19.04.2017 (mise à jour)
Visite — Le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, fera ce jeudi une visite officielle en Roumanie, a annoncé la Représentation de la Commission européenne à Bucarest. Le responsable européen rencontrera le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et celui de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, et la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan. Frans Timmermans aura des entretiens avec les leaders des partis parlementaires. Enfin, il devra également s’entretenir avec des responsables de la Justice roumaine qui travaillent sur le Mécanisme européen de coopération et de vérification visant les réformes du secteur judiciaire. A la fin de sa visite en Roumanie, l’officiel européen rencontra les citoyens roumains pour dialoguer avec eux sur le Livre blanc pour l’avenir de l’Europe, sur le 60e anniversaire des traités de Rome ainsi que sur le bilan des 10 ans écoulés depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE.
România Internațional, 19.04.2017, 18:48
Visite — Le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, fera ce jeudi une visite officielle en Roumanie, a annoncé la Représentation de la Commission européenne à Bucarest. Le responsable européen rencontrera le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et celui de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, et la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan. Frans Timmermans aura des entretiens avec les leaders des partis parlementaires. Enfin, il devra également s’entretenir avec des responsables de la Justice roumaine qui travaillent sur le Mécanisme européen de coopération et de vérification visant les réformes du secteur judiciaire. A la fin de sa visite en Roumanie, l’officiel européen rencontra les citoyens roumains pour dialoguer avec eux sur le Livre blanc pour l’avenir de l’Europe, sur le 60e anniversaire des traités de Rome ainsi que sur le bilan des 10 ans écoulés depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE.
Extradition — Le ministère roumain de la Justice a préparé la procédure d’extradition depuis la Serbie de l’ex-député roumain Sebastian Ghita, a affirmé le chef de l’institution, Tudorel Toader. Il a néanmoins précisé que les démarches d’extradition seraient entreprises aussitôt que son ministère recevrait tous les documents nécessaires de la part des instances judiciaires ayant décidé de placer Sebastian Ghita en détention provisoire. Celui-ci a été interpellé par la police vendredi à Belgrade, quatre mois après sa disparition de Roumanie. Au moment de son interpellation, il a présenté de faux papiers d’identité qui portaient les enseignes d’un Etat de l’UE. Sebastian Ghita a disparu le 21 décembre 2016 et il a été tout d’abord été poursuivi au niveau national pour enfreinte aux termes de son contrôle judiciaire. Le 10 janvier, la Haute Cour de Cassation et de Justice a émis un mandat d’arrêt européen au nom de Sebastian Ghita, l’homme d’affaires étant également recherché par Interpol. L’ex-député a été déféré à la justice dans deux affaires de corruption et il fait l’objet de deux autres dossiers pénaux.
Exercice — Le plus ample exercice d’alerte et d’alarme jamais organisé dans le pays se poursuit en Roumanie. Jusqu’à vendredi, toutes les sirènes d’alarme existantes sur le territoire national seront testées de manière alternative et aléatoire, entre 10h et 15h. Les sapeurs-pompiers testent ainsi les quelques 7000 équipements de ce genre se trouvant sur l’ensemble du territoire du pays et notamment dans les régions où l’on procède à des activités à risque technologique ou nucléaire. Seules 15% sur les 400 sirènes de Bucarest sont reliées à un système centralisé d’alerte, et certaines ne sont pas audibles à l’intensité voulue, voilà les premières conclusions des tests qui ont eu lieu mercredi dans la capitale roumaine. Cet exercice vise à déterminer la vitesse de réaction des autorités, des organismes spécialisés et de la population en cas d’inondations, d’accidents technologiques ou de conflits armés ainsi qu’à vérifier si le son de ces appels est entendu par toute la population des zones testées.
Visas — L’ambassade du Canada à Bucarest a annoncé mercredi que la première étape de la libéralisation du régime des visas pour les Roumains entre en vigueur le 1er mai. A partir du 1er mai, ceux qui ont eu un visa canadien ces dix dernières années ou qui sont titulaires d’un visa des Etats Unis peuvent demander une ETA, autorisation électronique de voyage, qui remplace le visa et utilisable cinq années durant. La disposition est valable uniquement pour ceux qui voyagent en avion ou qui transitent un aéroport canadien. Les personnes qui souhaitent entrer au Canada par tout autre moyen de transport continueront d’avoir besoin de visa. Ces restrictions devraient être levées à partir de décembre prochain, quand le gouvernement du Canada a l’intention de supprimer le régime des visas pour tous les citoyens roumains.
Inflation — Les taux annuels d’inflation les plus faibles de l’UE ont été enregistrés, en mars, en Roumanie (0,4%), en Irlande et aux Pays-Bas (les deux avec 0,6%), selon les données publiées mercredi par l’Office européen de statistique (Eurostat). Les taux annuels de l’inflation les plus élevés ont été enregistrés en Lettonie (3,3%), en Lituanie et en Estonie. Par rapport à février 2017, l’inflation annuelle a baissé dans 17 Etats (Roumanie comprise), elle s’est accrue dans cinq pays et est restée stable dans six Etats. Le taux annuel de l’inflation a baissé en mars à 1,5% dans la zone euro et à 1,6% dans l’Union européenne, de 2% en février. Selon ces estimations, l’inflation dans la zone euro est revenue en dessous de l’objectif cible de la banque centrale européenne, qui souhaite maintenir la hausse des prix à à peu près 2%, niveau considéré bénéfique pour l’activité économique.
FMI — La croissance économique mondiale devrait s’améliorer en 2017, devant se chiffrer à 3,5%, contre les 3,1% envisagés auparavant, a fait savoir le FMI. Dans un nouveau rapport particulièrement optimiste sur les perspectives de l’économie mondiale, l’institution financière mondiale affirme que cette embellie devrait se faire ressentir globalement, dans tous les types d’économie — avancée, en cours de développement ou peu performantes. Deux secteurs seraient la locomotive de cette avancée, la production industrielle et le commerce. Dans le même temps, le FMI a révisé à la hausse de 3,8% à 4,2% ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine en 2017, tandis que la année prochaine, le pays devrait surfer sur 3,4% de croissance. Selon le rapport, la Roumanie enregistrera cette année la deuxième plus grande croissance économique d’Europe, étant devancée uniquement par l’Islande avec 5,7%.