23/01/2022 (mise à jour)
Covid – Un peu
plus de 14 000 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24h ont été rapportés
dimanche en Roumanie, ainsi que 24 décès. Malgré le grand nombre d’infections,
le taux des personnes nécessitant l’hospitalisation est nettement inférieur par
rapport aux vagues précédentes. Près de 600 malades de Covid sont actuellement
en soins intensifs. Les autorités s’attendent néanmoins à des nombres record
d’infection dans la période à venir et à la hausse du taux d’occupation des
lits dans les hôpitaux. Selon le scénario le plus sombre, la Roumanie pourrait
atteindre les 70 000 nouvelles contaminations quotidiennes dans les deux
premières semaines de février. Dans la capitale, Bucarest, le taux d’incidence
des contaminations est de 9,5 cas pour mille habitants sur 14
jours. De même, à compter de ce dimanche
les habitants de la capitale et du département d’Ilfov qui entoure Bucarest ont
à leur disposition davantage de centres pour se faire tester. Une vingtaine
d’unités médicales ont ouvert et 8 autres seront inaugurées mercredi prochain.
Cette décision survient dans le contexte où les services d’ambulance ont
commencé à enregistrer des retards de 72h même, sur toile de fond de la
multiplication des demandes pour des tests de dépistage du coronavirus. Enfin
côté vaccination, à l’heure où l’on parle plus de 8 millions de Roumains ont
reçu au mois la première dose du vaccin anticovid.
Newsroom, 23.01.2022, 18:26
Covid – Un peu
plus de 14 000 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24h ont été rapportés
dimanche en Roumanie, ainsi que 24 décès. Malgré le grand nombre d’infections,
le taux des personnes nécessitant l’hospitalisation est nettement inférieur par
rapport aux vagues précédentes. Près de 600 malades de Covid sont actuellement
en soins intensifs. Les autorités s’attendent néanmoins à des nombres record
d’infection dans la période à venir et à la hausse du taux d’occupation des
lits dans les hôpitaux. Selon le scénario le plus sombre, la Roumanie pourrait
atteindre les 70 000 nouvelles contaminations quotidiennes dans les deux
premières semaines de février. Dans la capitale, Bucarest, le taux d’incidence
des contaminations est de 9,5 cas pour mille habitants sur 14
jours. De même, à compter de ce dimanche
les habitants de la capitale et du département d’Ilfov qui entoure Bucarest ont
à leur disposition davantage de centres pour se faire tester. Une vingtaine
d’unités médicales ont ouvert et 8 autres seront inaugurées mercredi prochain.
Cette décision survient dans le contexte où les services d’ambulance ont
commencé à enregistrer des retards de 72h même, sur toile de fond de la
multiplication des demandes pour des tests de dépistage du coronavirus. Enfin
côté vaccination, à l’heure où l’on parle plus de 8 millions de Roumains ont
reçu au mois la première dose du vaccin anticovid.
Transports – A
Bucarest, le transport de surface a repris partiellement dimanche après une
grève générale de 3 jours déclenchée par les syndicalistes de la Compagnie
municipale de transport en commun (STB), une action déclarée illégale par le
tribunal. En ce 4e jour de protestation, la STB n’a assuré que 25 % de la
capacité de transport, alors que des centaines de chauffeurs ont refusé de reprendre le travail. Le conseil d’administration de la compagnie a décidé
de ne pas lancer des poursuites disciplinaires contre les personnes qui
recommencent le travail, vu qu’il ne s’agit pas d’actes de nature pénale.
Toutefois, selon l’édile en chef de la capitale, Nicusor Dan, de
nombreuses dénonces d’actes d’intimidation et d’agression par les leaders
syndicaux ont été reçues de la part des chauffeurs et salariés qui souhaitent
reprendre le travail – ces dénonces ont été faites via le numéro vert mis à leur
disposition par la municipalité. Les salariés de la STB déplorent notamment l’absence
d’une réponse aux revendications concernant des hausses salariales et
demandent la démission du directeur général de la société. A noter aussi, que
les représentants du Syndicat des transporteurs de Bucarest ont affirmé à
plusieurs reprises qu’il ne s’agissait pas d’une grève, mais d’un arrêt
bénévole et spontané du travail par les salariés. Le syndicat affirme en fait
ne pas avoir initié, ni organisé cette grève.
