19.02.2022 (mise à jour)
Conférence – Des leaders du monde
entier se sont réunis ce weekend en Allemagne, à Munich, pour une Conférence
sur la sécurité dominée par la crise russo-occidentale. Aucune délégation russe
n’est présente à la Conférence de Munich. C’est la première absence russe à ce
sommet, ce qui témoigne de l’état de dégradation des relations entre l’Occident
et Moscou. Samedi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé
à la Russie d’arrêter les préparatifs pour une attaque contre l’Ukraine, en cas
contraire des conséquences dures attendent Moscou. « Il n’est toujours pas trop
tard pour la Russie de faire un pas en arrière, d’arrêter les préparatifs de
guerre et de commencer à s’impliquer dans des négociations diplomatiques avec
l’OTAN et les alliés de l’OTAN pour trouver une solution politique », a
dit Jens Stoltenberg. A son tour, la vice-présidente américaine, Kamala Harris,
a déclaré que les forces de l’Alliance de l’Atlantique Nord en Europe de l’Est
seraient renforcées davantage si la Russie attaquait l’Ukraine. Déjà, les
Etats-Unis ont déployé quelque 6 000 militaires supplémentaires en Roumanie, en
Pologne et en Allemagne, a précisé la responsable américaine.
Newsroom, 19.02.2022, 18:19
Conférence – Des leaders du monde
entier se sont réunis ce weekend en Allemagne, à Munich, pour une Conférence
sur la sécurité dominée par la crise russo-occidentale. Aucune délégation russe
n’est présente à la Conférence de Munich. C’est la première absence russe à ce
sommet, ce qui témoigne de l’état de dégradation des relations entre l’Occident
et Moscou. Samedi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé
à la Russie d’arrêter les préparatifs pour une attaque contre l’Ukraine, en cas
contraire des conséquences dures attendent Moscou. « Il n’est toujours pas trop
tard pour la Russie de faire un pas en arrière, d’arrêter les préparatifs de
guerre et de commencer à s’impliquer dans des négociations diplomatiques avec
l’OTAN et les alliés de l’OTAN pour trouver une solution politique », a
dit Jens Stoltenberg. A son tour, la vice-présidente américaine, Kamala Harris,
a déclaré que les forces de l’Alliance de l’Atlantique Nord en Europe de l’Est
seraient renforcées davantage si la Russie attaquait l’Ukraine. Déjà, les
Etats-Unis ont déployé quelque 6 000 militaires supplémentaires en Roumanie, en
Pologne et en Allemagne, a précisé la responsable américaine.
La Roumanie est représentée à la
Conférence de sécurité de Munich par son ministre des AE, Bodgan Aurescu, et celui de la
Défense, Vasile Dîncu. Lors de son allocution, ce samedi, le
chef de la diplomatie roumaine a réitéré la position de la Roumanie, selon
laquelle l’actuelle crise de sécurité dans la région de la mer Noire affectait
l’ensemble de la sécurité euro-atlantique. Il a fait référence tant aux actes
d’agression et de déstabilisation auxquels la région a été confrontée ces
dernières années, des actes de nature conventionnelle ou hybride, mais aussi
aux transgressions répétées des principes fondamentaux du droit international,
tels la souveraineté, l’intégrité territoriale et la liberté de navigation, qui
ont un impact négatif sur le développement de la région. Bogdan Aurescu a aussi
souligné l’importance pour tous les Etats de la région d’agir de manière pro-active
et constructive et de coopérer pour surmonter les défis.
Crise – Le
président roumain, Klaus Iohannis, a plaidé pour la continuation des
consultations et a souligné l’importance cruciale de maintenir une coordination
étroite et l’unité transatlantique et celle des alliés dans ces moments
critiques, lit-on dans un communiqué de l’administration présidentielle. Le
chef de l’Etat roumain a participé vendredi, sur invitation de son homologue
américain, Joe Biden, à un nouveau round de consultations en format restreint
avec des alliés et des représentants des institutions de l’UE, au sujet des
plus récentes évolutions de sécurité. Klaus Iohannis a aussi mis en évidence la
nécessité de finaliser l’ample paquet de sanctions et de transmettre des
messages clairs sur leur mise en place immédiate au cas où la situation se
détériore. Il a aussi accentué le besoin de renforcer la position de
découragement et de défense, de manière unitaire et cohérente sur l’ensemble du
flanc est, depuis la Mer Baltique, jusqu’à la Mer Noire, afin de garantir la
stabilité régionale et la sécurité de l’Alliance dans son ensemble. Et par en
dernier lieu, le président roumain a réitéré le soutien ferme de Bucarest pour
la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine et pour son droit de
décider librement sur sa politique étrangère. La Roumanie est prête pour gérer
toutes les implications de cette crise, a encore précisé Klaus Iohannis.
Entre temps, le président américain,
Joe Biden, s’est dit persuadé que le chef de l’Etat russe, Vladimir Poutine a
pris la décision d’attaquer l’Ukraine, note l’AFP. Néanmoins, tant qu’une
invasion ne s’est pas produite, la diplomatie reste toujours une option, a-t-il
encore précisé.
Covid – En
Roumanie, le nombre de nouveaux cas de Covid est à la baisse, mais celui des
décès reste élevé. La Roumanie a rapporté ce samedi un peu plus de 12 300 cas de contamination au
SARS-COV-2 dépistés en 24 h et 148 décès, dont 2 antérieurs à la période de
référence. Pour rappel, le plus grand nombre des contaminations depuis le début
de la pandémie a été enregistré le 1er févier – 40 018 cas. A
l’heure où l’on parle 1 117 personnes sont en soins intensifs, des non -
vaccinés pour la plupart. D’ailleurs, l’intérêt des Roumains pour la
vaccination est toujours à la baisse, malgré les appels des spécialistes qui
plaident pour l’immunisation afin d’éviter les formes graves de cette maladie.
Brancusi – La
Journée nationale Constantin Brancusi a été célébrée ce samedi en Roumanie, 146
ans après la naissance du plus grand sculpteur roumain. Plusieurs événements
ont été organisés à cette occasion par l’Institut Culturel roumain présent dans
les grandes capitales du monde. Pour sa part, le premier ministre roumain,
Nicolae Ciuca a déclaré que la Journée nationale Constantin Brancusi était un
« hommage rendu au talent d’exception d’un Roumain, qui par son art a
influencé de manière radicale la sculpture mondiale. Un génie de par son
œuvre, Brancusi a vécu dans l’esprit modeste et simple spécifique du paysan
roumain. La nature, la spiritualité et le folklore roumains lui ont servi de
muses et ont transformé son atelier parisien en un coin de la Roumanie rurale
», lit-on encore dans le message du premier ministre roumain.
JO – L’équipage
de bob à quatre de la Roumanie occupe la 10e place du classement des JO de
Pékin, après les deux premiers tours de ce samedi. Les deux autres manches de
la compétition sont prévues dimanche. Le même jour aura lieu la cérémonie de
clôture de JO, lors de laquelle la sportive Andreea Grecu, participante aux
épreuves de monobob et de bob à deux portera le drapeau de la Roumanie. Pour
rappel, lors de la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de Pékin, le 4 février
dernier, les sportifs Raluca Strămăturaru (luge) et Paul Pepene (ski de fond)
ont porté le drapeau national.
