18.04.2018 (mise à jour)
Sommet — Le président de la Roumanie Klaus Iohannis a participé ce mercredi à Bucarest à l’ouverture du sommet de diplomatie parlementaire du Format Bucarest B9, qui réunit des représentants de 9 Etats européens et des hauts responsables de l’OTAN. Dans son allocution, le chef de l’Etat roumain a souligné le rôle essentiel des parlements nationaux des Etats du B9 dans le partage équitable des responsabilités au sein de l’Alliance atlantique, notamment en adoptant des budgets qui soutiennent une approche plus ambitieuse de la sécurité et de la défense commune. Le président Iohannis a rappelé, dans le contexte, le fait que la Roumanie allouait, déjà depuis 2017, 2% de son PIB à la défense. Le sommet de Bucarest, qui prendra fin jeudi, a pour objectif de consolider le rôle des parlements nationaux en matière de sécurité et de défense. A l’agenda des discussions, l’on compte entre autres le renforcement du flanc oriental de l’OTAN, la lutte contre le terrorisme et le prochain sommet de l’Alliance, qui aura lieu à Bruxelles en juillet.
Newsroom, 18.04.2018, 18:59
Sommet — Le président de la Roumanie Klaus Iohannis a participé ce mercredi à Bucarest à l’ouverture du sommet de diplomatie parlementaire du Format Bucarest B9, qui réunit des représentants de 9 Etats européens et des hauts responsables de l’OTAN. Dans son allocution, le chef de l’Etat roumain a souligné le rôle essentiel des parlements nationaux des Etats du B9 dans le partage équitable des responsabilités au sein de l’Alliance atlantique, notamment en adoptant des budgets qui soutiennent une approche plus ambitieuse de la sécurité et de la défense commune. Le président Iohannis a rappelé, dans le contexte, le fait que la Roumanie allouait, déjà depuis 2017, 2% de son PIB à la défense. Le sommet de Bucarest, qui prendra fin jeudi, a pour objectif de consolider le rôle des parlements nationaux en matière de sécurité et de défense. A l’agenda des discussions, l’on compte entre autres le renforcement du flanc oriental de l’OTAN, la lutte contre le terrorisme et le prochain sommet de l’Alliance, qui aura lieu à Bruxelles en juillet.
Révolution — Le Parquet général de Bucarest a annoncé ce mercredi la mise en examen de Teodor Brateş, le principal présentateur de la Télévision publique roumaine entre le 22 et le 24 décembre 1989, pendant les événements qui ont abouti à la chute du communisme en Roumanie. Dans le dossier dit « de la Révolution », Teodor Brateş est accusé d’avoir été le principal vecteur de diffusion de fausses informations censées créer la confusion, contribuant ainsi à l’installation de la psychose terroriste au sein de la population. Mardi, lancement des poursuites pénales contre l’ancien président Ion Iliescu, accusé de crimes contre l’humanité dans le cadre du même dossier de la Révolution.
Parquet anti-corruption – L’Inspection judiciaire a lancé une nouvelle action disciplinaire, la troisième en l’espace de quelques mois, à l’encontre de Laura Codruta Kövesi, le procureur en chef du Parquet anti-corruption de Roumanie. Cette fois, Mme Kövesi est accusée de ne pas avoir respecté la décision de la Cour constitutionnelle au moment où elle avait refusé de se présenter devant une commission spéciale d’enquête parlementaire. Aussi, l’Inspection judiciaire estime que la Procureure en chef s’est permis des écarts à la discipline, et qu’elle avait porté atteinte à l’honneur et au prestige de sa charge de magistrat. L’action a été renvoyée devant la Chambre pour procureurs du Conseil supérieur de la magistrature, la même Chambre appelée à statuer sur les deux autres plaintes formulées à l’encontre de madame Kövesi. La prochaine audience pour l’une de ces plaintes est prévue le 9 mai.
Justice — La Commission parlementaire spéciale en charge des lois de la Justice commencera à débattre, jeudi, les modifications des Codes pénaux de Roumanie, de manière à ce que leurs dispositions soient mises en accord avec certaines décisions de la Cour constitutionnelle et de la Cour européenne des droits de l’homme. La commission harmonisera également les dispositions relatives à la saisie des instruments et des produits ayant un rapport avec les infractions perpétrées sur le territoire de l’UE avec la législation roumaine. Les modifications visent, entre autres, que l’audition d’une personne ne doit pas dépasser six heures sur 24, et le fait que les enregistrements des conversations ne peuvent plus être utilisées comme preuves. Une autre modification prévoit que le dénonciateur puisse bénéficier d’une dispense ou d’une réduction de peine si et seulement s’il dénonce le fait dans un délai de six mois après sa commission. La communication publique d’informations provenant des autorités, de personnes physiques ou morales, sur les personnes ou les faits visés est interdite dans le courant de l’enquête ou en chambre préliminaire. Rappelons qu’en mars dernier, le parlement roumain a adopté toute une série de modifications aux lois de la Justice, proposées par la même commission spéciale — le statut des magistrats, l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.
