18.04.2016 ( mise à jour)
Gouvernement – Le nouveau ministre roumain de l’emploi, Dragoş Nicolae Pîslaru, a prêté serment en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. C’est le premier ministre Dacian Cioloş qui l’a proposé, en remplacement de la ministre démissionnaire Ana Costea. Ancien conseiller dEtat pour léconomie auprès de la Chancellerie du premier ministre, Dragoş Nicolae Pîslaru, 40 ans, est diplômé en économie internationale de l’Académie d’Etudes économiques de Bucarest et en relations internationales de l’École déconomie et de sciences politiques de Londres. Sa prédécesseure, Ana Costea, a quitté ses fonctions suite à un bras de fer avec les syndicats qui sopposaient à un projet de décret durgence visant les salaires dans la fonction publique. Le chef du gouvernement a annoncé que les pourparlers avec les syndicats se poursuivraient afin darriver à un consensus qui débouche sur lélaboration dun nouveau projet législatif. La démission dAna Costea est le premier départ de ministre auquel le gouvernement de technocrates de Bucarest se voit confronter, après son installation en novembre dernier.
Newsroom, 18.04.2016, 19:23
Gouvernement – Le nouveau ministre roumain de l’emploi, Dragoş Nicolae Pîslaru, a prêté serment en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. C’est le premier ministre Dacian Cioloş qui l’a proposé, en remplacement de la ministre démissionnaire Ana Costea. Ancien conseiller dEtat pour léconomie auprès de la Chancellerie du premier ministre, Dragoş Nicolae Pîslaru, 40 ans, est diplômé en économie internationale de l’Académie d’Etudes économiques de Bucarest et en relations internationales de l’École déconomie et de sciences politiques de Londres. Sa prédécesseure, Ana Costea, a quitté ses fonctions suite à un bras de fer avec les syndicats qui sopposaient à un projet de décret durgence visant les salaires dans la fonction publique. Le chef du gouvernement a annoncé que les pourparlers avec les syndicats se poursuivraient afin darriver à un consensus qui débouche sur lélaboration dun nouveau projet législatif. La démission dAna Costea est le premier départ de ministre auquel le gouvernement de technocrates de Bucarest se voit confronter, après son installation en novembre dernier.
Harcèlement – Le Tribunal de Bucarest a approuvé la requête des procureurs anti-mafia visant à prolonger les mandats darrestation préventive de deux employés dune société israélienne de renseignements privés. Ils sont inculpés dans une affaire de harcèlement de la procureure en chef du Parquet roumain anti-corruption, Laura Codruţa Kövesi. Ron Weiner et David Geclowicz ont été placés en détention pour 30 jours, après avoir été arrêtés le 3 avril. Ils sont accusés dassociation de malfaiteurs et davoir accédé de manière illégale à un système informatique. Selon les procureurs, en mars dernier, ils ont passé plusieurs coups de fil à caractère menaçant et effectué des attaques de type hameçonnage contre des comptes e-mail de proches de la procureure anti-corruption.
Visite — Le ministre espagnol de la justice, Rafael Catala, se rendra mardi et mercredi en visite officielle en Roumanie, a fait savoir l’Ambassade d’Espagne à Bucarest. L’officiel espagnol devrait s’entretenir avec le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, avec son homologue, Raluca Prună, ainsi qu’avec la procureure en chef de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruţa Kovesi. Ce dialogue témoigne des bonnes relations bilatérales et de l’intense coopération judiciaire entre les deux Etats. Cette dernière s’explique par le nombre significatif de ressortissants roumains résidant en Espagne et par l’intérêt des deux pays de créer un Tribunal international anti-terroriste, précise la mission diplomatique espagnole à Bucarest. A l’agenda de cette visite figure également une rencontre avec le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel. Les Roumains qui vivent dans la Péninsule Ibérique, soit près d’un million de personnes, constituent la communauté d’étrangers la plus importante.
Stratégie — Le Parlement de Bucarest proposera que la Stratégie de développement durable de la Roumanie, qui remonte à 2008, soit réexaminée et transformée en décision gouvernementale. L’annonce a été faite par le président de la Commission pour la politique étrangère de la Chambre des députés, László Borbély, qui a présidé lundi à Bucarest un colloque international des Parlements d’Europe centrale et de l’Est, consacré au développement durable. L’événement a été organisé par la Chambre des députés de Bucarest et l’Union interparlementaire, organisme international auquel sont affiliés les Législatifs de 162 pays. Par cette même occasion, la Roumanie a marqué les 125 ans écoulés depuis qu’elle en est membre.
Sondage — Près de 90% des Roumains ne sont pas d’accord avec l’idée d’accueillir des migrants dans leur localité, révèle un sondage d’opinion paru à Bucarest. Ce pourcentage est supérieur à celui enregistré en septembre 2015, soit 67%. Par ailleurs, 80% des répondants refuseraient même que les réfugiés s’établissent en Roumanie, contre quelque 10% qui accepteraient cette variante. L’enquête, commandée par le quotidien “Adevărul”, a été réalisée du 21 au 28 mars par l’Institut INSCOP et présente une marge d’erreur maximale de 3%.
Statistiques — La Roumanie comptait en 2015 environ 6 millions de salariés, soit quelque 200 mille de plus que l’année précédente, indique l’Institut National de Statistique. Selon la même source, le nombre de personnes travaillant dans l’agriculture a baissé de plus de 500 mille en 2015, alors que les employés de l’administration publique ont été de 50 mille plus nombreux qu’en 2014. Enfin, dans la même période de référence, l’enseignement employait 40 mille salariés de plus qu’une année plus tôt et le taux de chômage était de 6,8%.