18.05.2022
Justice
– La Roumanie a décidé d’intervenir en faveur de l’Ukraine à la Cour
internationale de Justice dans le cadre des procédures lancées contre la
Fédération de Russie, a annoncé mercredi le ministère des Affaires Etrangères. Le
26 février 2022, l’Ukraine a déposé à la Cour Internationale de Justice, une
demande de démarrer les procédures contre la Fédération de Russie, avec pour objet
un différend relatif à l’interprétation, l’application et la réalisation des
obligations prévues dans la convention de 1948 relative à la prévention et la punition
des crimes de génocide. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest,
l’Ukraine a réclamé le fait que la Fédération de Russie avait faussement invoqué
des actes de génocide commis par l’Ukraine dans les régions de Lougansk et
Donetsk pour justifier la reconnaissance des soi-disant républiques populaires
de de Donetsk et Lougansk et pour dérouler une opération militaire spéciale
contre l’Ukraine. En vertu de ces fausses accusations, la Fédération de Russie
est actuellement engagée dans une invasion militaire de l’Ukraine, qui a comme
effet de graves violations à grande échelle des droits de l’Homme et du droit
international humanitaire, précise le Ministère des Affaires Etrangères.
Newsroom, 18.05.2022, 13:24
Justice
– La Roumanie a décidé d’intervenir en faveur de l’Ukraine à la Cour
internationale de Justice dans le cadre des procédures lancées contre la
Fédération de Russie, a annoncé mercredi le ministère des Affaires Etrangères. Le
26 février 2022, l’Ukraine a déposé à la Cour Internationale de Justice, une
demande de démarrer les procédures contre la Fédération de Russie, avec pour objet
un différend relatif à l’interprétation, l’application et la réalisation des
obligations prévues dans la convention de 1948 relative à la prévention et la punition
des crimes de génocide. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest,
l’Ukraine a réclamé le fait que la Fédération de Russie avait faussement invoqué
des actes de génocide commis par l’Ukraine dans les régions de Lougansk et
Donetsk pour justifier la reconnaissance des soi-disant républiques populaires
de de Donetsk et Lougansk et pour dérouler une opération militaire spéciale
contre l’Ukraine. En vertu de ces fausses accusations, la Fédération de Russie
est actuellement engagée dans une invasion militaire de l’Ukraine, qui a comme
effet de graves violations à grande échelle des droits de l’Homme et du droit
international humanitaire, précise le Ministère des Affaires Etrangères.
Ukraine – La Russie a intensifié ses attaques dans plusieurs régions de l’Ukraine, ainsi que les activités divisionnistes dans les régions frontalières, essayant ainsi à « compenser » une série d’échecs sur le front, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky au cours de son message traditionnel à la nation, diffusé mardi dans la soirée. Pour sa part, le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov a affirmé que la guerre contre Moscou entrait dans une phase prolongée dans le cadre de laquelle les Russes tentaient obtenir le contrôle total de la région de Donbass et d’occuper le sud du pays. Il a demandé aux alliés de l’Ukraine de mieux coordonner leurs livraisons d’armes aux forces du Kiev. Par ailleurs La justice ukrainienne entame mercredi son premier procès pour crime de guerre depuis l’entrée des troupes de Moscou sur son territoire, celui d’un soldat russe accusé d’avoir abattu un civil non armé. Le procès, qui devrait être rapidement suivi par plusieurs autres, aura valeur de test pour le système judiciaire ukrainien, au moment ou les institutions internationales mènent aussi leurs propres enquêtes sur les exactions commises par les troupes russes dans ce pays, selon l’AFP.
