18.11.2017 (mise à jour)
Newsroom, 18.11.2017, 18:39
Résolution — La direction du PSD, principal parti au cabinet de gauche au pouvoir à Bucarest, a adopté une résolution par laquelle elle déclare son soutien au gouvernement de coalition et au programme de gouvernance. Elle affirme avoir rempli ses engagements vis-à-vis de l’électorat. Selon le PSD, le PIB est plus grand que les estimations, le déficit budgétaire est inférieur à 3%, plus d’un quart de million de nouveaux emplois ont été créés et les salaires ont été majorés dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la culture. Le Premier ministre Mihai Tudose a précisé que le projet de loi du budget de l’Etat pour l’année prochaine pourra être présenté au parlement dans une dizaine de jours tout au plus. Il a défendu le nouveau Code fiscal récemment adopté, qui prévoit principalement le transfert de toutes les contributions sociales de l’employeur à l’employé et la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10%. Le PNL, d’opposition, affirme que le gouvernement de coalition formé par le Parti social-démocrate (PSD) et par l’Alliance des démocrates et des libéraux (ALDE) a déstabilisé l’économie et a déposé une motion de censure contre ce dernier, également soutenue par l’USR, le Parti du mouvement populaire et par certains parlementaires non affiliés. Selon les signataires, les bénéfices d’une croissance économique substantielle ont été annulés par les mesures considérées populistes et chaotiques du gouvernement. L’opposition affirme qu’un programme de gouvernance qui promettait des majorations salariales a mené à des baisses de salaires ou, dans le meilleur des cas, à de petites hausses, et que les investissements publics ont été portés à un minimum historique. C’est la première motion de censure à laquelle se confronte le gouvernement Tudose, le deuxième de la majorité PSD — ALDE constitué après les élections législatives de l’année dernière.
Livre – La semaine prochaine — ouverture, à Bucarest, de la XXIVe édition de la Foire internationale Gaudeamus — livre d’apprentissage, organisée par Radio Roumanie. Elle comptera 300 exposants et plus de 800 événements éditoriaux et professionnels. Des maisons d’édition roumaines à tradition, des établissements d’enseignement, des diffuseurs de livres et de publications, des associations professionnelles et des organisations actives dans les domaines de la culture et de l’éducation y exposent. Le président d’honneur de la Foire sera le célèbre dramaturge et journaliste Matei Vişniec, alors que la Commission européenne est l’invitée d’honneur de l’événement cette année. Cela marque les 60 années depuis la signature des Traités de Rome, 3 décennies depuis le lancement du programme Erasmus et 10 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE, a déclaré la cheffe de la Représentation de la Commission en Roumanie, Angela Cristea.
Missiles — Le Département d’Etat des Etats Unis a donné le feu vert à la vente de systèmes de missiles Patriot à la Pologne, transaction estimée à 10,5 milliards de dollars, a annoncé le Pentagone vendredi soir. Selon Reuters, la Pologne, membre de l’OTAN, a intensifié ses efforts en vue de renforcer sa défense après l’annexion de la Crimée par la Russie, en 2014, et en réponse à l’accroissement de la capacité militaire de Moscou dans la région. La transaction a besoin de l’approbation du Congrès des Etats Unis, vu qu’elle implique l’achat de technologie militaire avancée qui présuppose d’obtenir une autorisation spéciale. La Roumanie souhaite aussi acquérir des missiles sol-air Patriot, par un contrat de 3,9 milliards de dollars hors TVA. Le premier système, de 764 millions de dollars, devrait être contracté avant la fin de l’année et deviendrait opérationnel en 2019. Le projet de loi portant achat de missiles Patriot aux Etats Unis est débattu depuis lundi par le parlement de Bucarest.
Antibiotiques — La Roumanie compte parmi les cinq premiers pays de l’UE pour la consommation d’antibiotiques. C’est aussi l’Etat avec le plus fort taux d’usage sans prescription médicale, affirme un rapport de l’Observateur roumain de santé, une ONG dont la mission est de contribuer à l’amélioration des services sanitaires de Roumanie et d’Europe de l’Est. Selon le document, les patients exercent souvent des pressions sur les personnels de la santé pour se voir prescrire des antibiotiques, même lorsque leur usage n’est pas justifié. Ces derniers sont sans effet en cas de rhume et d’infections respiratoires, et l’OMS recommande de ne prendre d’antibiotiques que s’ils ont été prescrits par le médecin. Chaque 18 novembre, c’est la Journée européenne d’information sur ce type de médicaments. Le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, a estimé que si la tendance d’augmentation de la résistance aux antibiotiques se maintient, le monde entier est placé devant un avenir effrayant, où même les interventions chirurgicales de routine seront de plus en plus difficiles à faire.
Bac — En Roumanie, ces 10 dernières années, 1.900.000 élèves ont terminé le lycée, dont près de 900.000 ont échoué au bac, a déclaré, samedi, à Iasi (est), le ministre de l’Education, Liviu Pop. Il a expliqué que c’est pourquoi les experts du ministère travaillent sur les nouveaux plans-cadre pour l’enseignement au lycée. Liviu Pop a précisé que ces plans seront soumis au débat public dès le 15 décembre. Par la suite, les programmes scolaires à destination de l’enseignement au lycée valables à partir de l’année prochaine seront réécrits.
Handball — La championne de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest, rencontre, dimanche, à domicile, l’équipe polonaise Vistal Gdynia, au dernier match de groupe A de la Ligue des champions. Avec quatre victoires et une défaite, CSM occupe la première place dans le groupe dont font aussi partie les équipes Nykobing Falster Handboldklub (Danemark) şi RK Krim Mercator Ljubljana (Slovénie). CSM Bucarest a gagné la Ligue des champions en 2016, et c’est une des favorites de l’édition actuelle de la plus puissante compétition européenne inter-clubs.