23.02.2018 (mise à jour)
Réunion — Les dirigeants de lUE, dont le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, ont abordé vendredi, lors d’une réunion informelle du Conseil européen, certaines questions institutionnelles et les priorités politiques du cadre financier pluriannuel après 2020. La Roumanie est ouverte à l’idée de majorer les contributions nationales au budget européen, a déclaré le chef de l’Etat roumain, précisant que c’est le seul moyen permettant de poursuivre les politiques traditionnelles, dont celle de cohésion. Quant à l’éventualité de conditionner l’octroi de fonds européens au respect de l’Etat de droit, le président Klaus Iohannis a affirmé qu’une discussion au niveau d’experts n’était pas nécessaire, étant donné qu’il n’existe pas de définition unanimement acceptée de l’Etat de droit. La Commission européenne propose que la contribution de chaque Etat membre augmente au moins jusqu’à 1,1% du PIB, de sorte à pallier le déficit découlant du Brexit pour le budget européen.
Newsroom, 23.02.2018, 19:22
Réunion — Les dirigeants de lUE, dont le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, ont abordé vendredi, lors d’une réunion informelle du Conseil européen, certaines questions institutionnelles et les priorités politiques du cadre financier pluriannuel après 2020. La Roumanie est ouverte à l’idée de majorer les contributions nationales au budget européen, a déclaré le chef de l’Etat roumain, précisant que c’est le seul moyen permettant de poursuivre les politiques traditionnelles, dont celle de cohésion. Quant à l’éventualité de conditionner l’octroi de fonds européens au respect de l’Etat de droit, le président Klaus Iohannis a affirmé qu’une discussion au niveau d’experts n’était pas nécessaire, étant donné qu’il n’existe pas de définition unanimement acceptée de l’Etat de droit. La Commission européenne propose que la contribution de chaque Etat membre augmente au moins jusqu’à 1,1% du PIB, de sorte à pallier le déficit découlant du Brexit pour le budget européen.
Justice — La demande de révocation de la cheffe du Parquet national anticorruption, Laura Codruţa Kövesi, formulée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, est parvenue au Conseil supérieur de la magistrature. Dans son rapport sur l’activité du Parquet national anticorruption entre février 2017 et février 2018, Tudorel Toader a reproché à Mme Kövesi d’avoir fait preuve d’excès d’autorité, de s’être impliquée dans des dossiers instruits par l’institution et de ne pas avoir procédé à des vérifications dans le cas de certains procureurs soupçonnés d’abus. Le ministre de la Justice a par ailleurs ajouté que la cheffe de la Direction nationale anticorruption avait défié l’autorité du Parlement, contesté des décisions de la Cour constitutionnelle et porté atteinte à l’image de la Roumanie. Après l’avis consultatif du Conseil supérieur de la magistrature, la demande de révocation sera soumise au président du pays, le seul habilité à trancher cette question. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a réaffirmé vendredi qu’il continuait de soutenir la cheffe du Parquet national anticorruption. Soutenues par la majorité parlementaire formée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des libéraux et des démocrates, les déclarations du ministre Toader ont été sévèrement contestées par l’opposition de droite et ont suscité des protestations spontanées à Bucarest et dans d’autres grandes villes du pays.
Procureurs – 135 des 183 procureurs de la Direction nationale anticorruption de Roumanie ont demandé vendredi au Conseil supérieur de la magistrature de défendre leur réputation professionnelle et leur indépendance. Les initiateurs de cette démarche affirment que des accusations infondées contre la profession ont été lancées dans l’espace public et dénoncent une tentative visant à discréditer l’activité menée ces dernières années par la Direction nationale anticorruption. Par ailleurs, ils tirent la sonnette d’alarme sur les perspectives sombres de l’indépendance de la Justice et de l’avenir de la lutte contre la corruption. Les procureurs roumains expriment leur désaccord avec la proposition du ministre de la Justice, Tudorel Toader, visant à révoquer la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruţa Kovesi.
Grippe – En Roumanie, 52 personnes sont décédées des suites de complications de la grippe saisonnière, selon le plus récent bilan présenté par le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Plus de 500 personnes sont actuellement atteintes par la maladie, la plupart d’entre elles se trouvant à Bucarest et dans les départements de Constanţa (sud-est), Olt (sud), Braşov (centre) et Iaşi (nord-est). La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé qu’il n’y avait pas d’épidémie de grippe en Roumanie en ce moment.
Environnement — Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, s’est entretenu vendredi à Bucarest avec le commissaire européen à l’Environnement, Karmenu Vella. Les discussions ont notamment porté sur la pêche durable en mer Noire et sur les objectifs de la Roumanie dans ce domaine. Lors d’une rencontre, jeudi, avec le responsable européen, la ministre roumaine de l’Environnement, Gratiela Gavrilescu, a annoncé que jusqu’en mai prochain au plus tard Bucarest disposerait d’un Plan intégré pour la qualité de l’air. Pour sa part, M. Karmenu Vella a affirmé appuyer les autorités roumaines dans leur démarche visant à améliorer la qualité de l’air et la gestion des déchets. Le mois dernier, la Commission a sommé la Roumanie et huit autres Etats européens de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air, sous peine de sanctions pour dépassement des limites admises. Le premier vice- président de la Commission Européenne, Frans Timmermans et le commissaire européen pour l’aide humanitaire et la gestion des crises, Christos Stylianides, se rendront eux aussi à Bucarest, la semaine prochaine.
Défense — Le chef de l’Etat – major de l’Armée roumaine, le général Nicolae Ciucă, s’est entretenu vendredi à Bucarest avec le chef des Forces terrestres américaines en Europe (USAREUR), le général Christopher Cavoli. L’officiel roumain a souligné la nécessité de maintenir les relations étroites qui existent entre les Forces terrestres de Roumanie et les Forces terrestres américaines en Europe, afin d’accroître la sécurité européenne et internationale. A son tour, le général Christopher Cavoli a exprimé son engagement à poursuivre le partenariat entre les deux pays. Les discussions ont également porté sur les activités communes prévues cette année tant en Roumanie que dans les centres de formation des Forces terrestres américaines en Europe.
Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera variable dans l’ouest et le nord-ouest, plutôt couvert sur le reste du territoire. On attend des chutes de neiges un peu partout et localement des précipitations mixtes, dans le sud, le sud-ouest et le sud-est. Le mercure ne dépassera pas les 7°.