19.12.2013
Sommet — Le président roumain, Traian Băsescu, participe, à Bruxelles, au sommet des dirigeants européens, réunis pour le conseil européen d’hiver. Les travaux sont consacrés principalement à l’Union économique et monétaire. Les dirigeants européens se rencontrent au lendemain dun accord historique de leurs ministres des Finances sur ce dossier. Laccord trouvé mercredi prévoit la création dun mécanisme unique de résolution, chargé dorganiser, si nécessaire, une faillite ordonnée des banques défaillantes de la zone euro. Cela empêcherait le déclenchement de crises financière similaires à celles d’ Espagne, Irlande et Chypres.
România Internațional, 19.12.2013, 15:36
Sommet — Le président roumain, Traian Băsescu, participe, à Bruxelles, au sommet des dirigeants européens, réunis pour le conseil européen d’hiver. Les travaux sont consacrés principalement à l’Union économique et monétaire. Les dirigeants européens se rencontrent au lendemain dun accord historique de leurs ministres des Finances sur ce dossier. Laccord trouvé mercredi prévoit la création dun mécanisme unique de résolution, chargé dorganiser, si nécessaire, une faillite ordonnée des banques défaillantes de la zone euro. Cela empêcherait le déclenchement de crises financière similaires à celles d’ Espagne, Irlande et Chypres.
Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE doivent se pencher également sur la politique de défense et de sécurité commune, alors que le Royaume Uni et l’Allemagne font des pressions pour limiter les projets visant à consolider la coopération militaire au niveau de l’UE.
Immigration — Les autorités roumaines ont pris note des restrictions annoncées par le premier ministre britannique, David Cameron, aux droits des immigrés en matière daide au logement, dindemnités chômage et daccès au système de soins de santé. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise que la décision de Londres est examinée également par la Commission européenne, qui a les compétences et l’obligation de se prononcer là-dessus, en tant que gardien des Traités et de toute action qui pourrait contrevenir au droit communautaire. Selon les mesures annoncées, les citoyens de l’UE arrivés sur le territoire du Royaume Uni en quête d’un emploi ne recevront pas d’indemnité chômage pendant les 3 premiers mois de leur séjour. Cette décision, qui devrait être appliquée également aux citoyens britanniques, entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Et c’est à partir de la même date que doivent être levées les restrictions imposées aux ressortissants roumains sur le marché britannique de l’emploi.
Coopération — Le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, fera lundi une visite à Bucarest, où il doit rencontrer son homologue roumain, Victor Ponta. Les deux responsables ont convenu de cette visite lors d’une conversation téléphonique. Le chef du cabinet de Bucarest a annoncé l’octroi, par le gouvernement roumain, de 20 millions d’euros destinés au développement des écoles maternelles en République de Moldova — un geste de solidarité et d’aide à ce pays roumanophone voisin de la Roumanie.
Révolution — Des descendants des héros de la révolution roumaine de décembre ’89 à Timişoara ont entamé une marche vers Bucarest pour déposer, vendredi, des couronnes de fleurs, Place de l’Université — haut lieu de la lutte anticommuniste. Il y a 24 ans, des dizaines de milliers de personnes sont descendues, le 19 décembre, dans les rues de la ville de Timişoara, dans le sud-ouest du pays, le début d’une révolte anticommuniste sans précédent. Le lendemain, Timişoara était proclamée première ville roumaine affranchie du communisme. La révolution roumaine allait culminer, quelques jours plus tard, avec la chute du régime de Ceauşescu.
Justice — La Haute Cour de cassation et de justice juge aujourd’hui à Bucarest le dernier délai du pourvoi dans un dossier où l’ancien premier ministre social-démocrate des années 2000-2004, Adrian Năstase, est accusé de chantage. La décision sera définitive et s’il n’est pas acquitté, l’ancien premier ministre risque de retourner en prison. Antérieurement, les époux Năstase ont été condamnés pour chantage à 3 ans de prison avec sursis et acquittés dans un dossier de corruption. Au printemps 2013, Adrian Năstase a été mis en liberté conditionnelle, après avoir purgé 9 mois de la peine de 2 ans de prison ferme à laquelle il avait été condamné dans un dossier de corruption. L’affaire était liée à une collecte de fonds pour sa campagne électorale de 2004, lorsqu’il avait candidaté à la présidence de la République de la part du Parti Social Démocrate (PSD).