21.04.2023 (mise à jour)
Chili
– Le président roumain Klaus Iohannis effectue samedi une visite officielle
au Chili, la première de ce niveau au cours des 10 dernières années. Celle-ci
vise à dynamiser la collaboration politique, les échanges économiques et à
renforcer la coopération sectorielle entre les deux pays. A l’ordre
du jour des discussions : la coopération au niveau multilatéral, les
aspects liés au climat sécuritaire dans le voisinage des deux Etats, la
consolidation de la démocratie au niveau mondial, la défense des droits de
l’homme et la lutte contre le changement climatique, y compris l’éducation aux
questions environnementales. Au
cours de la prochaine période, la Roumanie ouvrira la première conférence de
langue roumaine en Amérique latine, à l’Université du Chili, avec le soutien de
l’Institut de la langue roumaine. Une fois achevée sa visite au Chili, le
président roumain se rendra ensuite en Argentine.
Newsroom, 21.04.2023, 18:47
Chili
– Le président roumain Klaus Iohannis effectue samedi une visite officielle
au Chili, la première de ce niveau au cours des 10 dernières années. Celle-ci
vise à dynamiser la collaboration politique, les échanges économiques et à
renforcer la coopération sectorielle entre les deux pays. A l’ordre
du jour des discussions : la coopération au niveau multilatéral, les
aspects liés au climat sécuritaire dans le voisinage des deux Etats, la
consolidation de la démocratie au niveau mondial, la défense des droits de
l’homme et la lutte contre le changement climatique, y compris l’éducation aux
questions environnementales. Au
cours de la prochaine période, la Roumanie ouvrira la première conférence de
langue roumaine en Amérique latine, à l’Université du Chili, avec le soutien de
l’Institut de la langue roumaine. Une fois achevée sa visite au Chili, le
président roumain se rendra ensuite en Argentine.
Défense – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, et le
chef d’état-major de la Défense, le général Daniel Petrescu, ont participé ce vendredi
à la 11e réunion du Groupe de contact pour l’Ukraine, organisée à Ramstein, en
Allemagne. Selon un communiqué de presse, la réunion a montré, tant sur le plan
pratique que conceptuel, l’unité de plus de 50 États démocratiques et
organisations internationales soutenant l’Ukraine, une nation déterminée à
protéger ses frontières internationalement reconnues, face à une invasion
brutale et non provoquée. Tîlvăr a transmis le soutien de la Roumanie à l’Ukraine et a
souligné la nécessité d’un soutien international continu aussi longtemps que
nécessaire. « Il est très clair maintenant que l’objectif
du président Poutine de nous diviser a échoué », a déclaré le ministre
roumain. Et de souligner la nécessité de soutenir les États de la région de la
mer Noire exposés aux menaces hybrides, aux cyberattaques et aux actions de
propagande et de désinformation de la Fédération de Russie, comme la République
de Moldavie et la Géorgie.
Céréales
– La Roumanie n’interdira pas de manière unilatérale l’importation de
céréales ukrainiennes et attendra que la Commission européenne applique des
mesures de soutien des fermiers d’Europe centrale et de l’Est, a déclaré
vendredi le ministre de l’agriculture, Petre Daea. Selon lui, la Roumanie et
l’Ukraine auront des consultations hebdomadaires sur les volumes de céréales
sur le marché dans une tentative de limiter les importations. A la fin d’une
réunion à Bucarest avec son homologue ukrainien, Mykola Solsky, Petre Daea a
dit que la Roumanie était solidaire avec les agriculteurs de Pologne, Hongrie,
Bulgarie et Slovaquie mais que les règles devraient être élaborées en commun. Pour
sa part, Mykola Solsky a remercié au ministre pour « le dialogue
sincère et constructif » et au peuple roumain pour « le soutien
sincère » qu’il a senti ces deux dernières années. « La situation
actuelle nécessite des décisions très rapides », a ajouté le responsable
de Kiev. Dans le cadre d’une réunion en ligne il y a deux jours, les deux
responsables ont également évoqué la crise des céréales. M Daea a présenté à son homologue la
situation grave à laquelle se confrontent les agriculteurs roumains et les
mesures adoptées par la Roumanie au sujet du transit des céréales ukrainiennes.
Dépenses
– Le gouvernement roumain présentera la semaine prochaine un projet de décret
d’urgence sur la réduction des dépenses publiques. Celui-ci inclura aussi des
mesures fiscales et budgétaires, qui ne doivent pas êtres perçues en tant que
mesures d’austérité, a précisé le ministre des finances, Adrian Câciu. Selon le
premier ministre Nicolae Ciucă, la réduction dépenses budgétaires a comme de respecter les limites du déficit en
fin d’année et n’affectera pas les investissements, ni les salaires. Il a
également lancé un appel aux grands contribuables de payer leurs contributions
à l’Etat.
Santé
– Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a signé jeudi les contrats
de financement du Plan national de relance et de résilience pour la nouvelle
infrastructure hospitalière. Les hôpitaux militaires de Roumanie, ainsi que
d’autres de la capitale et de Constanta sur la côte de la mer Noire
bénéficieront de nouveaux pavillons et de nouveaux immeubles. Egalement à
Bucarest ces financements contribueront à la construction d’un nouveau centre
de diagnostique et de traitement de la tuberculose. L’objectif général du Plan
national de relance et de résilience est de développer la Roumanie par des
programmes et des projets essentiels, censés soutenir la résilience, le niveau
de préparation pour des situations de crise, la capacité d’adaptation et le
potentiel de croissance par des réformes majeures et des investissements clé
avec des fonds alloués par la Commission européenne dans le cadre du mécanisme.