17.02.2016 (mise à jour)
Santé — Des spécialistes du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies, de Stockholm, sont attendus jeudi à Bucarest pour étudier les cas des bébés atteints du syndrome hémolitique urémique, une maladie qui touche gravement les reins, a fait savoir le ministre roumain de la Santé, Patriciu Achimaş-Cadariu, lors d’une conférence de presse. Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a demandé au ministre du domaine de fournir quotidiennement des informations concernant les résultats de l’enquête effectuée sur la situation des enfants hospitalisés à l’hôpital « Marie Curie » de Bucarest. Deux semaines après l’annonce des premiers cas, l’origine de l’infection est encore inconnue, mais les autorités poursuivent les investigations et envisagent de faire prélever de nouveaux échantillons. Trois bébés sont jusqu’ici décédés au centre hospitalier « Marie Curie » des suites de cette maladie. 7 autres enfants sont toujours hospitalisés, dont certains en soins intensifs.
Newsroom, 17.02.2016, 19:44
Santé — Des spécialistes du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies, de Stockholm, sont attendus jeudi à Bucarest pour étudier les cas des bébés atteints du syndrome hémolitique urémique, une maladie qui touche gravement les reins, a fait savoir le ministre roumain de la Santé, Patriciu Achimaş-Cadariu, lors d’une conférence de presse. Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a demandé au ministre du domaine de fournir quotidiennement des informations concernant les résultats de l’enquête effectuée sur la situation des enfants hospitalisés à l’hôpital « Marie Curie » de Bucarest. Deux semaines après l’annonce des premiers cas, l’origine de l’infection est encore inconnue, mais les autorités poursuivent les investigations et envisagent de faire prélever de nouveaux échantillons. Trois bébés sont jusqu’ici décédés au centre hospitalier « Marie Curie » des suites de cette maladie. 7 autres enfants sont toujours hospitalisés, dont certains en soins intensifs.
Visite — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a réitéré ce mercredi à Bucarest, lors de son entretien avec le président moldave, Nicolae Timofti, la détermination de la Roumanie d’appuyer le parcours européen de la République de Moldova. Dans ce contexte, il a souligné la nécessité que les deux pays mettent en place plusieurs projets économiques communs. Se référant à l’aide financière sollicitée par Chisinau, M.Iohannis a déclaré qu’elle serait accordée si le gouvernement moldave adoptait des réformes, précisant que certaines mesures en ce sens sont déjà en train d’être appliquées. A son tour, le président moldave a remercié les autorités de Bucarest pour l’assistance qu’elles prêtent au parcours européen de son pays. Il a espéré que la Roumanie continuerait de participer au développement énergétique de la République de Moldova, ce qui permettrait à cette dernière de sortir de la zone des vulnérabilités. La visite en Roumanie de Nicolae Timofti est son dernier déplacement important à l’étranger avant la fin de son mandat.
Médias – Le premier ministre roumain a assuré mercredi les sénateurs que son cabinet allait collaborer pour identifier des solutions à la situation dans laquelle se trouve la Télévision publique, tout en rappelant que cette institution est subordonnée au Parlement. Le directeur par intérim de la chaîne de télévision publique roumaine, Irina Radu, a envoyé au Législatif une lettre dans laquelle elle met en garde contre le fait que la situation financière de l’institution s’est sensiblement aggravée. Elle a également demandé au Parlement de décider si oui ou non la Roumanie a encore besoin de ce service public. Les discussions en marge de la TVR ont lieu dans le contexte où le chef du gouvernement de Bucarest a été invité devant le Sénat pour donner des explications liées à la sollicitation de lAgence nationale dAdministration fiscale que les chaînes de télévision du trust média privé Intact quittent leurs locaux actuels. M. Cioloş a déclaré qu’il n’en avait pas été informé, ni ne devait l’être. Il a précisé que le délai de 5 jours était le seul prévu par la loi et que si lAgence nationale dAdministration fiscale ne l’avait pas respecté, elle aurait risqué d’être accusée de discrimination. Le premier ministre a également déclaré que la liberté d’expression serait fermement défendue. A son tour, le president Klaus Iohannis a affirmé que l’approche des inspecteurs du fisc dans le cas du groupe média Intact était discutable et inappropriée. Il a également précisé que, lors des discussions menées avec les autorités impliquées, ces dernières s’étaient montrées ouvertes pour trouver une solution. Les locaux des chaînes de télévision du groupe média Intact appartiennent à l’homme d’affaires Dan Voiculescu, condamné en 2014 à dix ans de prison ferme pour corruption. La justice avait alors assorti cette peine de la confiscation de plusieurs biens immeubles, dont les locaux des chaînes TV en question, pour récupérer un préjudice de 60 millions d’euros, porté à l’Etat. Un peu plus de 1% du montant a été récupéré jusqu’à présent.
Corruption — Les députés de Bucarest ont rejeté mercredi la sollicitation de la Direction nationale anti-corruption d’autoriser l’arrestation de l’élu social-démocrate Madalin Voicu. Faute de quorum, les députés ne se sont pas prononcés sur la demande de placement en détention provisoire de Nicolae Paun, représentant de la minorité rom au Parlement. La question devrait être tranchée par vote, mercredi prochain. Madalin Voicu et Nicolae Paun sont accusés de détournement de fonds européens destinés à des programmes de réinsertion pour les communautés rom. Entre 2010 et 2015, les deux élus auraient détourné plus de 6 millions d’euros qui auraient dû servir à aider des milliers de Roms à trouver un emploi ou à devenir entrepreneurs. Par ailleurs, les procureurs anti-corruption ont demandé au Sénat de lever l’immunité parlementaire du sénateur et ancien ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea. Cela afin que des poursuites pénales puissent être démarrées à son encontre dans un deuxième dossier, où il est accusé d’abus de fonctions. Aux côtés de l’ex chef du Service de renseignement et du chef du Service juridique du ministère de l’Intérieur, Oprea aurait décidé d’affecter 100 mille euros supplémentaires à ce département, destinés à des frais opérationnels et approuvé l’acquisition d’une voiture de luxe. Entre août et octobre 2015, l’auto aurait été utilisée exclusivement par Gabriel Oprea.
Pauvreté — Un débat public a été lancé ce mercredi sur le plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté. Le document, qui comporte 47 mesures s’adressant à toutes les tranches d’âge, vise entre autres deux objectifs importants: accroître le taux d’emploi des 20 – 64 ans, de 66% en 2014, à 70% en 2020 et diminuer, d’ici 2020, d’au moins 580.000 le nombre des personnes en risque de pauvreté et d’exclusion sociale. Ces objectifs sont harmonisés avec la Stratégie Europe 2020. Selon le gouvernement de Bucarest, pour lutter contre la pauvreté il faut utiliser de manière efficace les fonds et faire preuve d’humanité. On envisage de mettre sur pied un partenariat anti-pauvreté entre autorités publiques et ONGs.