17.11.2014 (mise à jour)
Scrutin présidentiel — Le candidat de la principale force politique de l’opposition de Roumanie, l’Alliance chrétienne libérale (de centre-droit), Klaus Iohannis, s’est adjugé la victoire au second tour de l’élection présidentielle roumaine. Selon le Bureau électoral central, après le dépouillement centralisé des urnes dans 76% des bureaux de vote, Iohannis, actuellement maire de la ville de Sibiu (centre), a obtenu 54,81% des suffrages, par rapport aux 45,19% pour son contre-candidat, le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, proposé par l’alliance formée par le PSD, l’UNPR et le PC, au pouvoir. Victor Ponta a reconnu sa défaite, il a félicité Klaus Iohannis et a déclaré qu’il ne démissionnerait pas de ses fonctions de premier ministre. Dans le pays, selon le Bureau électoral central, la présence aux urnes a été supérieure à 62%, soit la plus importante depuis 1990, lorsque les premières élections présidentielles post-communistes ont eu lieu. Pour les analystes politiques, la victoire du candidat de l’Alliance chrétienne libérale est considérée une surprise, alors qu’au premier tour, le 2 novembre dernier, Iohannis a reçu 30% des voix, par rapport aux 40% en faveur du premier ministre Ponta. Le mandat de l’actuel chef de l’Etat, Traian Bàsescu, s’achève le 21 décembre.
România Internațional, 17.11.2014, 08:09
Scrutin présidentiel — Le candidat de la principale force politique de l’opposition de Roumanie, l’Alliance chrétienne libérale (de centre-droit), Klaus Iohannis, s’est adjugé la victoire au second tour de l’élection présidentielle roumaine. Selon le Bureau électoral central, après le dépouillement centralisé des urnes dans 76% des bureaux de vote, Iohannis, actuellement maire de la ville de Sibiu (centre), a obtenu 54,81% des suffrages, par rapport aux 45,19% pour son contre-candidat, le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, proposé par l’alliance formée par le PSD, l’UNPR et le PC, au pouvoir. Victor Ponta a reconnu sa défaite, il a félicité Klaus Iohannis et a déclaré qu’il ne démissionnerait pas de ses fonctions de premier ministre. Dans le pays, selon le Bureau électoral central, la présence aux urnes a été supérieure à 62%, soit la plus importante depuis 1990, lorsque les premières élections présidentielles post-communistes ont eu lieu. Pour les analystes politiques, la victoire du candidat de l’Alliance chrétienne libérale est considérée une surprise, alors qu’au premier tour, le 2 novembre dernier, Iohannis a reçu 30% des voix, par rapport aux 40% en faveur du premier ministre Ponta. Le mandat de l’actuel chef de l’Etat, Traian Bàsescu, s’achève le 21 décembre.
Diaspora — Dans une mobilisation sans précédent, dans la diaspora, 363 mille personnes ont voté au second tour de la présidentielle, par rapport à 150.000 au premier tour. Selon le Bureau électoral central, la plupart d’entre eux ont voté en Italie, près de 95.000, et en Espagne, plus de 83.000, soit dans les pays accueillant les plus nombreuses communautés roumaines. Vient ensuite la Rép. de MD, avec plus de 35.000, le Royaume Uni, avec près de 25.000, la France et l’Allemagne, avec 16.000 chacune, et la Belgique et les Etats Unis, 11.000. Pourtant, sur le fond de l’affluence d’électeurs, une partie d’entre eux n’ont pas pu exprimer leur option avant la fin du scrutin, ce qui a provoqué des incidents. A Turin et Paris, lors de petites protestations spontanées des Roumains mécontents, les forces de l’ordre ont recouru au gaz lacrymogène. Les communautés roumaines de la diaspora ont critiqué de nouveau les défaillances d’organisation du processus électoral. En signe de solidarité avec la diaspora, ds les grandes villes du pays les protestations se sont poursuivies, notamment devant les sièges du palais du gouvernement de Bucarest et devant le ministère des Affaires étrangères et dans d’autres villes roumaines.
Presse internationale — Les élections présidentielles de Roumanie, qui ont culminé par le succès surprenant du candidat de l’opposition, ne sont pas passées inaperçues dans la presse internationale. Une victoire historique pour Klaus Iohannis, note la publication allemande Die Welt, qui rappelle la déclaration qu’il avait faite au début de la campagne — « Tous seront surpris. Je vais gagner ! » A son tour, la publication belge Der Standard a remarqué les files immenses formées par les électeurs roumains de la diaspora et a rappelé que c’est la raison pour laquelle après le premier tour, le chef de la diplomatie, Titus Corlatean, a été contraint de démissionner. Après le premier tour, écrit Reuters, un retour surprenant de Iohannis, qui a promis une lutte efficace contre la corruption. Dénigré par ses adversaires, il a réussi à convaincre l’électorat en plaidant pour une RO « normale », note aussi l’AFP, qui lui consacre un article intitulé « Klaus Iohannis, le parcours atypique de l’Allemand de Transylvanie (province historique roumaine » devenu président ». L’Allemand, comme il est surnommé, est protestant, dans un pays où plus de 90% de la population est orthodoxe, précise FP.
Visite – La sous-secrétaire d’Etat américaine chargée du Contrôle de l’armement et de la Sécurité Internationale, Rose Gottemoeller, visitera lundi et mardi la Roumanie pour discuter avec les responsables roumains des questions de sécurité internationale. dans le cadre d’une tournée, informe le Département d’Etat. Selon un communiqué du Département d’Etat, Rose Gottemoeller présentera un discours à la Conférence sur la Défense multinationale contre les missiles balistiques organisée par l’Université pour la défense nationale de la Roumanie. La visite en Roumanie est la deuxième étape, après la Jordanie, d’une tournée que la responsable américaine entreprend du 14 au 26 novembre et qui la conduira aussi en Inde, Russie et Grande Bretagne.
Réunion — La Roumanie sera représentée par le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, George Ciamba, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats de l’UE, qui a lieu aujourd’hui à Bruxelles. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, parmi les thèmes en débat l’on compte la crise d’Ukraine, le stade du processus de paix au Proche Orient et l’épidémie d’Ebola. Dans les discussions sur le dossier ukrainien l’on débattra des implications des élections dans les régions séparatistes de Lougansk et de Donetsk, du 2 novembre dernier, le régime de sanctions imposé à la Russie et la problématique énergétique, précise le communiqué du ministres des Affaires étrangères.