Restrictions — La Suisse a décidé de prolonger, jusqu’au 31 mai 2019, les restrictions sur le marché du travail pour les citoyens roumains et bulgares. Le secrétaire d’Etat aux Affaires bilatérales et stratégiques dans l’espace euro-atlantique, George Ciamba, a eu, mercredi, une discussion téléphonique avec le secrétaire d’Etat au Département fédéral pour les Affaires étrangères de la Confédération helvétique, Roberto Balzaretti, qui lui a communiqué cette décision. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, cette mesure est valable pendant un an, et ne peut plus être renouvelée. La partie suisse a souligné qu’elle ne visait pas seulement la Roumanie ; elle a été appliquée par la Suisse en 2012 aux Etats membres nouvellement entrés dans l’UE et en 2013 à tous les Etats membres de l’UE. Le secrétaire d’Etat George Ciamba a exprimé le regret de Bucarest vis-à-vis de cette décision. Il a indiqué que la mesure était en dissonance avec la contribution que la communauté roumaine de Suisse– dont l’écrasante majorité est hautement qualifiée et bien intégrée – a sur le marché local de l’emploi. En mai 2017, le gouvernement suisse avait activé une clause prévue dans l’Accord avec l’UE qui prévoit l’introduction temporaire de restrictions sur le marché de l’emploi pour les citoyens roumains et bulgares.
Défense – Le ministre de la Défense, Mihai Fifor, a rencontré mercredi les militaires roumains blessés sur les théâtres d’opérations et qui font partie du lot de sportifs sélectionnés qui participeront aux « Invictus Games Sydney 2018 ». L’édition de cette année aura lieu du 20 au 27 octobre à Sydney, et comptera sur la participation des sportifs issus des 18 Etats membres de l’OTAN (tels la France et la Roumanie) ou de pays partenaires, tels l’Afghanistan, l’Australie, la Géorgie, l’Irak, la Jordanie, la Nouvelle Zélande ou encore l’Ukraine. Les 15 militaires roumains prendront part aux compétitions de tir à l’arc, d’athlétisme, d’aviron en salle, de dynamophilie, de cyclisme, de natation et de volley-ball. En 2017, lors de la première édition des « Invictus Games », déroulés à Toronto, les militaires roumains ont remporté quatre médailles, dont l’une d’or, deux d’argent et deux de bronze.
Corruption — La Direction nationale anticorruption de Bucarest a demandé au président de la Roumanie Klaus Iohannis d’approuver l’ouverture d’une poursuite pénale contre Sebastian Vlădescu, ancien ministre des finances, accusé de perception de pots-de-vin à l’époque où il était membre du gouvernement. Dans le cadre de la même affaire, un ancien parlementaire, Cristian Boureanu, fait lui aussi l’objet d’une poursuite pénale. Les faits de corruption retenus contre les deux hommes seraient liés à la conclusion et la mise ne œuvre de contrats de modernisation de la voie ferrée Bucarest — Constanţa, ainsi qu’à la récupération de la TVA pour des travaux de modernisation réalisés sur une autre voie ferrée, entre 2005 et 2014.
Biométrie — La Commission européenne propose l’inscription obligatoire des données biométriques sur les cartes d’identité délivrées dans les Etats membres de l’Union européenne et l’introduction de normes de sécurité commune. A présent, les cartes d’identité d’environ 80 millions d’Européens n’ont pas d’éléments biométriques d’identification et ne peuvent pas être scannées. La mesure proposée par la Commission devrait empêcher les terroristes et les délinquants de droit commun d’utiliser de faux papiers d’identité à l’intérieur de l’UE. Selon Bruxelles, la Roumanie est l’Etat membre où on enregistre le plus grand nombre de documents d’identité falsifiés. En plus, certains autres membres, tels la Grèce, continuent de délivrer des cartes d’identité sur support papier.
Football — Le président en exercice de la Fédération roumaine de football, Răzvan Burleanu (33 ans), a remporté, mercredi, un nouveau mandat de 4 ans à la direction de la FRF, suite au premier tour de scrutin. Il a été voté par 168 des 254 membres affiliés présents à l’Assemblée générale. Son principal contre-candidat, l’ancien joueur international Ionuţ Lupescu, directeur de la Commission technique de l’Union des Associations européennes de football (UEFA), a obtenu 78 voix. Avec 8 voix, Marcel Puscas s’est classé 3e. La campagne pour la présidence de la Fédération a été très médiatisée, sur le fond d’attaques réciproques entre Burleanu et Lupescu.