18.01.2021 (mise à jour)
Covid — Plus de 235 mille Roumains se sont fait vacciner jusqu’à présent contre le nouveau coronavirus. Des centaines d’effets secondaires ont été rapportés, tous mineurs et communs. Dimanche a été le premier jour où les soignants ayant déjà bénéficié d’une première dose de vaccin ont pu recevoir la dose de rappel. Parallèlement, la deuxième étape de la campagne d’immunisation se poursuit en Roumanie. Elle concerne les personnes de plus de 65 ans, celles souffrant de maladies chroniques et le personnel travaillant dans des domaines clé de la société. Lundi, en Roumanie, quelque 1 500 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés et un millier de malades sont hospitalisés dans les unités de soins intensifs. Le bilan total en Roumanie est de presque 700 mille cas d’infection et plus de 17 000 décès.
Newsroom, 18.01.2021, 19:34
Syndicats — Les représentants de Cartel Alfa, une des grandes centrales syndicales de Roumanie, demandent à l’Administration présidentielle d’assurer la médiation du conflit social entre le gouvernement net les syndicats, de manière à ce que le budget 2021 reflète leurs demandes. Les syndicats demandent un salaire minimum décent, des retraites équitables, une imposition juste, des services publics de qualité et l’application correcte de la législation pour tout le monde. Cartel Alfa a organisé un piquet de grève ce lundi au Palais de Cotroceni, siège de la Présidence. Les syndicalistes affirment que les protestations se poursuivront sur l’ensemble du pays en janvier et février, dans une tentative de mettre de la pression sur les gouvernants. Le cabinet de Bucarest continue d’élaborer le budget de l’Etat pour l’année en cours, avec une cible de déficit de 7% du PIB.
Distinction — Le président Klaus Iohannis a déclaré lundi que la Roumanie demeurait un allié puissant et un ami auquel les Etats-Unis peuvent faire confiance, à l’occasion de la décoration de l’ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, par l’Ordre national « L’Etoile de la Roumanie ». Le diplomate s’est déclaré convaincu que la Roumanie continuera, avec la nouvelle Administration de Washington, à développer le Partenariat stratégique et les relations solides, fondées sur la confiance, en vertu des valeurs et des intérêts communs. M Iohannis a réitéré l’intérêt croissant pour une présence militaire américaine plus étoffée en Roumanie. Adrian Zuckerman, qui est né en Roumanie, a souligné que c’est un pays étonnant, avec un potentiel illimité. La Roumanie n’a pas de meilleur ami que les Etats-Unis, a-t-il poursuivi. Nous sommes et nous serons toujours vos partenaires, a conclu l’ambassadeur américain.
Statistique — Les dépenses les plus fournies pour les soins médicaux préventifs de l’UE, par rapport au nombre d’habitants, ont été enregistrées en 2018 en Suède (165 euros par habitant), en Finlande (152 euros), en Allemagne (148 euros) et aux Pays-Bas (146 euros). A l’opposé, on retrouve la Roumanie et la Slovaquie, les deux avec 8 euros par habitant, indiquent les données publiées ce lundi par l’Office statistique de l’Union européenne (Eurostat). Au niveau de l’UE, les dépenses publiques et privées pour les soins médicaux de prévention ont représenté 2,8% de l’ensemble des dépenses de santé en 2018. Les données rendues publiques le mois dernier par Eurostat indiquent que la Roumanie n’a alloué en 2018 que 580 euros par habitant pour la santé, soit le montant le moindre de toute l’UE.
Diplomatie — Le ministre allemand des Affaires Etrangères, Heiko Maas, a appelé la Russie à libérer immédiatement Alexeï Navalny, retenu dimanche par les autorités au moment de son arrivée à Moscou. Par ailleurs, le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, a demandé à la Russie de remettre Navalny en liberté et d’offrir des explications sur la façon dont il a été victime d’une attaque à l’arme chimique. Navalny rentrait de Berlin, où il a été en convalescence après son empoisonnement en août à l’agent neurotoxique Novitchok. Maas a également exigé une enquête approfondie sur l’empoisonnement de Navalny et que les auteurs soient traduits en justice. A son tour, le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a demandé à la Russie la libération immédiate d’Alekseï Navalny et a souligné que Moscou devait fournir des explications sur la manière dont il a été attaqué à l’arme chimique. Le président du Conseil européen, Charles Michel, et l’équipe du président américain élu, Joe Biden, ont demandé à la Russie la libération immédiate d’Alekseï Navalny. A Bucarest, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a condamné l’arrestation de l’opposant russe, et a qualifié la répression de l’opposition de geste purement non démocratique. Navalny este accusé par les autorités de Moscou que, par son départ en Allemagne, il a violé les conditions d’une condamnation avec sursis, dans un dossier dont le leader de l’opposition dit qu’il a été fabriqué. Il a demandé lundi aux Russes de sortir dans les rues pour protester contre le pouvoir, dans un vidéoclip lancé peu de temps après qu’un juge eût ordonné sa détention provisoire pour 30 jours.
