18.07.2020 (mise à jour)
Coronavirus – La situation sanitaire continue à inquiéter en Roumanie. Les
chiffres officiels font état, samedi, de 889 nouveaux cas de contamination au
SARS-CoV-2, un record depuis le début de la pandémie. Les médecins expliquent la
tendance ascendante des contaminations par le fait que les personnes testées
positives ne sont plus tenues de rester dans les hôpitaux depuis que la Cour
constitutionnelle a décidé que l’isolement, la quarantaine et l’hospitalisation
pouvaient être imposés uniquement par un texte de loi. D’autres voix expliquent
cette croissance par l’augmentation du nombre de tests traités chaque jour. La
moyenne quotidienne se situait dans les 14.000 tests, pour atteindre depuis
quelques jours les 19.000 tests quotidiens. Samedi, le premier ministre Ludovic
Orban a affirmé que le gouvernement ne voulait pas imposer de nouvelles restrictions
qui auraient un effet négatif sur l’économie, mais que cela dépendait du
respect des règles par la population. De son côté, le ministre de la Santé Nelu
Tătaru a
confirmé que les autorités ne prenaient pas en compte, pour le moment, la
possibilité d’un report de la rentrée scolaire ou des élections locales du mois
de septembre. Le ministre a également rejeté le scénario d’une réinstauration
de l’état d’urgence comme réponse à la hausse du nombre de contaminations.
Newsroom, 18.07.2020, 18:52
Coronavirus – La situation sanitaire continue à inquiéter en Roumanie. Les
chiffres officiels font état, samedi, de 889 nouveaux cas de contamination au
SARS-CoV-2, un record depuis le début de la pandémie. Les médecins expliquent la
tendance ascendante des contaminations par le fait que les personnes testées
positives ne sont plus tenues de rester dans les hôpitaux depuis que la Cour
constitutionnelle a décidé que l’isolement, la quarantaine et l’hospitalisation
pouvaient être imposés uniquement par un texte de loi. D’autres voix expliquent
cette croissance par l’augmentation du nombre de tests traités chaque jour. La
moyenne quotidienne se situait dans les 14.000 tests, pour atteindre depuis
quelques jours les 19.000 tests quotidiens. Samedi, le premier ministre Ludovic
Orban a affirmé que le gouvernement ne voulait pas imposer de nouvelles restrictions
qui auraient un effet négatif sur l’économie, mais que cela dépendait du
respect des règles par la population. De son côté, le ministre de la Santé Nelu
Tătaru a
confirmé que les autorités ne prenaient pas en compte, pour le moment, la
possibilité d’un report de la rentrée scolaire ou des élections locales du mois
de septembre. Le ministre a également rejeté le scénario d’une réinstauration
de l’état d’urgence comme réponse à la hausse du nombre de contaminations.
Loi sur
la quarantaine – La loi relative à la santé publique
en situation de risque épidémiologie et biologique a été promulguée samedi par
le président roumain Klaus Iohannis. Elle a été publiée dans le
Moniteur officiel immédiatement après et entrera en vigueur d’ici trois jours.
Le parlement de Bucarest avait adopté le document jeudi soir, après plusieurs
jours de discussions ardues. La version proposée par le gouvernement libéral, critiquée
durement par les spécialistes en santé publique, par l’opposition politique et
par la société civile, a subi de nombreux amendements dans les deux chambres du
législatif. La nouvelle loi instaure l’isolement pour les personnes porteuses d’un
agent pathogène, qu’elles présentent ou non des symptômes. De même, les
personnes qui sont entrées en contact avec des personnes contaminées, tout
comme ceux qui arrivent en Roumanie en provenance de régions à haut risque
épidémiologique, observeront une période d’isolement. Cette loi instaure un
cadre général pour toute « situation de risque épidémiologie » et c’est
une décision gouvernementale qui devra établir la liste des maladies réglementées
par cette loi.
Conseil
européen – Les leaders européens poursuivent les discussions,
à Bruxelles, sur le cadre financier pluriannuel de l’Union européenne et sur le
controversé plan de relance économique après la crise du Covid-19. C’est pour
la première fois ces cinq derniers mois que les chefs européens d’Etat et de
gouvernement se rencontrent face à face. Les discussions de vendredi ont été qualifiées
de « constructives », mais les Pays-Bas, l’Autriche, le Danemark et
la Suède gardent leurs réserves quant au plan de relance proposé par la France et
l’Allemagne qui prévoit des subventions non-remboursables pour les pays les
plus affectés par la pandémie, sans obligation de mettre en place des reformes.
De nouveaux scénarios ont été envisagés samedi matin dans l’espoir de parvenir
à un accord. Le président du Conseil européen Charles Michel a proposé que le
montant total alloué au plan de relance reste inchangé, de 750 milliards d’euros,
mais que la distribution de cet argent change. Ainsi, les emprunts passeraient
de 250 à 300 milliards d’euros et les subventions baisseraient de 500 à 450
milliards d’euros.
Agriculture – Quelque 34.000 fermiers roumains victimes de la sécheresse attendent
des indemnisations de l’Etat pour les cultures détruites. Le ministre de l’Agriculture
Adrian Oros, en déplacement samedi à Arad, dans l’ouest de la Roumanie, a
assuré que les fermiers toucheront l’argent dans les deux, voire trois semaines
à venir. Il s’agit, a précisé le ministre, de plus de 34.000 fermiers pour une
surface totale de 1,2 millions d’hectares. Le montant de l’indemnisation sera d’environ
200 euros par hectare.
Météo – L’ouest de la Roumanie est sous vigilance jaune ou orange aux pluies
et aux orages sur toute la moitié ouest du territoire roumain jusqu’à dimanche
soir. Sur le reste du territoire, le temps est chaud avec des pluies éparses. Les
températures maximales vont de 20° à 32°.