17.02.2015
Sécurité — Le président roumain, Klaus Iohannis, s’est s’entretenu aujourd’hui à Bucarest avec le ministre ukrainien des AE, Pavlo Klimkin, sur les relations bilatérales et l’évolution la situation de sécurité en Ukraine, dans le contexte de l’accord de cessez-le-feu signé la semaine dernière à Minsk. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain a exprimé son espoir que le cessez-le-feu serait respecté par toutes les parties impliquées et qu’il aiderait à ramener la stabilité dans la région. Par ailleurs, Klaus Iohannis a réaffirmé le soutien de Bucarest à l’intégrité territoriale et à l’indépendance de l’Ukraine, ainsi qu’à son parcours européen et démocratique.
Newsroom, 17.02.2015, 14:09
Perquisitions — Les procureurs anticorruption ont effectué des perquisitions ce mardi à Bucarest et Ploiesti (dans le sud du pays), aux sièges de plusieurs sociétés commerciales, dont une appartenant à des membres de la famille du premier ministre Victor Ponta, dans une enquête portant sur des infractions de fraude liées aux fonds européens. Selon les procureurs, environ 54% des fonds d’un projet financé de fonds communautaires auraient été détournés pour des intérêts personnels. S’y ajouteraient des actes de corruption et d’évasion fiscale. Le préjudice causé est estimé à 7,8 millions de lei, soit 1,7 millions d’euros auxquels s’ajouteraient 555.000 euros provenant de l’évasion fiscale, ont précisé des sources judiciaires.
Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice juge aujourd’hui la contestation de la détention provisoire de 30 jours de la députée Elena Udrea, ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme. Selon les procureurs, Elena Udrea a été placée en détention provisoire pour ne pas avoir respecté l’interdiction d’entrer en contact avec les témoins et les inculpés des enquêtes dont elle fait l’objet. L’ancienne ministre du Tourisme est accusée entre autres d’abus de pouvoir, trafic d’influence, blanchiment d’argent et de faux dans sa déclaration de patrimoine. Récemment, le Parquet national anticorruption a remis à la Chambre des Députés une nouvelle demande de détention provisoire à l’égard d’Elena Udrea, cette fois-ci pour acceptation de pots-de-vin. Plus précisément, elle est accusée d’avoir reçu plus d’un million d’euros de pot-de-vin pour aider plusieurs compagnies qui déroulaient des contrats avec l’Etat.