OTAN – La Finlande et la Suède ont déposé aujourd’hui leurs candidatures pour l’adhésion à l’OTAN. Jeudi, la première ministre suédoise Magdalena Andersson et le président finlandais, Sauli Niinisto, se rendront à Washington pour rencontrer le président américain Joe Biden. Vu que la Russie semble avoir baissé le ton des menaces de représailles en cas d’éventuelle adhésion des deux Etats le principal obstacle est à retrouver à l’intérieur de l’Alliance, note l’AFP. Des consultations étaient en cours entre les Alliés pour lever l’opposition de la Turquie à l’intégration des deux pays nordiques dans l’Alliance. Ankara accuse la Suede d’être la pépinière d’organisations terroristes comme le PKK kurde et reproche aux deux pays nordiques de ne pas approuver les demandes d’extradition de personnes accusées d’être des terroristes ainsi que d’avoir gelé des exportations d’armes vers la Turquie. De l’avis des analystes, la Turquie tente d’obtenir d’autres bénéfices en contrepartie, dont la levée du refus des Etats Unis de lui vendre des avions de combat F-35.
BSDA – Coup d’envoi ce mercredi à Bucarest de la plus importante exposition d’équipement militaire, aéronautique et de sécurité de l’est de l’Europe – Black Sea Defense and Aerospace, qui en est à sa 8e édition. Trois jours durant l’événement réunira plus de 390 entreprises de 33 pays de cinq continents. Elles présenteront les nouveautés du domaine mais aussi les dernières tendances et solutions techniques dans le domaine de la sécurité et de la défense.
Corruption – L’ancien édile en chef de Bucarest, Sorin Oprescu, a été arrêté à Athènes, a annoncé mardi la police grecque, qui a mis en application un mandat européen d’arrestation. Il était recherché par les autorités de Bucarest après avoir été condamné à 10 ans et 8 mois de prison ferme. Sorin Oprescu avait été déféré à la Justice en 2015 pour prise illégale d’intérêts, blanchiment d’argent, abus de fonction et constitution d’un groupe criminel organisé.
Aurescu – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, fait ces mercredi et jeudi une visite à New York, à l’invitation du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, pour participer à deux réunions sur la sécurité alimentaire mondiale, initiée par les Etats Unis qui détient en ce mois la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU. Y participent des responsables des Etats les plus touchés par l’empirement de la crise alimentaire, ainsi que d’Etats qui tout comme la Roumanie peuvent contribuer à la consolidation de la sécurité dans le domaine. L’insécurité alimentaire est exacerbée par la pandémie de Covid 19, par les conflits et par les changements climatiques. Selon les estimations officielles en 2019, le nombre de personnes confrontées à ce phénomène avait franchi les 161 millions alors que 44 millions de personnes de 38 Etats étaient menacées par le risque de la famine. L’impact de la guerre en Ukraine pourrait mener au seuil de la pauvreté et de la famine une autre quarantaine de millions de personnes à l’horizon 2022.
Exploitation gazière – Le projet portant modification à la loi de l’extraction du gaz naturel en mer Noire est débattu ce mercredi au plénum de la Chambre de Députés de Bucarest, qui en est la chambre décisionnelle. Aux dires du ministre de l’Energie, Virgil Popescu, une fois que l’extraction du gaz démarre en mer Noire, la Roumanie produira plus qu’elle ne peut consommer. Les revenus supplémentaires provenant de l’application de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé. Pour leur part, les représentants de la Fédération du pétrole et du gaz estiment que la nouvelle Loi offshore a été considérablement améliorée et qu’elle respecte les principes de base, à savoir : la stabilité, la prédictibilité, la fiscalité compétitive et le marché libre.
Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest doit adopter ce mercredi un décret d’urgence permettant aux patrons de croître volontairement le salaire minimum de 200 lei (40 euros) sans payer de taxes pour cette opération. Cette mesures entrera en vigueur le 1er juin et elle fait partie du paquet intitulé Soutien pour la Roumanie, dont le but est de lutter contre les conséquences négatives de la flambée des prix. La mesure vise les salariés qui ont un contrat individuel de travail à plein temps. En bénéficieront aussi les personnes qui concluent un contrat de travail entre le 1er juin et le 31 décembre. Pratiquement, l’employeur pourra augmenter le salaire minium de 2 550 lei actuellement à 2 750 lei.