23.02.2016 (mise à jour)
Médias – Le Bureau permanent de la Chambre des Députés de Bucarest a donné son feu vert au débat en procédure durgence des modifications à apporter à la loi 41 de 1994 régissant le fonctionnement des sociétés publiques de radio et de télévision. Ces changements ont été proposés par Georgică Severin, président de la Commission pour la culture du Sénat, soit la chambre haute du Parlement de Bucarest, dans une tentative dapporter une solution aux graves difficultés financières auxquelles la Société Roumaine de Télévision (TVR) se voit confronter, risquant la faillite. Georgică Severin propose notamment la séparation des fonctions et des attributions des présidents des Conseils dadministration de la radio et de la télévision des ceux des directeurs généraux des deux sociétés, ainsi que des conditions plus strictes pour la désignation des membres des Conseils dadministration.
Newsroom, 23.02.2016, 19:15
Médias – Le Bureau permanent de la Chambre des Députés de Bucarest a donné son feu vert au débat en procédure durgence des modifications à apporter à la loi 41 de 1994 régissant le fonctionnement des sociétés publiques de radio et de télévision. Ces changements ont été proposés par Georgică Severin, président de la Commission pour la culture du Sénat, soit la chambre haute du Parlement de Bucarest, dans une tentative dapporter une solution aux graves difficultés financières auxquelles la Société Roumaine de Télévision (TVR) se voit confronter, risquant la faillite. Georgică Severin propose notamment la séparation des fonctions et des attributions des présidents des Conseils dadministration de la radio et de la télévision des ceux des directeurs généraux des deux sociétés, ainsi que des conditions plus strictes pour la désignation des membres des Conseils dadministration.
Par ailleurs, les commissions pour la culture et le budget de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest ont organisé mardi un débat ciblé sur la situation financière difficile de la Société Roumaine de Télévision. Les participants ont convenu quil y avait deux solutions envisageables pour sortir de cette impasse, à court terme. Dune part, il sagit de la modification visant la loi de linsolvabilité afin quelle puisse être applicable aussi à la TVR. Dautre part, la compagnie pourrait déposer le bilan, de sorte quune nouvelle société puisse être créée après sa fermeture. Présent au débat, le premier ministre, Dacian Coloş, a précisé que des mesures urgentes étaient indispensables pour stopper laccumulation des pertes de la Société de Télévision, tout en expliquant quil nétait pas possible deffacer les dettes de cette compagnie par une allocation budgétaire supplémentaire, car cela équivaudrait à une aide dEtat, interdite par lUE.
Pour sa part, le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, a souligné que ce nest pas lactuel cadre législatif qui avait rendu la télévision publique non-performante. Il a mis en exergue le cas de Radio Roumanie qui fonctionne avec de très bons résultats, daprès la même loi régissant le fonctionnement des médias publics locaux.
En outre, plusieurs ONG ont appelé les autorités à intervenir pour sortir la TVR de cette impasse, y compris en augmentant le montant de la redevance de la télévision et de la radio publiques. Les représentants de la société civile demandent également que la loi 41 de 1994 soit radicalement modifiée, afin de prévenir la reproduction de la présente situation, provoquée par lingérence du politique dans les affaires de la Société de télévision ainsi que par labsence dun contrôle suivi des directions administrative et exécutive de celle-ci.
En réaction toujours, dans une lettre ouverte, le Président Directeur Général de Radio Roumanie, Ovidiu Miculescu, estime que ce nest pas la loi 41 de 1994 qui a poussé la Société de Télévision dans lactuelle situation dramatique, mais la manière dont cette compagnie a été dirigée. Tout en observant le même acte réglementaire, la Société Roumaine de Radiodiffusion sest avérée performante à la fois en matière de taux daudience, avec plus de 4 millions et demi dauditeurs par jour, que pour ce qui est de ses résultats financiers. Toute comparaison entre les deux sociétés prouve que le succès et la stabilité sont possibles à lintérieur des limites du cadre législatif en place, affirme Ovidiu Miculescu. Le projet de modification législative qui se trouve sur la table des élus ne sauvera pas la Télévision publique, mais risque de provoquer des perturbations graves et irréversibles dans la stabilité éditoriale et financière de la Société Roumaine de Radiodiffusion, a conclu le PDG de Radio Roumanie.
Mines — Les employés de trois exploitations minières de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest de la Roumanie, protestent contre la précarité dans le secteur minier roumain. Des centaines de mineurs se sont retranchés dans le souterrain, dans deux de ces exploitations. Certains d’entre eux font la grève de la faim et un mineur a eu besoin d’aide médicale. Quelques-uns des mineurs ont même déclaré avoir des problèmes de santé en raison de la quantité limitée d’air dans la galerie. Toutefois, les ouvriers n’envisagent pas de renoncer aux protestations et exigent que le ministre de l’énergie Victor Grigorescu se rende à ces mines et leur garantirait quils ne perdront pas leurs emplois, puisque le Complexe énergétique Hunedoara, détenteur de ces exploitations, fait l’objet d’une procédure collective et pourrait même déposer le bilan
Santé — Des contrôles croisés auront lieu du 10 au 25 mars dans tous les hôpitaux de Roumanie, a annoncé le ministre de la santé Patriciu Achimas — Cadariu. Cette mesure a été décidée suite au cas des bébés du comté de Arges, dans le sud de la Roumanie, hospitalisés à Bucarest en raison d’un syndrome hémolytique et urémique. Cette situation a révélé une série de disfonctionnements dans le système sanitaire. Entre temps, l’état des sept enfants s’est amélioré. 3 enfants sont décédés ce février en raison de graves infections digestives. Une enquête épidémiologique coordonnée par des experts étrangers est actuellement en cours.
FMI – Une mission du FMI se trouve à Chişinău pour examiner la situation macroéconomique de la République de Moldova. Cette visite intervient alors que lex-république soviétique tente dobtenir de prêts extérieurs afin déviter la faillite. Toutefois, selon les analystes moldaves, même si un accord est conclu avec les bailleurs de fonds internationaux, largent ne pourra pas arriver dans le pays avant le mois doctobre, tandis que la situation est déjà délicate. La République de Moldova a dernièrement accumulé plus de retards que de réussites, ce qui ne rassure pas les représentants du FMI, déjà sceptiques quant à la volonté réelle de Chişinău de remédier à certains manquements législatifs et financiers, mettent en garde les analystes.