18.12.2018 (mise à jour)
Forum Afrique-Europe — La relation entre l’Afrique et l’Europe prend de l’ampleur et on espère transformer une relation de soutien en une aide réciproque, entre deux partenaires égaux prêts à collaborer, a affirmé ce mardi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors d’une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement en marge du Forum Afrique- Europe. Et lui d’ajouter que la Roumanie continuera à promouvoir des actions concrètes censées soutenir l’alliance entre les deux continents, tels le programme de bourses universitaires à l’intention des jeunes africains. le forum Afrique- Europe se déroule à Vienne, et vise le renforcement du partenariat à long terme entre l’UE et le continent africain, avec un accent particulier mis sur la stimulation des investissements durables, la création de nouveaux emplois et les progrès dans le domaine du numérique.
Newsroom, 18.12.2018, 20:06
Taxes – Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a présenté mardi un projet d’ordonnance d’urgence comprenant une série de mesures budgétaires et fiscales touchant aux investissements publics pour l’année 2019. Il précise que par ce projet d’ordonnance, qu’il voie adoptée avant la fin de l’année, seront créé plusieurs outils, dont le Fonds de développement et d’investissement, doté d’un budget de 10 milliards d’euros. Le Fonds sera censé attirer des investissements dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports, des réseaux énergétiques et du gaz. Par cette même ordonnance d’urgence, le ministre veut lancer un programme de financement des stations balnéaires, dont le budget sera assuré par le Secrétariat général du gouvernement. Les autorités se proposent de remettre à neuf l’infrastructure de transport qui dessert ces stations, l’accroissement de leur capacité de cure et la formation du personnel spécialisé. Eugen Teodorovici a également annoncé l’introduction d’une nouvelle taxe sur les actifs bancaires, située dans une fourchette allant de 0,2% à 0,9% des actifs, en fonction du taux d’escompte. Dès le 1er janvier 2019, les taxes appliquées aux compagnies actives dans les secteurs de l’énergie et des communications par leurs autorités de réglementation seront augmentées à 3%. Le ministre a accusé de comportement immoral les compagnies actives dans le domaine du gaz, les pointant du doigt pour leurs prix à la consommation, jugés excessifs par rapport au coût de production. Il a annoncé l’établissement d’un prix maximum de 68 lei, soit 14,5 €, pour le MWh.
Révolution — A Timisoara, ville- martyre, les commémorations des 29 années écoulées depuis la révolution roumaine se poursuivent. Le 18 décembre restera dans la mémoire collective comme la journée où l’armée a ouvert le feu sur les jeunes réunis sur les marches de la Cathédrale métropolitaine de la ville pour protester contre le régime de Nicolae Ceausescu. Lundi, la ville a observé une journée de deuil à la mémoire des héros de la Révolution anticommuniste. Rappelons-le, la révolution anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timisoara et une journée plus tard, le 17 décembre, Ceausescu ordonnait à l’armée d’ouvrir le feu sur les manifestants.
Réunion — A Bucarest, la séance du Conseil suprême de défense du pays (CSAT), suspendue par le président Klaus Iohannis, le 11 décembre, à la demande des membres du Conseil, reprendra mercredi. A l’agenda figurent le plan d’équipement de l’armée roumaine pour la période 2019 – 2028, le programme d’activité du Conseil suprême de défense pour l’année prochaine, le plan de participation des forces armées de la Roumanie à des missions et opérations à l’extérieur des frontières nationales en 2019, le Plan national de priorités informatives pour l’année prochaine.
OTAN — Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Leş, a rencontré mardi, au siège du Quartier général de l’OTAN à Bruxelles, le Secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. Les discussions ont porté sur l’évolution de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, sur la consolidation du dispositif de défense du flanc est de l’OTAN, mais aussi sur les préparatifs de Bucarest pour endosser la présidence du Conseil de l’Union européenne à partir du 1er janvier prochain et, enfin, sur les priorités de la Roumanie dans l’exercice de son mandat européen. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, la rencontre a constitué une nouvelle opportunité pour que la Roumanie fasse valoir son ferme engagement dans l’architecture de défense et de sécurité de l’OTAN.
Prix — L’académicien roumain Eugen Simion, président de la section de littérature et philologie de l’Académie roumaine, a reçu la prestigieuse Médaille d’Or pour la philologie Alfred Nobel, édition 2018, décernée par la Société internationale de philologie. La cérémonie de la remise de la distinction sera accueillie au début de l’année 2019 par le Palais du parlement européen de Strasbourg, étant suivie, comme il est de coutume, par une autre cérémonie organisée dans le pays du lauréat. Depuis près d’un siècle, la Société internationale de philologie décerne tous les cinq ans la Médaille d’Or Alfred Nobel, soit l’équivalent du prix Nobel de littérature, en reconnaissance de l’apport exceptionnel des ouvrages dans le domaine de la grammaire, de la critique et de l’histoire littéraire.
Pétrochimie — L’administrateur judiciaire de l’usine pétrochimique Oltchim Ramnicu Vâlcea, Gheorghe Piperea, considère que la décision de la Commission européenne, selon laquelle l’Etat roumain doit récupérer les aides d’une valeur de 335 millions d’€ consenties précédemment, est une décision erronée et injuste. Gheorghe Piperea est décidé d’attaquer la décision de la Commission à la Cour de Justice européenne. Lundi, la CE avait demandé à la Roumanie de récupérer les aides d’Etat consenties lors de la tentative de privatisation de 2012 de l’usine pétrochimique Oltchim Ramnicu Vâlcea, tentative soldée par un échec. Au fil des ans, l’usine a bénéficié d’une remise significative de ses dettes publiques. Suite à l’enquête diligentée dans ce cas, les officiels européens ont constaté que ces mesures ont conféré à la société qui gère l’usine un avantage compétitif déloyal, outrepassant les règles européennes en matière d’aides d’Etat. Oltchim Râmnicu Vâlcea a été l’un de plus grands fabricants de produits chimiques de l’Europe de Sud-est. Il y a 10 ans, la compagnie roumaine enregistrait des exportations dans 80 pays à travers le monde.