21.12.2014 (mise à jour)
Investiture — Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, a prêté serment ce dimanche lors d’une séance solennelle du Parlement. Dans son premier discours en tant que chef de l’Etat, Klaus Iohannis a souligné qu’il était reconnaissant et honoré de la confiance que les citoyens avaient investie en lui en l’élisant président et a assuré qu’il serait le président de tous les Roumains. Il a ajouté que la Roumanie de la chose bien faite était l’engagement qu’il avait pris et qu’il s’engageait dans cette voie. Selon lui, le premier pas dans ce processus, c’est la reconstruction des institutions politiques. Dans le domaine de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et la réforme de la justice, les pas entrepris jusqu’ici doivent être défendus et continuer. Un deuxième chapitre essentiel, c’est celui des grands systèmes publics : l’éducation, la santé, les retraites — et il a annoncé qu’il inviterait bientôt les partis politiques à des négociations en la matière. En ce qui concerne la politique étrangère, Klaus Iohannis a fait état des trois piliers : l’appartenance de la Roumanie à l’OTAN, l’appartenance à l’UE et l’approfondissement du partenariat stratégique avec les Etats Unis, non seulement dans la zone militaire, mais aussi dans celle des échanges économiques et culturels. Klaus Iohannis a repris les fonctions suprêmes de l’Etat de Traian Băsescu, qui a dirigé le pays dix années durant. Il devient le 4e président post-communiste de la Roumanie. A la fin de la cérémonie d’investiture, le nouveau président roumain a accompagné le président Băsescu jusqu’à la sortie du palais de Cotroceni, où ce dernier a reçu une dernière fois les honneurs militaires. Le mandat présidentiel est de cinq ans en Roumanie.
România Internațional, 21.12.2014, 18:53
Investiture — Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, a prêté serment ce dimanche lors d’une séance solennelle du Parlement. Dans son premier discours en tant que chef de l’Etat, Klaus Iohannis a souligné qu’il était reconnaissant et honoré de la confiance que les citoyens avaient investie en lui en l’élisant président et a assuré qu’il serait le président de tous les Roumains. Il a ajouté que la Roumanie de la chose bien faite était l’engagement qu’il avait pris et qu’il s’engageait dans cette voie. Selon lui, le premier pas dans ce processus, c’est la reconstruction des institutions politiques. Dans le domaine de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et la réforme de la justice, les pas entrepris jusqu’ici doivent être défendus et continuer. Un deuxième chapitre essentiel, c’est celui des grands systèmes publics : l’éducation, la santé, les retraites — et il a annoncé qu’il inviterait bientôt les partis politiques à des négociations en la matière. En ce qui concerne la politique étrangère, Klaus Iohannis a fait état des trois piliers : l’appartenance de la Roumanie à l’OTAN, l’appartenance à l’UE et l’approfondissement du partenariat stratégique avec les Etats Unis, non seulement dans la zone militaire, mais aussi dans celle des échanges économiques et culturels. Klaus Iohannis a repris les fonctions suprêmes de l’Etat de Traian Băsescu, qui a dirigé le pays dix années durant. Il devient le 4e président post-communiste de la Roumanie. A la fin de la cérémonie d’investiture, le nouveau président roumain a accompagné le président Băsescu jusqu’à la sortie du palais de Cotroceni, où ce dernier a reçu une dernière fois les honneurs militaires. Le mandat présidentiel est de cinq ans en Roumanie.
Budget — Le Parlement de Bucarest a voté dimanche les projets de budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2015. L’opposition a voté contre les eux documents, au motif qu’ils n’assurent pas une vision et une stratégie pour la Roumanie. Les libéraux ont annoncé qu’ils contesteraient la Loi du budget de l’Etat 2015 devant la Cour constitutionnelle. Le premier ministre Victor Ponta a lancé, dimanche, au Parlement, un appel à la responsabilité, faisant valoir qu’une éventuelle contestation du budget de l’Etat devant la CCR serait de nature à ajourner la majoration des retraites, l’octroi des subventions ou la baisse de la TVA dans le tourisme. La construction budgétaire se fonde sur un déficit de 1,8% du PIB, une inflation de 2,2% et une croissance économique de 2,5%.
Commémoration — Les manifestations consacrées à la commémoration des 25 années écoulées depuis la révolution anticommuniste de décembre ont continué dimanche en Roumanie. Déclenchée le 16 décembre, la révolte des gens de Timisoara s’est propagée rapidement dans le pays, jusqu’à la capitale et aux grandes villes. Elle a culminé le 22 décembre, lorsque des centaines de milliers de manifestants ont pris d’assaut le siège du Comité central du parti communiste, obligeant le dictateur Ceausescu et son épouse à prendre la fuite. Les deux ont été exécutés le 25 décembre après un jugement sommaire. La Roumanie a été l’unique pays de l’Est où la chute du régime a connu la violence ; plus d’un millier de personnes ont été tuées.
Cyber-sécurité — Treize ONGs de Roumanie ont adressé un appel que la Loi portant sécurité cybernétique soit examinée par la Cour constitutionnelle avant d’être promulguée. Ces organisations considèrent que, sous la forme approuvée par le Sénat, elle enfreint les garanties constitutionnelles sur la vie privée. Hier, la Commission pour la défense du Sénat avait précisé que ce projet de loi ne visait pas les usagers d’Internet personnes physiques, mais les personnes morales de droit public ou privé qui ont la qualité de propriétaires, administrateurs, opérateurs ou utilisateurs d’infrastructures cybernétiques.
Handball – Cristina Neagu, la meilleure joueuse de la Roumanie au Championnat européen de handball féminin de Hongrie et de Croatie – EURO 2014, a été élue dans l’équipe idéale de la compétition. Une représentante de l’Espagne, Carmen Martin, joueuse à carte de légitimation à un club bucarestois, compte aussi dans l’équipe idéale. Plus de 18.000 amateurs de handball ont voté pour l’équipe idéale ; leurs votes ont compté pour 40%, le reste étant l’option des experts.