20.12.2015
Migration – Les pays de lEurope centrale et de lEst qui refusent daccueillir des réfugiés dans le cadre dun programme de quotas de répartition encourent des sanctions, a affirmé le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, dans un entretien à lhebdomadaire Der Spiegel. « La solidarité européenne nest pas une voie a sens unique », a précisé le ministre, cité par lAFP. « Ceux qui refusent (daccueillir ces réfugiés) doivent savoir ce qui est également en jeu pour eux: des frontières ouvertes en Europe », a-t-il souligné.
Newsroom, 20.12.2015, 13:03
En septembre dernier, lors du Conseil Justice et Affaires intérieures de lUE, la Hongrie, la République Tchèque, la Roumanie et la Slovaquie sétaient opposées au système de répartition de 160 mille migrants selon des quotas obligatoires, mais le programme a été néanmoins entériné par les ministres. La Slovaquie et la Hongrie ont par la suite porté plainte auprès de la justice européenne contre les quotas de répartition. Après les attentats du 13 novembre, à Paris, la Pologne a, elle, fait savoir quelle naccepterait plus de réfugiés.
Lors du Conseil européen de vendredi dernier, le premier ministre roumain, Dacian Cioloş a réaffirmé la solidarité de la Roumanie avec les autres Etats communautaires dans la crise des migrants, tout en soulignant que Bucarest se réservait le droit de poser certaines « conditions » avant daccepter des migrants. Il a parlé du renforcement du contrôle européen des flux migratoires et du retour à un espace Schengen fonctionnel. Notons que plus de 990 mille migrants sont entrés sur le territoire de lUE depuis le début de 2015.
Révolution – Dans louest de la Roumanie, Timişoara marque ce samedi le Jour de la Victoire, le jour où, il y a 26 ans, elle devenait la première ville du pays « affranchie du régime communiste », selon un slogan de lépoque. Entamées le 16 décembre 1989, les protestations des habitants de Timişoara ont été réprimées de manière sanglante par les autorités avec un bilan se montant à des dizaines de morts et de blessés parmi les manifestants. Quatre jours après, les forces armées ont rejoint les révolutionnaires, ces derniers rédigeant et faisant adopter par la suite le premier document énonçant les principes politiques démocratiques daprès lesquels le pays devait être dirigé.
Déclenchée par la colère des habitants de Timişoara contre une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est rapidement propagée dans toute la Roumanie, pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu. Un millier de personnes ont été tuées et 3400 blessées entre les 16 et 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’Est où le changement du pouvoir s’est opéré par la violence et où le principal leader communiste a été exécuté. Le 21 décembre, le Parlement roumain se réunira pour une séance solennelle pour marquer les 26 ans écoulés depuis la révolte de 1989.
Confiance – Le président roumain, Klaus Iohannis, mène le classement de la confiance que les Roumains font aux personnalités publiques. Le podium est complété par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, et le premier ministre, Dacian Cioloş, apprend-on par un sondage de linstitut INSOP. Quelque 60% des Roumains affirment avoir beaucoup de confiance en leur chef dEtat, tandis que le gouverneur de la Banque nationale est désigné dans ce top par un peu plus de 40% des personnes interrogées. Lenquête dopinion mesure également, en première, le taux de confiance en lactuel chef du gouvernement, Dacian Cioloş, qui arrive troisième avec 32% de préférences. Il est suivi par lancien chef du Service roumain de renseignements, lactuel ambassadeur de Roumanie aux Etats-Unis, George Maior, avec 30% ainsi que par le directeur du Service de renseignements extérieurs, Mihai-Razvan Ungureanu, qui réunit la confiance de 22% des Roumains. INSCOP a réalisé cette enquête entre le 26 novembre et le 2 décembre.
Handball – La sélection roumaine de handball rencontre ce dimanche la Pologne dans un match comptant pour la médaille de bronze du Championnat du monde de handball féminin accueilli par le Danemark. Les Roumaines sétaient inclinées vendredi, 33 points à 35, dans les demi-finales, devant la Norvège, championne olympique et européenne en titre. En finale, les représentantes du pays des fjords affrontent, elles, les Pays-Bas, la révélation et la surprise de cette compétition. Lors de la précédente édition du Mondial de handball féminin, organisé en 2013, en Serbie, la sélection roumaine est arrivée dixième. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde. Depuis 1957, elle a remporté une médaille d’or (1962) et deux d’argent (1973, 2005).