17.02.2015 (mise à jour)
Sécurité — Le président roumain, Klaus Iohannis, a discuté mardi à Bucarest avec le ministre ukrainien des AE, Pavlo Klimkin, des relations bilatérales et de l’évolution la situation de sécurité en Ukraine, dans le contexte de l’accord de cessez-le-feu signé la semaine dernière à Minsk. Le chef de l’Etat roumain a exprimé son espoir que l’armistice serait respecté par toutes les parties concernées et qu’il aiderait à ramener la stabilité dans la région. Par ailleurs, Klaus Iohannis a réaffirmé le soutien de Bucarest à l’intégrité territoriale et à l’indépendance de l’Ukraine, ainsi qu’à son parcours européen et démocratique. A la rencontre avec son homologue roumain, Bogdan Aurescu, le chef de la diplomatie ukrainienne a proposé l’organisation d’une réunion conjointe des gouvernements des deux pays voisins.
România Internațional, 17.02.2015, 19:33
Fraude — Le président du Conseil départemental de Prahova (sud), Mircea Cosma, son fils, Vlad Cosma, et Sebastian Ghiţă, sont sous enquête par le Parquet national anticorruption, dans une affaire de fraude aux fonds européens. Mircea et Vlad Cosma sont sous enquête, entre autres, pour l’infraction de soutien à un groupe criminel organisé, tandis que Sebastian Ghita, patron d’une chaîne de télévision et proche du premier ministre Victor Ponta, pour avoir usé de son influence et de son autorité en vue d’une prise illégale d’intérêts. Le nom du beau-frère du premier ministre, Iulian Herţanu, figure aussi dans la même affaire ; ce dernier est sous enquête pour organisation d’une association de malfaiteurs. Le préjudice est estimé à 2 millions d’euros environ.
Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice a remplacé, mardi, la détention provisoire par l’assignation à domicile dans le cas de la députée Elena Udrea, ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme. Elle est accusée entre autres d’abus de pouvoir, de trafic d’influence, de blanchiment d’argent et de faux dans sa déclaration de patrimoine. Récemment, le Parquet national anticorruption a remis à la Chambre des députés une nouvelle demande de garde à vue à l’égard d’Elena Udrea, cette fois-ci pour corruption passive. Plus précisément, elle est accusée d’avoir reçu plus d’un million d’euros de pots-de-vin pour aider plusieurs compagnies qui déroulaient des contrats avec l’Etat.