21.12.2018 (mise à jour)
UE – Le 1er janvier 2019, la Roumanie prendra le relais de l’Autriche, un bon partenaire sérieux, pour diriger le Conseil de l’UE, a déclaré vendredi à Bucarest le président roumain Klaus Iohannis, lors de la conférence conjointe avec le chancelier autrichien, Sebastian Kurz. Le chef de l’Etat roumain a apprécié la très bonne coordination institutionnelle entre les deux pays et l’appui offert par l’Autriche en vue d’une passation de relais efficace. Il s’est également félicité des bons résultats de l’Autriche pendant son mandat à la tête de l’Union. A son tour, le chancelier autrichien a remercié le président Klaus Iohannis pour ses efforts visant à maintenir la démocratie et l’Etat de droit en Roumanie, déclarant que ce dernier est un garant des deux valeurs. Lors de son entretien avec la cheffe de l’Exécutif de Bucarest, Mme Viorica Dancila, Sebastian Kurz a discuté des thèmes prioritaires de l’agenda européen, telsrévolution 1989 l’avenir de l’UE, ainsi que des relations bilatérales.
Newsroom, 21.12.2018, 19:55
UE – Le 1er janvier 2019, la Roumanie prendra le relais de l’Autriche, un bon partenaire sérieux, pour diriger le Conseil de l’UE, a déclaré vendredi à Bucarest le président roumain Klaus Iohannis, lors de la conférence conjointe avec le chancelier autrichien, Sebastian Kurz. Le chef de l’Etat roumain a apprécié la très bonne coordination institutionnelle entre les deux pays et l’appui offert par l’Autriche en vue d’une passation de relais efficace. Il s’est également félicité des bons résultats de l’Autriche pendant son mandat à la tête de l’Union. A son tour, le chancelier autrichien a remercié le président Klaus Iohannis pour ses efforts visant à maintenir la démocratie et l’Etat de droit en Roumanie, déclarant que ce dernier est un garant des deux valeurs. Lors de son entretien avec la cheffe de l’Exécutif de Bucarest, Mme Viorica Dancila, Sebastian Kurz a discuté des thèmes prioritaires de l’agenda européen, telsrévolution 1989 l’avenir de l’UE, ainsi que des relations bilatérales.
Révolution — Des cérémonies sont prévues pour le samedi 22 décembre en Roumanie à la mémoire des héros de la Révolution de 1989. A Bucarest, la capitale, des commémorations seront organisées à la Radiodiffusion roumaine, un des « points chauds » des événements de décembre ’89, ainsi qu’à la Télévision publique et au Palais des postes. Le Parlement s’est réuni vendredi en séance solennelle et la Radiodiffusion roumaine a accueilli des cérémonies militaires et religieuses. Il y a 29 ans, la Révolution anti-communiste éclatée à Timişoara, à l’ouest de la Roumanie, embrasait aussi la capitale, Bucarest, et par, la suite, le pays entier. Elle allait culminer, le 22 décembre 1989, lorsque les manifestants ont pris dassaut le siège du Comité central du Parti communiste. Le dictateur Nicolae Ceausescu a pris la fuite, avec son épouse, dans un hélicoptère, mais les deux ont été rattrapés et exécutés le 25 décembre, après un jugement sommaire. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de l’ancien bloc communiste où le renversement du régime s’était fait par la violence et où le couple dictatorial – Nicolae et Elena Ceauşescu — a été exécuté.
Cour Constitutionnelle – Le président Klaus Iohannis n’a pas exercé ses attributions constitutionnelles lorsqu’il n’a pas pris acte des démissions de deux ministres et n’a pas constaté que les deux postes étaient devenus vacants, a précisé vendredi la Cour constitutionnelle de Roumanie dans la motivation de sa décision reconnaissant l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement et le chef de l’Etat. En outre, le premier ministre ne peut pas faire, une deuxième fois, la même proposition pour le même portefeuille ministériel, précise encore le document. La Cour constitutionnelle a conclu que, pour régler ce conflit, le président du pays devrait émettre, dans les plus brefs délais, les décrets constatant l’existence des deux postes vacants et répondre urgemment par écrit, motivations à l’appui, aux propositions avancées par le premier ministre. Rappelons que le 7 décembre, la cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dăncilă, a fait savoir que le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle du fait que le président n’avait pas pris de décision au sujet de la nomination des nouveaux titulaires à la tête des ministères des Transports et du Développement régional. Klaus Iohannis avait rejeté les premières nominations, les considérant comme inappropriées.
Défense — Le Conseil suprême de défense du pays se réunira à nouveau le 28 décembre, pour analyser les propositions avancées par le ministre de tutelle, Gabriel Les, à certains hauts postes dans l’armée, a précisé vendredi l’Administration présidentielle. Gabriel Les avait annoncé mercredi qu’il n’allait pas reconduire Nicolae Ciuca au poste de chef d’Etat-major. Lors de la précédente réunion, le 19 décembre, le Conseil a approuvé le plan de dotation de l’Armée pour la période 2019-2028, ainsi que les effectifs et les moyens qui seront affectés, l’année prochaine, à des opérations internationales.
Mer Noire — La Roumanie est ouverte au dialogue avec la Russie sur des sujets qui ne contreviennent pas aux sanctions internationales, a déclaré à la radio publique le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu. Le chef de la diplomatie de Bucarest a affirmé que l’un des objectifs de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE serait de faire déclarer la région de la mer Noire comme zone prioritaire pour l’Union, d’un point de vue sécuritaire et économique, comme elle l’est d’ailleurs pour l’OTAN aussi. “Ces derniers temps, le renforcement de la présence militaire russe dans la région de la mer Noire et aux frontières orientales de la l’UE et de l’OTAN a suscité une vive préoccupation. C’est la raison pour laquelle la région de la mer Noire se retrouvera parmi les thèmes de notre future présidence, de sorte que l’on comprenne clairement à l’échelle européenne aussi que la mer Noire constitue un problème prioritaire pour l’UE ” — a encore déclaré Teodor Melescanu.