21.10.2022
UE – Réunis à Bruxelles, les leaders de l’Union européenne ont décidé d’adopter une feuille de route pour arrêter la hausse des prix de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine et d’introduire de nouvelles sanctions à la Russie. Selon le président français, Emmanuel Macron, les mécanismes envisagés pourraient être mis en pratique « à la fin octobre, début novembre ». Il a estimé que les leaders communautaires «avaient envoyé aux marchés un signal très clair de leur détermination et unité ». Les chefs d’Etats et de gouvernements demandent à la Commission européenne de leurs transmettre d’urgence des décisions concrètes au sujet d’une série de mesures, y compris des interventions pour calmer la volatilité du prix du gaz. Les 27 Etats membres ont convenu de favoriser les achats en commun du gaz au niveau de l’UE à hauteur d’au moins 15% pour l’hiver 2023 – 2024. Les leaders européens ont demandé également d’accélérer les négociations avec des Etats producteurs « fiables » tels la Norvège et les Etats Unis. La Roumanie est représentée au sommet de Bruxelles par le président Klaus Iohannis.
Newsroom, 21.10.2022, 13:34
UE – Réunis à Bruxelles, les leaders de l’Union européenne ont décidé d’adopter une feuille de route pour arrêter la hausse des prix de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine et d’introduire de nouvelles sanctions à la Russie. Selon le président français, Emmanuel Macron, les mécanismes envisagés pourraient être mis en pratique « à la fin octobre, début novembre ». Il a estimé que les leaders communautaires «avaient envoyé aux marchés un signal très clair de leur détermination et unité ». Les chefs d’Etats et de gouvernements demandent à la Commission européenne de leurs transmettre d’urgence des décisions concrètes au sujet d’une série de mesures, y compris des interventions pour calmer la volatilité du prix du gaz. Les 27 Etats membres ont convenu de favoriser les achats en commun du gaz au niveau de l’UE à hauteur d’au moins 15% pour l’hiver 2023 – 2024. Les leaders européens ont demandé également d’accélérer les négociations avec des Etats producteurs « fiables » tels la Norvège et les Etats Unis. La Roumanie est représentée au sommet de Bruxelles par le président Klaus Iohannis.
Grève – Les syndicalistes affiliés à la confédération Cartel Alfa comptent protester à nouveau aujourd’hui à Bucarest devant le palais présidentiel, après les manifs de jeudi devant le ministère du Travail et le siège du gouvernement. L’action s’inscrit dans une série de manifs organisées en début de semaine dans plusieurs villes de Roumanie. Les protestataires sont mécontents du manque de décision des autorités dans la gestion des problèmes majeurs qui touchent le niveau de vie de la population. Ils demandent la majoration des salaires et des retraites, la protection des revenus face à l’inflation, le contrôle des prix, la taxation des profits excessifs et le déblocage des négociations collectives.
Ukraine – Le président ukrainien, Volodymyr Zelenski a accusé les troupes russes d’invasion d’avoir miné le barrage d’une centrale hydraulique placée sous leur contrôle dans la région de Kherson dans le sud du pays. Toujours à Kherson, quatre personnes ont été tuées après qu’un tir ukrainien aux missiles avait frappé un point de passage au ferry. Les autorités locales pro-moscovites de la région installées par l’armée russe ont fait savoir cette semaine qu’elles souhaitaient évacuer de 50 000 à 60 000 personnes dans les jours à venir, sur le fond de la contre-offensive ukrainienne.
Grève Italie – Le ministère des AE de Bucarest avertit les ressortissants roumains se trouvant aujourd’hui en Italie que les aiguilleurs de vol de ce pays étaient en grève au niveau national. Selon les autorités de Rome, la grève devrait toucher plusieurs vols vers et depuis l’Italie, ainsi que certains services de transport en commun. Le ministère des AE de Bucarest rappellèle que les citoyens en détresse peuvent demander de l’assistance aux consulats généraux de Roumanie à Rome, Milan, Bologne, Turin, Triest, Bari et Catane.
Economie – Près de 60% des Roumains déclarent que leur situation financière s’était empirée par rapport à l’année dernière, selon un baromètre financier trimestriel. Le taux des personnes touchées a augmenté de 10% par rapport aux trimestres précédents. Et les perspectives sont encore plus pessimistes ; plus de 55% des Roumains s’attendent à ce que leur situation financière s’empire à l’avenir, alors qu’en début d’année, ils étaient 40% à le croire. Les principaux élements énumérés qui ont mené à la détérioration de la situation financière sont les factures de gaz et d’électricité, la flambée du prix des produits alimentaires et la hausse du prix des carburants.
Météo – Temps beau, mais frisquet en Roumanie. Les maximas varient pourtant de 11 à 20 degrés. 12 degrés seulement mais du soleil dans la Capitale roumaine.
Londres – Apres la démission de la Première ministre britannique Liz Truss, une nouvelle course a Downing Street s’amorce vendredi, sous l’ombre des probables velléités de retour de Boris Johnson. Aucun candidat ne s’est encore officiellement déclaré pour ce scrutin interne au Parti conservateur au pouvoir, mais selon la presse britannique, l’ancien chef du gouvernement est prêt à se lancer dans l’arène, un peu plus de trois mois après avoir été poussé a la démission après une accumulation de scandales. L’ex ministre britannique des Finances Rishi Sunak est également en lice pour la course au fauteuil de premier ministre. M Sunak s’était porté candidat pour les fonctions de leader des conservateurs il y a deux mois aussi, lorsqu’il fut battu par Lizz Truss. A l’époque il avait averti que l’économie aurait à souffrir si Lizz Truss réduit les taxes, ce qui s’est passé d’ailleurs. Quel que soit le futur Premier ministre, il prendra la tête d’un parti miné par les divisions face a une opposition au plus haut dans les sondages, mais surtout d’un pays plongé dans une grave crise du cout de la vie. L’inflation dépasse les 10%, au plus haut depuis 40 ans, dans un contexte social tendu au Royaume-Uni, ou les grèves se sont multipliées ces derniers mois, notamment dans les transports. Le futur chef du gouvernement sera le cinquième depuis le référendum du Brexit en 2016 et le troisieme en deux mois.