21.12.2022 (mise à jour)
Révolution -
Le président roumain, Klaus Iohannis a déposé mercredi une couronne de fleurs à
la croix en bois érigée sur la place de l’Université dans le centre de Bucarest
à la mémoire des victimes de la Révolution anticommuniste roumaine de décembre
1989. « Gardons vive la mémoire des héros de la révolution de décembre
1989 et perpétuons les idéaux pour lesquels nous avons lutté ! » a
écrit le chef de l’Etat sur Facebook. « C’est aux martyrs de la Révolution
roumaine et à tous ceux qui ont souffert durant la période de la dictature
communiste que nous devons la liberté dont nous bénéficions aujourd’hui et nous
devons leur en remercier en prenant de la Roumanie et en consolidant
le processus démocratique » a également déclaré dans un message le premier
ministre Nicolae Ciucă.
Newsroom, 21.12.2022, 19:02
Révolution -
Le président roumain, Klaus Iohannis a déposé mercredi une couronne de fleurs à
la croix en bois érigée sur la place de l’Université dans le centre de Bucarest
à la mémoire des victimes de la Révolution anticommuniste roumaine de décembre
1989. « Gardons vive la mémoire des héros de la révolution de décembre
1989 et perpétuons les idéaux pour lesquels nous avons lutté ! » a
écrit le chef de l’Etat sur Facebook. « C’est aux martyrs de la Révolution
roumaine et à tous ceux qui ont souffert durant la période de la dictature
communiste que nous devons la liberté dont nous bénéficions aujourd’hui et nous
devons leur en remercier en prenant de la Roumanie et en consolidant
le processus démocratique » a également déclaré dans un message le premier
ministre Nicolae Ciucă.
Par ailleurs, l’ambassadeur de la Belgique en Roumanie,
Philippe Benoit, du Royaume Uni Andrew Noble, et le directeur de l’Institut
français, Julien Chiappone-Lucchesi, ont participé mardi près de la capitale,
au dévoilement d’un nouveau monument qui commémore les trois journalistes
étrangers tués durant la révolution de 1989 – le belge Danny Huwe, le français
Jean-Louis Calderon et le britannique Ian Henry Parry.
Rappelons-le, la
révolution anticommuniste roumaine s’est déclenchée à Timisoara, dans l’ouest
de la Roumanie, pour se répandre ensuite à travers le pays et culminer à Bucarest,
le 22 décembre, par la chute du régime communiste de Nicolae Ceausescu. Au
total, plus de 1 000 personnes ont péri, et près de 3000 ont été blessées. La
Roumanie est le seul pays d’Europe de l’Est où le changement de régime s’est
fait par la violence.
Séoul – Une délégation de
plusieurs ministres roumains effectue ces jours-ci une visite en Corée du Sud.
Mercredi, le premier ministre roumain Nicolae Ciucă et le président de la
Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu, se sont entretenus à Seoul avec
les autorités sud-coréennes, notamment sur les projets d’investissements dans
le domaine énergétique que les entreprises sud-coréennes devraient dérouler en
Roumanie. Les pourparlers entre les deux responsables roumains et le premier
ministre sud-coréen Han Duck-Soo ont aussi visé les investissements dans le
domaine de l’énergie de Roumanie, notamment, ainsi que le développement de
futurs projets économiques solides avec un impact majeur sur les économies des
deux Etats, tout cela dans le cadre du Partenariat stratégique entre la
Roumanie et la Corée du Sud. Un autre membre de la délégation roumaine, le ministre
de l’Energie, Virgil Popescu, a rencontré, lui, les représentants du plus grand
producteur d’électricité de Corée. La défense figure aussi à l’agenda de cette
visite.
Et
c’est toujours ce mercredi que Marcel Ciolacu et Nicolae Ciucă ont rencontré des
représentants de la communauté roumaine vivant en Corée du Sud. L’occasion de
les féliciter pour la manière dont ils ont réussi à s’intégrer dans la société
coréenne tout en gardant vives leur identité nationale, leur langue, leur
culture et leurs valeurs nationales. Les deux hauts responsables roumains sont accompagnés aussi par le vice-premier ministre et ministre des Transports, Sorin Grindeanu, la ministre l’Education, Ligia Deca, celui de la recherche et de la numérisation, Sebastian Burduja, et aussi par le ministre de l’Economie, Florin Spătaru.
Jeudi,
les responsables roumains visiteront deux entreprises sud-coréennes et vendredi
ils se rendront dans la zone
démilitarisée qui sépare la Corée du sud et celle du nord.
Bruxelles – La
Roumanie recevra 60 millions d’euros de la part de l’Union européenne pour
moderniser l’infrastructure ferroviaire dans le port de Constanta et pour construire
un pont sur la rivière de Prut reliant la Roumanie à la ville moldave de
Ungheni. Bruxelles a décidé de soutenir avec 616 millions d’euros 35 projets
dans 17 Etats-membres, qui permettront des investissements dans des
infrastructures cruciales à utiliser tant à des buts civils que militaires, un
aspect très important dans le contexte de l’agression de la Russie contre
l’Ukraine, fait savoir un communiqué de presse de l’Exécutif communautaire. Les
35 projets, parmi lesquels figurent aussi deux projets de Roumanie, ont été
sélectionnés dans le cadre de la deuxième demande de proposition incluse dans
le Paquet visant la Mobilité Militaire.
Cybersécurité -
Le projet de loi portant sur la sécurité et la défense cybernétiques de la
Roumanie a été adopté mercredi par le Sénat de Bucarest, en qualité de chambre
décisionnelle. Le document porte notamment sur la création du Système national
de cybersécurité, censé organiser les activités spécifiques au niveau national,
de manière unitaire. Le document établit aussi l’action des autorités et des
institutions publiques chargées de prévenir et de contrecarrer les menaces, les
vulnérabilités et les risques cybernétiques.
Météo
– Dans les 24 prochaines heures il fera un peu plus chaud que la normale
saisonnière en Roumanie. Toutefois le ciel sera couvert et on attend de la
pluie sur le centre, le nord et l’ouest et des précipitations mixtes en
montagne à plus de 1500 m d’altitude. Les maxima de jeudi iront de 2 à 12
degrés.
