17.03.2017 (mise à jour)
FMI — Le chef de la mission du FMI pour la Roumanie, Reza Baqir, a présenté vendredi, à l’issue de sa visite à Bucarest, les conclusions concernant les évolutions du pays dans le domaine économique. Selon lui, les réductions successives des taxes et impôts et les majorations salariales qui dépassent le taux de croissance de la productivité risquent de menacer les réalisations de ces dernières années et affectent la croissance potentielle de l’économie roumaine. Reza Baqir a par ailleurs déclaré que le FMI tablait sur un déficit budgétaire de 3,7% en 2017 et de 3,9% en 2018. La délégation du FMI a également eu des entretiens avec le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, et avec le premier-ministre Sorin Grindeanu. La Roumanie n’a pas d’accord en déroulement avec le FMI. Bucarest a seulement des consultations périodiques avec les représentants de cette institution financière.
Newsroom, 17.03.2017, 19:19
FMI — Le chef de la mission du FMI pour la Roumanie, Reza Baqir, a présenté vendredi, à l’issue de sa visite à Bucarest, les conclusions concernant les évolutions du pays dans le domaine économique. Selon lui, les réductions successives des taxes et impôts et les majorations salariales qui dépassent le taux de croissance de la productivité risquent de menacer les réalisations de ces dernières années et affectent la croissance potentielle de l’économie roumaine. Reza Baqir a par ailleurs déclaré que le FMI tablait sur un déficit budgétaire de 3,7% en 2017 et de 3,9% en 2018. La délégation du FMI a également eu des entretiens avec le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, et avec le premier-ministre Sorin Grindeanu. La Roumanie n’a pas d’accord en déroulement avec le FMI. Bucarest a seulement des consultations périodiques avec les représentants de cette institution financière.
Travail — En Roumanie, les conventions collectives de travail auront un caractère obligatoire tant dans le secteur public, que dans celui privé, a fait savoir vendredi le ministre de la Consultation publique et du dialogue social, Gabriel Petrea. Selon lui, cette mesure figurera dans la nouvelle loi du dialogue social, laquelle sera soumise au débat aussitôt après l’entrée en vigueur de la loi de la grille unitaire des salaires dans le secteur public. Il existe une demande en ce sens de la part de tous les syndicats représentatifs à l’échelle nationale et nous devons créer un système de protection des employés, de sorte que leurs droits soient respectés, a déclaré le ministre. Il s’est également prononcé en faveur de l’inscription des ONGs à l’Office national du Registre du commerce et non pas auprès des instance judiciaires, comme prévoit l’actuelle législation. Le ministre Gabriel Petrea soutient qu’une telle mesure est de nature à faciliter la création et le déroulement de l’activité des ONGs.
UE – La Roumanie peut accéder à des fonds européens pour la modernisation de 280 hôpitaux et cliniques, soit des investissements chiffrés à 250 millions deuros, a déclaré à Bucarest, la Commissaire à la politique régionale, Corina Cretu. Elle a précisé que les autorités avaient déjà identifié 42 hôpitaux départementaux qui seront soumis à des travaux de réhabilitation et délargissement. La responsable européenne espère que la construction de trois hôpitaux régionaux commencera à compter de lannée prochaine, à Cluj, dans le nord-ouest, à Craiova, dans le sud et à Iasi, dans le nord-est.
Abus – En visite en Italie, la ministre pour les Roumains de l’étranger, Andreea Păstîrnac, a poursuivi les réunions avec des responsables italiens et des travailleurs roumains des fermes siciliennes. Cette visite intervient sur la toile de fond des révélations faites par l’hebdomadaire britannique « The Observer », selon lequel des milliers de Roumaines seraient victimes d’abus, y compris de menaces et d’agressions sexuelles, perpétrés par leurs employeurs en toute impunité. La responsable roumaine a rencontré des représentants des autorités locales de la région de Catane et des travailleurs roumains de la ville italienne de Raguse. La Roumanie et l’Italie ont convenu de créer un centre d’appui aux personnes vulnérables à la traite de personnes, ainsi qu’aux victimes de ce fléau. Plusieurs unités mobiles seront bientôt opérationnelles pour venir en aide à ces personnes, leur offrant des services de conseil et d’assistance médicale.