CAE – Le chef de la diplomatie
roumaine, Bogdan Aurescu, participe lundi à Bruxelles à la réunion des
ministres des AE des Etats-membres de l’UE (Conseil Affaires Etrangères). A
l’agenda des discussions : la situation sécuritaire en Europe et les
évolutions en Libye et en Syrie, sans oublier celles du Mali, du Soudan et de
la région Indo-pacifique. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken,
participera à la réunion par visioconférence. Les débats sur la situation de
sécurité en Europe se veulent une continuation des discussions de la réunion
informelle en format Gymnich des ministres des AE, qui s’est tenue à Brest, en
France les 13 et 14 janvier. A Bruxelles, le ministre roumain Bogdan Aurescu
doit réitérer les principales positions de la Roumanie dans le contexte actuel,
avec un accent mis sur l’importance d’unité de l’UE, sur la base des valeurs et
des principes communs. Il parlera aussi de l’importance de continuer de
préparer des mesures fermes et crédibles de découragement de la Russie et en
même temps de renforcer la résilience de l’Ukraine et des partenaires du
Voisinage Oriental de l’UE.
Russie-OTAN – Washington considère
comme « profondément inquiétantes » les accusations de la diplomatie
britannique selon laquelle Moscou tente d’installer un leader pro-russe en
Ukraine. «Le peuple ukrainien a le droit souverain de décider de son propre
avenir et nous sommes aux côtés de nos partenaires élus démocratiquement en
Ukraine », a déclaré Emily Horne, porte-parole du Conseil national de
sécurité américain. Et pour cause. Dans un communiqué très dur, la ministre
britannique des AE, Liz Truss, a dénoncé « l’ampleur de l’activité russe
visant à miner l’Ukraine ». De son côté, Kiev affirme qu’il faut prendre aux
sérieux les accusations de Londres, car elles mettent en évidence le fait que
l’Occident doit agir tout de suite et durement contre Moscou.
Par ailleurs, l’OTAN a rejeté les
demandes russes de retrait de ses troupes étrangères présentes en Bulgarie et
en Roumanie et a dénoncé l’idée des sphères d’influence en Europe. Dans ce
contexte, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a invité les
leaders européens à adopter une position ferme et unie contre la Russie, qui a
massé plus de 100 000 soldats à sa frontière avec l’Ukraine. De même les Pays
Baltes, membres de l’OTAN, fourniront à l’Ukraine des missiles antichar et des
missiles antiaériennes fabriquées aux Etats-Unis. A Bucarest, le chef de
l’Etat, Klaus Iohannis, a convoqué mercredi prochain une réunion du Conseil
suprême de défense de la Roumanie.
Petite Union – La Roumanie marque ce
lundi, 24 janvier, les 163 ans écoulés depuis l’Union des principautés
roumaines de Moldavie et de Valachie. Rappelons-le, le 24 janvier 1859,
Alexandru Ioan Cuza était élu prince régnant de la Valachie, alors qu’une
semaine auparavant il avait été élu prince régnant de la Moldavie. C’est durant
son règne, de 1859 à 1866, que furent jetées les bases institutionnelles de la
Roumanie moderne par les réformes radicales adoptées. Parmi elles :
l’adoption des Codes civil et pénal, la création d’une armée nationale,
l’enseignement primaire obligatoire et la création des premières universités. En
1866, Alexandru Ioan Cuza a été obligé d’abdiquer et de s’exiler. Il a été
remplacé par le roi Carol Ier, membre de la famille princière allemande de Hohenzollern-Sigmaringen.
Durant le long règne de Carol Ier, la Roumanie gagne son indépendance face à
l’Empire Ottoman. Enfin, en 1918, à la fin de la Première Guerre Mondiale, sous
le règne de Ferdinand, le processus de création de l’Etat roumain moderne est
finalisé par l’union de la Transylvanie avec le Royaume de Roumanie formé le 24
janvier 1859 par la Valachie et la
Moldavie. Plusieurs événements sont prévus donc lundi pour marquer cette union.
Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera assez froid en Roumanie,
avec des maxima qui iront de -9 à 3 degrés. On attend de la neige sur la moitié
est du pays. A Bucarest la température maximale ne dépassera pas 1 degré,
lundi.