22.02.2017 (mise à jour)
Ministres – A Bucarest, le Comité exécutif national du Parti Social – Démocrate (PSD) a approuvé mercredi la nomination de 4 nouveaux ministres. Ainsi, Mihai Tudose reprend-il le portefeuille de l’Economie dont il a été en charge en 2014 et 2015. L’actuel ministre de l’Economie, Alexandru Petrescu, sera désormais en charge du ministère des PME, alros que Mme Rovana Plumb, ancienne ministre du Travail dirigera le ministère des Fonds Européens. Enfin, Tudorel Toader, ancien juge à la Cour Constitutionnelle de Roumanie, devient ministre de la Justice. Ce remaniement a lieu sur la toile de fond de la crise politique engendrée par le gouvernement de Bucarest par sa tentative d’assouplir la législation pénale par décret d’urgence, ainsi que d’opérer une grâce collective, un mois seulement après son investiture. Une initiative qui a causé les manifestations de rue les plus amples de la Roumanie post-communiste, suite aux quelles le ministre de la Justice, Florin Iordache, auteur des décrets controversés, aprésenté sa démission.
Newsroom, 22.02.2017, 18:56
Ministres – A Bucarest, le Comité exécutif national du Parti Social – Démocrate (PSD) a approuvé mercredi la nomination de 4 nouveaux ministres. Ainsi, Mihai Tudose reprend-il le portefeuille de l’Economie dont il a été en charge en 2014 et 2015. L’actuel ministre de l’Economie, Alexandru Petrescu, sera désormais en charge du ministère des PME, alros que Mme Rovana Plumb, ancienne ministre du Travail dirigera le ministère des Fonds Européens. Enfin, Tudorel Toader, ancien juge à la Cour Constitutionnelle de Roumanie, devient ministre de la Justice. Ce remaniement a lieu sur la toile de fond de la crise politique engendrée par le gouvernement de Bucarest par sa tentative d’assouplir la législation pénale par décret d’urgence, ainsi que d’opérer une grâce collective, un mois seulement après son investiture. Une initiative qui a causé les manifestations de rue les plus amples de la Roumanie post-communiste, suite aux quelles le ministre de la Justice, Florin Iordache, auteur des décrets controversés, aprésenté sa démission.
Corruption – Le décret d’urgence nr 13 (censé modifier à la va-vite la législation pénale roumaine) a mis en danger la lutte anticorruption en Roumanie, lit-on dans le rapport semestriel de la Commission européenne. « De telles initiatives sont une menace à l’adresse des progrès enregistrés ces 10 dernières années. La corruption persiste à tous les niveaux, étant un obstacle pour les affaires » précise le même document. Par ailleurs, la Roumanie doit rester sous surveillance pour ce qui est de la lutte contre la corruption et de l’indépendance de son système juridique, parce que, depuis le moment de son adhésion à l’UE, les autorités roumaines ont fait preuve de générosité uniquement côté promesses, mais non pas pour ce qui est de la mise en œuvre des mesures tellement nécessaires pour les Roumains. C’est ce qu’a affirmé l’europarlementaire allemand Markus Ferber, membre du groupe du Parti populaire européen, dans une interview pour l’agence de presse roumaine Agerpres. En visite à Bucarest, le député européen, connu pour ses prises de position sévères à l’adresse de la Roumanie, a aussi déclaré que, par rapport de sa précédente visite d’il y a 12 ans, rien n’avait changé. Il a exhorté les politiciens roumains à comprendre que la lutte contre la corruption était le fondement d’un secteur public fonctionnel dont les citoyens pourront bénéficier.
Pour sa part, le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a fait savoir qu’il allait répondre aux problèmes signalés par Bruxelles et clarifier toutes les craintes formulées par les responsables européens, suite au rapport semestriel de la Commission européenne sur la Roumanie, qui dénonce l’affaiblissement des efforts de lutter contre la corruption dans notre pays. D’ici la fin de semaine, le premier ministre enverra à la Commission les questions concernant le Rapport du Mécanisme de Coopération et de Vérification en Justice, pour que le cabinet de Bucarest puisse «choisir la voie et la vitesse correctes» en vue de la levée du MCV.
Police – La Police roumaine a atteint les objectifs fixés pour 2016, fait confirmé par l’augmentation du niveau de sécurité, a déclaré mercredi la ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan. Participant à la présentation du bilan de l’Inspection Générale de la Police Roumaine, la ministre a précisé les priorités pour 2017 : renforcer l’autorité des policiers et appliquer la loi d’une manière plus ferme. L’année dernière, les effectifs de l’Inspection Générale de la Police Roumaine sont intervenus pour solutionner plus de 730.000 cas annoncés via le numéro d’appel d’urgence 112. Toujours en 2016, le taux de criminalité était le plus bas des 9 dernières années, alors que la délinquance de rue était à son plus bas niveau des 11 dernières années, lit-on dans le bilan de la police roumaine.