21.09.2015 (mise à jour)
Enquête – La coalition au pouvoir a décidé lundi de continuer à soutenir le social-démocrate Victor Ponta à la tête du gouvernement de Bucarest. La situation du premier ministre a fait l’objet d’un débat, au Comité exécutif national du PSD, principale formation politique au pouvoir en Roumanie. Jeudi dernier, les procureurs anti-corruption avaient décidé de renvoyer Victor Ponta devant les juges, pour des faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Il est accusé de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent dans une affaire de corruption visant les compagnies énergétiques de Turceni et Rovinari (dans le sud de la Roumanie). Victor Ponta a maintes fois rejetées ces accusations. Par ailleurs, le PNL, principale formation d’opposition de Roumanie, a déposé lundi au Parlement une motion de censure portant sur le manque de crédibilité de l’actuel gouvernement, engendré par les problèmes avec la justice du premier ministre Victor Ponta. La lecture de la motion aura lieu mercredi, les débats et le vote étant prévus pour le 29 septembre. Pour qu’elle réussisse, la motion doit recueillir la moitié plus un des votes exprimés, à savoir 276. Le procès du premier ministre et de quatre autres personnes inculpées dans le même dossier, dont le sénateur social-démocrate Dan Sova, a démarré lundi, à la Cour suprême.
Newsroom, 21.09.2015, 19:45
Enquête – La coalition au pouvoir a décidé lundi de continuer à soutenir le social-démocrate Victor Ponta à la tête du gouvernement de Bucarest. La situation du premier ministre a fait l’objet d’un débat, au Comité exécutif national du PSD, principale formation politique au pouvoir en Roumanie. Jeudi dernier, les procureurs anti-corruption avaient décidé de renvoyer Victor Ponta devant les juges, pour des faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Il est accusé de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent dans une affaire de corruption visant les compagnies énergétiques de Turceni et Rovinari (dans le sud de la Roumanie). Victor Ponta a maintes fois rejetées ces accusations. Par ailleurs, le PNL, principale formation d’opposition de Roumanie, a déposé lundi au Parlement une motion de censure portant sur le manque de crédibilité de l’actuel gouvernement, engendré par les problèmes avec la justice du premier ministre Victor Ponta. La lecture de la motion aura lieu mercredi, les débats et le vote étant prévus pour le 29 septembre. Pour qu’elle réussisse, la motion doit recueillir la moitié plus un des votes exprimés, à savoir 276. Le procès du premier ministre et de quatre autres personnes inculpées dans le même dossier, dont le sénateur social-démocrate Dan Sova, a démarré lundi, à la Cour suprême.
Exercice — Les autorités roumaines se préparent pour une éventuelle arrivée de migrants dans le pays. Selon le ministère de l’Intérieur de Bucarest, un exercice avec des camps dhébergement temporaires pouvant accueillir plusieurs centaines de réfugiés, se déroule dans le comté de Timiş (ouest de la Roumanie), près de la frontière avec la Serbie. Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a avancé lundi une proposition de loi visant à durcir les sanctions contre les trafiquants de migrants. Ainsi, les peines minimale et maximale devraient être augmentées de deux ans, étant fixées à 5 et respectivement 12 ans. Le projet législatif en question prévoit aussi la confiscation des biens ayant servi à commettre le délit, ainsi que de l’argent résultant du trafic de migrants. Cette initiative législative entend décourager le passage illicite des frontières nationales de la Roumanie.
Migrants — Le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur de la Roumanie, Gabriel Oprea, participera mardi à Bruxelles au Conseil extraordinaire « Justice et Affaires intérieures » sur la crise des réfugiés. La Roumanie maintient sa position concernant le nombre d’immigrants qu’elle peut accueillir, soit 1.785 personnes et se prononcera contre la proposition de la Commission européenne concernant les quotas obligatoires de redistribution, si celle-ci est soumise au vote, a déclaré l’officiel roumain. Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se tiendra mercredi à Bruxelles sur le même thème. Plusieurs Etats membres, notamment d’Europe centrale et de l’est s’opposent au principe de répartition par quotas contraignants des 160 mille migrants. La chancelière allemande, Angela Merkel, a demandé aux leaders européens d’engager leur responsabilité commune pour trouver une solution à la plus grave crise des migrants depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Relations — Le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm a été a reçu lundi par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, ainsi que par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Les discussions avec ce dernier ont porté sur la coopération politique et militaire bilatérale, les modalités d’élargir la collaboration économique, ainsi que sur des sujets relatifs à la stabilité et à la sécurité dans la région, l’accent étant mis sur les évolutions dans le voisinage de la Roumanie. Hans Klemm avait antérieurement déclaré que pendant son mandat il mettrait l’accent sur le développement des relations économiques bilatérales et que l’assistance dans la lutte contre la corruption en Roumanie serait une de ses priorités. Le dernier ambassadeur américain en Roumanie a été Mark Gitenstein, dont le mandat a pris fin en décembre 2012. Depuis lors, la représentation diplomatique américaine à Bucarest a été coordonnée par des chargés d’affaires.
Réunion — Une séance commune des gouvernements de la Roumanie et de la République de Moldova aura lieu mardi à Neptun, station sur la côte roumaine de la mer Noire. Selon un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, une attention particulière sera accordée à la poursuite des projets d’infrastructure dans le domaine énergétique, censés assurer l’interconnexion des réseaux nationaux d’électricité et de gaz. Seront également analysés des projets relevant de secteurs tels les transports, l’agriculture, la santé et l’éducation. Les discussions aborderont également la situation financière difficile que traverse actuellement la République de Moldova, les initiatives du cabinet de Chisinau en vue de l’assainissement et de la stabilisation du secteur bancaire et de la conclusion d’un accord avec le FMI. Par ailleurs, la partie roumaine doit réaffirmer son soutien ferme au parcours européen de la République de Moldova.