’ordre. Le ministre néerlandais de la justice, Ard van der Steur, a annoncé la tenue, jeudi, à Bruxelles, d’une réunion d’urgence du Conseil JAI, à la demande de la Belgique. L’aéroport de Bruxelles Zaventen reste fermé, les dispositifs de sécurité ont été renforcés autour des institutions européennes et des centrales nucléaires belges.
Newsroom, 23.03.2016, 13:44
Blessés — Le ministère des affaires étrangères de Bucarest a annoncé qu’un nombre de quatre ressortissants roumains avaient été blessés dans les attentats de Bruxelles. Une équipe consulaire mobile de l’ambassade de Roumanie en Belgique s’est rendue dans les hôpitaux locaux pour leur fournir l’assistance dont ils ont besoin. Une équipe diplomatique a été dépêchée à Bruxelles pour offrir du soutien supplémentaire aux citoyens roumains. 28 d’entre eux ont décidé de ne plus continuer leur voyage et de rentrer en Roumanie à bord d’un avion mis à disposition par le transporteur aérien national Tarom. En Roumanie, les autorités maintiennent le niveau bleu d’alerte anti-terroriste — prudence ; la Gendarmerie a néanmoins décidé de renforcer les dispositifs de sécurité des objectifs diplomatiques et des aéroports. Par ailleurs, un registre de condoléances sera ouvert jeudi et vendredi à l’ambassade du Royaume de Belgique à Bucarest.
Visite — A Ankara, le président roumain Klaus Iohannis rencontre aujourd’hui son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre Ahmet Davutoglu. Les entretiens visent notamment l’intensification des efforts de lutte contre le terrorisme, alors que la Turquie est confrontée depuis plusieurs mois à des attaques terroristes. Mardi, le chef de l’Etat a rencontré à Istanbul les représentants de la communauté roumaine de Turquie. La visite du président Iohannis en Turquie qui doit s’achever aujourd’hui est censée consolider la coopération bilatérale qui repose sur le partenariat stratégique signé en 2011. Les deux pays ont des intérêts réciproques : tels le statut de membre de l’OTAN ainsi que la coopération militaire et économique.
Sécurité — Le ministre roumain de la défense, Mihnea Motoc, se trouve actuellement en France pour une visite de deux jours à l’invitation de son homologue Jean-Yves le Drian. Au menu des pourparlers figurent les récentes évolutions sécuritaires régionales et internationales, l’intensification de la coopération bilatérale et au sein de l’UE et de l’OTAN, l’échange d’informations dans les principaux dossiers de politique européenne de sécurité et de défense, l’agenda du Sommet de l’Alliance atlantique prévu en juillet à Varsovie, en Pologne. Le ministre roumain de la défense visitera aussi plusieurs objectifs militaires français.
Corruption — Chaque année, la Roumanie perd 15% de son PIB en raison de la corruption, selon une étude commandée par le Parlement européen. Selon ce document, les dégâts sont non seulement directs, par exemple dans le cas des appels d’offres ou seule la société proche de l’Etat est invitée, mais aussi indirects, parce que les entreprises de bonne volonté refusent d’y participer, créant ainsi un environnement non-compétitif. Sur la liste noire de la corruption au sein de l’UE l’on retrouve, non seulement la Roumanie, mais aussi la Bulgarie, la Croatie et la Lettonie. Selon l’enquête, au niveau de l’espace communautaire, le prix de la corruption va de 179 milliards d’euros jusqu’à 990 milliards d’euros par an. Le rapport commandé par le Parlement européen propose l’élargissement du mécanisme MCV, duquel la Roumanie veut sortir au plus vite possible ou bien la création d’un système en-ligne d’acquisitions publiques au niveau de l’UE censé réduire les préjudices annuels causés par la corruption d’environ 900 millions d’euros. Il serait possible de sauver 200 autres millions d’euros par la création d’un Parquet public européen, lit-on encore dans le document du Parlement Européen.
Tennis — Trois Roumaines participent au tournoi de tennis WTA de Miami, aux Etats Unis. Au premier tour, Irina Begu affrontera la joueuse grecque Maria Sakkari, tandis qu’au deuxième tour, Simona Halep rencontrera la Russe Daria Kasatkina, et Monica Niculescu jouera contre la Chinoise Shuai Peng. Halep et Niculescu, ainsi que Raluca Olaru sont également présente dans la compétition de double.
Football — La nationale de football de Roumanie rencontre, aujourd’hui à Giurgiu (sud), la Lituanie, dans un match de préparation pour le tournoi final du Championnat européen de cet été. Dimanche, à Cluj (nord-ouest), les tricolores disputeront un autre match amical avec la championne européenne en titre, l’Espagne.
