20.12.2022
Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, reçoit ce mardi à
Bucarest son homologue portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, qui effectue une
visite en Roumanie au Bataillon 1 d’instruction « Olt » à Caracal (sud).
Cette visite a lieu dans le contexte d’un dialogue bilatéral intense, de
haut niveau, mais aussi d’un dialogue de travail et d’une coopération étroite
au sein de l’UE et de l’OTAN. La défense est un domaine clé de la coopération
bilatérale, le Portugal participant à la force multinationale de l’OTAN
présente en Roumanie afin de consolider la présence alliée sur le Flanc
Oriental. Les discussions entre les deux
chefs d’Etat porteront notamment sur les manières de renforcer la coopération
dans le domaine de la Défense, mais aussi au niveau économique et commercial,
sans oublier le numérique, ni le secteur des énergies renouvelables, la santé
et l’éducation. Il sera aussi question de la situation de sécurité en Ukraine,
avec un accent mis sur le renforcement de l’aide humanitaire accordée à ce pays
dans le contexte de l’hiver et aussi pour faciliter les exportations de
céréales.
Newsroom, 20.12.2022, 13:40
Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, reçoit ce mardi à
Bucarest son homologue portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, qui effectue une
visite en Roumanie au Bataillon 1 d’instruction « Olt » à Caracal (sud).
Cette visite a lieu dans le contexte d’un dialogue bilatéral intense, de
haut niveau, mais aussi d’un dialogue de travail et d’une coopération étroite
au sein de l’UE et de l’OTAN. La défense est un domaine clé de la coopération
bilatérale, le Portugal participant à la force multinationale de l’OTAN
présente en Roumanie afin de consolider la présence alliée sur le Flanc
Oriental. Les discussions entre les deux
chefs d’Etat porteront notamment sur les manières de renforcer la coopération
dans le domaine de la Défense, mais aussi au niveau économique et commercial,
sans oublier le numérique, ni le secteur des énergies renouvelables, la santé
et l’éducation. Il sera aussi question de la situation de sécurité en Ukraine,
avec un accent mis sur le renforcement de l’aide humanitaire accordée à ce pays
dans le contexte de l’hiver et aussi pour faciliter les exportations de
céréales.
Moldova – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan
Aurescu, poursuit sa visite officielle en République de Moldova voisine, à
l’invitation de son homologue moldave, Nicu Popescu. Lundi il s’est entretenu à
Chisinau, avec la présidente moldave Maia Sandu, le président du Parlement,
Igor Grosu, ainsi qu’avec la première ministre Natalia Gavriliţa, avec qui il a
discuté du parcours européen de la République de Moldova. Aurescu a réitéré le
plein soutien de la Roumanie à la République de Moldova dans la gestion des multiples
crises auxquelles elle est confrontée, et dans l’avancement à un rythme
déterminé des réformes nécessaires à son adhésion à l’Union européenne. A
Bucarest, les partis d’opposition L’Union Sauvez la Roumanie et l’Alliance pour
l’Union des Roumains ont accusé le ministre (indépendant, soutenu par le PNL)
de s’être rendu à Chisinau pour éviter lundi, de se présenter devant le plénum
réuni du Parlement roumain où il avait été convoqué suite à l’échec de la
candidature roumaine à l’admission à l’espace Schengen.
PE – La cheffe du PE, Roberta Metsola, a effectué une visite de
deux jours à Bucarest, dans le contexte du refus de l’Autriche et de Pays Bas
d’accepter la Roumanie et la Bulgarie au sein de l’espace Schengen. Dans un
discours prononcé devant le Parlement roumain, Roberta Metsola a réitéré sa
conviction que ce vote négatif a été une erreur. C’est de ce même sujet que la
responsable européenne a discuté avec le président roumain, Klaus Iohannis.
Retraites – L’Union sauvez la Roumanie (USR, d’opposition) a déposé au
Parlement un projet de loi portant sur la suppression des régimes spéciaux des
retraites pour les anciens membres de la Securitate (la police politique
communiste) condamnés définitivement par un tribunal. Il s’agit de 1 300
anciens officiers qui en bénéficient, bien qu’ils aient reçu une sentence
définitive attestant le fait d’avoir été d’anciens membres de la police
politique communiste et d’avoir entrepris des actions qui ont supprimé ou
entravé des droits et des libertés fondamentales de l’homme, afin de maintenir
le pouvoir communiste. Selon le leader de l’USR, Catalin Drula, la suppression
de ces régimes spéciaux de retraites serait une réparation morale minimale pour
tous ceux qui ont lutté pour la liberté durant la révolution anticommuniste de
décembre ’89. « L’Etat roumain moderne et démocratique n’a pas le droit de
récompenser par des privilèges des personnes qui ont battu, torturé ou tué
d’autres personnes », a encore affirmé Catalin Drula.
Nucléaire – Le gouvernement de Bucarest a adopté cette semaine un
projet de loi visant à financer le projet des réacteurs 3 et 4 de la centrale
nucléaire de Cernavoda (sud-ouest), a annoncé le porte-parole de l’Exécutif,
Dans Carbunaru. Grace à ces deux unités la contribution de l’énergie nucléaire
dans le système énergétique national augmentera de 20 à 36 %. Elles aideront
aussi à créer de nouveaux emplois dans ce secteur et de développer la chaîne
des fournisseurs. Selon les estimations, l’unité n° 3 de Cernavoda devrait
devenir fonctionnelle à la fin de l’année 2030, suivie, une année plus tard par
l’unité n° 4. C’est maintenant au Parlement de valider ce projet de loi.
Timisoara – A Timisoara (ouest), les cérémonies marquant les 33 ans
écoulés depuis la Révolution anticommuniste roumaine se poursuivent. Ce mardi
est considéré comme la Journée de la Victoire, vu que le 20 décembre 1989
Timisoara a été déclarée première ville roumaine libérée du communisme. Ce
jour-là, de dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues
pour manifester contre le régime dictatorial de Nicolae Ceausescu. Pour
commémorer cette journée, un symposium est prévu ce mardi, suivi dans la soirée
par in spectacle de projections d’images de la Révolution sur la façade de
l’Opéra de Timisoara. Pour rappel, c’était le 16 décembre 1989, à Timisoara
qu’une manifestation de solidarité avec le pasteur réformé Lazslo Tökes s’est
transformée en une révolte pour se répandre sur l’ensemble du pays dans les
jours à venir et culminer par la chute du régime communiste de Nicolae
Ceausescu. Au total, plus de 1 000 personnes ont péri, et près de 3000 ont été
blessées. La Roumanie est le seul pays d’Europe de l’Est où le changement de
régime s’est fait par la violence.
Météo – Ce mardi les valeurs
thermiques de Roumanie sont en légère hausse par rapport à lundi, même si ce
matin il faisait plus froid que normalement à cette période de l’année. Le ciel
est couvert sur le nord et le nord-est où des précipitations faibles sous forme
de pluie sont signalées. Les températures maximales de la journée iront de 0 à
9 degrés. Un degré et un peu de soleil à midi à Bucarest.